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 Ils sont tous là !
Ils nous regardent et nous racontent 14 siècles d'Histoire de France

 

28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 23:00

Ces commentaires, trouvés sur le site "Église catholique en France", permettent à toute personne de bonne volonté, chrétienne ou non, de mieux comprendre la Bible, le livre le plus diffusé au monde, en

  • décodant le langage imagé utilisé par l'auteur.

Attention le texte écrit peut différer des versions audio (Radio-Notre-Dame) et vidéo (KTO TV) qui ont été modifiées par Marie-Noëlle Thabut, parfois pour les améliorer, parfois pour s'adapter aux formats imposés par ces chaînes de radio ou de télévision. Dans cette hypothèse, nous mettons en italiques les passages supprimés pour ces médias.

Je souhaite arriver à mettre ici, chaque dimanche, les commentaires de Marie-Noëlle Thabut. Ma seule contribution consiste à surligner les passages que je trouve les plus enrichissants et à écrire en rouge ceux qui parlent d'un thème qui m'est cher : la liberté (trois autres pages de mon blog sont consacrées à ces passages des Évangiles, du reste du Nouveau Testament ou de l'Ancien Testament qui parlent de la liberté). D'après Marie-Noëlle Thabut, "... si nous ne trouvons pas dans les textes une parole libérante,c'est que nous ne les avons pas compris."

Version audio, trouvée sur le site de Radio-Notre-Dame (disponible seulement à compter du 28 mai 2016).

En bas de page, vous avez désormais les versions vidéo des commentaires, trouvées sur KTO TV.

PREMIÈRE LECTURE – Livre de la Genèse 14, 18-20


En ces jours-là,
18 Melkisédek, roi de Salem,
fit apporter du pain et du vin :
il était prêtre du Dieu très-haut.
19 Il bénit Abram en disant :
« Béni soit Abram par le Dieu très-haut,
qui a fait le ciel et la terre ;
20 et béni soit le Dieu très-haut,
qui a livré tes ennemis entre tes mains. »
Et Abram lui donna le dixième de tout ce qu’il avait pris.

Melchisédech est nommé deux fois seulement dans l’Ancien Testament, ici dans le livre de la Genèse et dans le psaume 109/110 que nous lisons également ce dimanche. Deux fois, c’est peu, mais, curieusement, ce personnage devait jouer plus tard un grand rôle dans l’esprit de ceux qui attendaient le Messie et, un rôle bien plus grand encore chez les Chrétiens. La preuve, il est même cité dans une prière eucharistique ! Il nous intéresse donc au plus haut point.
Nous savons qu’ Abraham revenait d’une expédition victorieuse quand il a rencontré Melchisédech. À vrai dire, les festivités après une victoire militaire étaient certainement chose courante et la Bible nous les raconte rarement. Pourquoi celle-ci nous est-elle racontée ? Certainement parce que plus tard, peut-être même très longtemps après les événements, on a trouvé à cette histoire un intérêt particulier.
Je commence par vous rappeler l’histoire : une guerre vient d’éclater dans la région ; deux petites coalitions s’affrontent, cinq rois d’un côté, quatre de l’autre. Chacun des belligérants s’est évidemment entouré pour la bataille du meilleur de ses troupes. Le roi de Sodome fait partie des combattants. Précisons tout de suite que ni Melchisédech ni Abraham ne sont directement concernés au début.
Mais les choses vont changer : à l’issue de la bataille, le roi de Sodome est vaincu ; or, parmi ses sujets, il y avait Lot, le neveu d’Abraham, qui est fait prisonnier. Abraham, prévenu, vole au secours de son neveu et délivre Lot et en même temps le roi de Sodome et ses sujets. Conformément aux usages de l’époque, le roi de Sodome va désormais devenir allié d’Abraham.
C’est alors qu’intervient Melchisédech dont le nom signifie « roi de justice » : probablement pour un repas d’Alliance, mais l’auteur de notre texte ne le précise pas, car, à partir de ce moment, il change de sujet : il focalise son récit sur le personnage de Melchisédech et sa relation avec Abraham.
Et que nous dit-il de Melchisédech ? Des choses assez inhabituelles dans la Bible :
Premièrement, il n’a pas de généalogie ; deuxièmement, il est à la fois roi et prêtre, alors que pendant de nombreux siècles de l’histoire d’Israël, c’est une chose qui ne devait pas se produire ; troisièmement, il est roi de Salem : on pense qu’il s’agit peut-être de la ville qui sera plus tard Jérusalem quand David l’aura conquise pour en faire sa capitale ; quatrièmement, l’offrande apportée par Melchisédech se compose de pain et de vin et non pas d’animaux comme le sacrifice qu’offrira Abraham et qui nous sera raconté au chapitre 15 ; cinquièmement, Melchisédech bénit le Dieu très-Haut et bénit Abraham en son nom ; enfin, sixièmement, Abraham verse la dîme (c’est-à-dire le dixième de son butin de guerre) à Melchisédech ; cela signifie qu’il reconnaît son sacerdoce.
Toutes ces précisions ont certainement un grand intérêt pour notre auteur qui s’attache visiblement aux relations entre le pouvoir royal et le sacerdoce : par exemple, c’est la première fois que le mot « prêtre » apparaît dans la Bible ; et, clairement, Melchisédech a toutes les caractéristiques des prêtres puisqu’il offre un sacrifice, qu’il prononce une bénédiction de la part du « Dieu Très-Haut qui crée ciel et terre » et qu’Abraham lui offre la dîme, c’est-à-dire le dixième de ses biens.
– On notera le silence absolu du texte sur les origines de Melchisédech : alors que, généralement, la Bible attache une très grande importance à la généalogie, surtout celle des prêtres, ce prêtre-là, Melchisédech, le premier de la liste, nous ne savons rien de lui… comme s’il était hors du temps…
Voici donc un prêtre reconnu comme tel ; cela veut dire qu’il existait un sacerdoce bien avant l’institution légale du sacerdoce dans la loi juive, avant qu’on ne décide que tous les prêtres devaient être pris dans la tribu de Lévi, lequel est le fils de Jacob et donc l’arrière petit-fils d’Abraham. À certaines époques, quand on était mécontent du pouvoir des prêtres, on était peut-être bien content de leur rappeler qu’il peut y avoir des prêtres qui ne descendent pas de Lévi, c’est ce qu’on appelait « être prêtre selon l’ordre de Melchisédech » (c’est-à-dire à la manière de Melchisédech).
Actuellement, aucun exégète ne sait dire de façon certaine ni par qui, ni quand ni dans quel but ce texte a été écrit. S’agissait-il de légitimer un sacerdoce différent, et lequel ? Ce texte pourrait dater de l’époque où la dynastie de David semblait éteinte à tout jamais et où l’on a commencé à entrevoir un Messie différent : non plus un roi descendant de David, mais un prêtre, capable d’apporter aux descendants d’Abraham la bénédiction du Dieu Très-Haut. On comprend alors ses titres : « roi de justice et roi de paix ».
Plus tard, je vous le disais en commençant, le personnage de Melchisédech a été considéré comme un ancêtre du Messie. Nous le verrons mieux dans le psaume 109/110 que cette même fête du Corps et du Sang du Christ nous propose.
Enfin, on ne se privera pas dans l’avenir de faire remarquer que Abraham n’était pas encore circoncis quand il a été béni par Melchisédech : puisque le rite de la circoncision ne sera donné à Abraham que plus tard, d’après le livre de la Genèse. Les Chrétiens, en particulier, en déduiront qu’il n’est pas nécessaire d’être circoncis pour être béni de Dieu. (On se souvient que c’était une question qui se posait dans les premières communautés chrétiennes composées de Juifs circoncis et de non-Juifs).
Bien sûr, une offrande de pain et de vin, scellant un repas d’Alliance, offerte par les mains du roi de justice et de paix, vrai roi, vrai prêtre du Dieu Très-Haut… nous, Chrétiens, nous y reconnaissons le geste du Christ : et nous y découvrons la continuité du projet de Dieu. À chaque Eucharistie, nous refaisons le geste de Melchisédech accompagnant l’offrande de pain et de vin des mots « Tu es béni, Dieu de l’univers, toi qui donnes ce pain et ce vin… »
—————————-
Compléments
– Nous sommes au chapitre 14 du livre de la Genèse : le Dieu de Melchisédech s’appelle le Dieu Très-haut, exactement comme le Dieu d’Abraham. Mais les chapitres 12-13 et 15 qui sont des chapitres majeurs de l’histoire d’Abraham n’emploient pas le même nom de Dieu ! Ils l’appellent « le SEIGNEUR » (c’est-à-dire le Tétragramme YHVH). Le chapitre 14 est-il donc d’une autre venue que les chapitres qui l’entourent ?
– Pour corser les choses, plus tard, on pensera que cette ville de Salem dont Melchisédech est le roi n’est autre que Jérusalem qui est justement la résidence du Dieu Très-Haut ; mais alors, cela voudrait dire que la religion pratiquée à Jérusalem avant sa conquête par David s’appelait donc déjà la religion du Dieu Très-Haut… Et le plus étonnant, c’est que, quelques versets plus bas, Abraham dira lui aussi : « Je lève la main vers le Seigneur, Dieu Très-Haut qui crée ciel et terre… »

PSAUME – 109 (110), 1 – 4


1 Oracle du SEIGNEUR à mon seigneur :
« Siège à ma droite,
et je ferai de tes ennemis
le marchepied de ton trône. »

2 De Sion, le SEIGNEUR te présente
le sceptre de ta force :
« Domine jusqu’au cœur de l’ennemi. »

3 Le jour où paraît ta puissance,
tu es prince, éblouissant de sainteté :
« Comme la rosée qui naît de l’aurore,
je t’ai engendré. »

4 Le SEIGNEUR l’a juré
dans un serment irrévocable :
« Tu es prêtre à jamais
selon l’ordre du roi Melkisédek. »

Certaines de ces phrases sont adressées au nouveau roi de Jérusalem le jour de son sacre ; je commence donc par vous raconter la cérémonie du sacre ; ce rituel s’explique si l’on sait que, en filigrane, derrière toute cérémonie de sacre d’un roi à Jérusalem se profilait l’attente du Messie : Dieu, rappelez-vous, a promis à David que sa dynastie serait éternelle, et depuis cette promesse, on attend le roi idéal qui ne manquera pas de venir, celui qu’on appelle le Messie. À chaque sacre d’un nouveau roi, à Jérusalem, donc, on espérait qu’il serait ce Messie attendu.
La cérémonie se déroulait en deux temps, au Temple de Jérusalem, d’abord, puis à l’intérieur du palais royal dans la salle du trône.
Au Temple, d’abord : le roi arrive, escorté de la garde royale ; puis un prophète pose le diadème sur sa tête (le terme technique, c’est il lui « impose » le diadème). Il lui remet également un rouleau (qu’on appelle « les témoignages ») et qui est la charte de l’Alliance conclue par Dieu avec la descendance de David ; cette charte contient des formules qui s’appliquent à chaque roi : « Tu es mon fils, aujourd’hui je t’ai engendré »… et encore « Demande-moi et je te donnerai les nations comme héritage » : cette charte lui fait également connaître son nouveau nom (cf Isaïe 9). Toujours au Temple, le prêtre lui confère « l’onction ». La cérémonie au Temple s’achève par une acclamation, une clameur immense qu’on appelle la « Terouah » : tous ceux qui assistent à la cérémonie crient « un tel est roi » dans un concert d’applaudissements, au son du cor et des trompettes. La « Terouah », en réalité, c’est un cri de guerre qui s’est transformé en ovation pour le nouveau roi : c’est le roi-chef de guerre qu’on acclame.
Puis on se rend en cortège, ou plutôt en procession au Palais. Le cortège pousse des clameurs « à fendre la terre » comme on dit. Au passage, le roi s’arrêtera pour boire à une source, symbole de la vie nouvelle qui lui est donnée et de la force dont il est revêtu désormais pour triompher de ses ennemis. Au Palais, dans la salle du trône, se déroule la deuxième partie de la cérémonie : le cortège royal, venant du Temple, pénètre dans la salle du trône. Le psaume d’aujourd’hui commence ici : le prophète prend la parole au nom de Dieu, en employant la formule solennelle : « Oracle du SEIGNEUR » ; il invite le nouveau roi à gravir les marches du trône et à s’asseoir. Dans la Bible, on rencontre l’expression « s’asseoir sur le trône des rois » qui signifie « régner ». Sur les marches du trône, sont sculptés ou gravés des guerriers ennemis enchaînés : donc, en gravissant les marches, le roi posera le pied sur la nuque de ces soldats ; ce geste de victoire est le présage de ses victoires futures ; c’est le sens de la première strophe : « Oracle du SEIGNEUR à mon seigneur » (il faut lire « parole de Dieu pour le nouveau roi ») : « Siège à ma droite, et je ferai de tes ennemis le marchepied de ton trône ».
Reste l’expression « à ma droite »… or c’est Dieu qui parle par la bouche du prophète : au départ, cela correspond à une donnée très concrète, topographique : à Jérusalem, le palais de Salomon est situé au Sud du Temple (donc à droite du Temple, si vous êtes tournés vers l’Est) ; tout s’explique : Dieu trône invisiblement au-dessus de l’Arche dans le Temple et le roi siégeant sur son trône sera donc à sa droite. Puis le prophète remet le sceptre au nouveau roi ; et c’est la deuxième strophe : « De Sion, le SEIGNEUR te présente le sceptre de ta force ; domine jusqu’au cœur de l’ennemi ». Cette remise du sceptre est symbolique de la mission confiée au roi. Il dominera ses ennemis, pour protéger son peuple.
Désormais il s’inscrit dans la longue chaîne des rois descendants de David : il est à son tour porteur de la promesse faite à David ; on n’oublie pas qu’il n’est qu’un homme mortel, mais il devient porteur d’un destin éternel parce que le projet de Dieu est éternel. C’est probablement le sens de la strophe suivante, un peu obscure : « Le jour où paraît ta puissance » (c’est-à-dire le jour du sacre) « tu es prince, éblouissant de sainteté » (tu es revêtu de la sainteté de Dieu et donc de son immortalité)… « Comme la rosée qui naît de l’aurore, je t’ai engendré » : manière de dire qu’il est prévu par Dieu depuis l’aurore du monde. Le roi homme reste mortel mais, dans la foi d’Israël, la lignée de David, prévue de toute éternité, est immortelle.
Dans le même sens, la strophe suivante emploie l’expression « à jamais » : « Tu es prêtre à jamais »… le roi futur (c’est-à-dire le Messie) sera donc à la fois roi et prêtre comme l’était Melchisédech ; il sera prêtre, c’est-à-dire médiateur entre Dieu et son peuple. On a ici la preuve que, dans les derniers siècles de l’histoire biblique, on pensait que le Messie serait prêtre. Enfin le psaume précise : prêtre « selon l’ordre de Melchisédech » ; c’est qu’il y avait réellement un problème : on ne peut pas être prêtre si on ne descend pas de Lévi ; c’est la Loi ; mais comment concilier cette Loi avec la promesse que le Messie sera un roi descendant de David, qui, est de la tribu de Juda et non de Lévi ? Le psaume 109/110 donne la réponse : il sera prêtre, oui, mais à la manière de Melchisédech, ce roi de Salem, à la fois roi et prêtre bien avant que n’existe la tribu de Lévi.
Soit dit en passant, le psaume 109/110 raconte un sacre, mais cela ne veut pas dire qu’il ait été chanté pour un sacre réel : ce qui est sûr, c’est qu’il a été chanté à Jérusalem, pendant la fameuse Fête des Tentes pour rappeler les promesses messianiques de Dieu. En évoquant une scène d’intronisation, ce sont ces promesses, en réalité, qu’on évoque pour maintenir l’espérance du peuple.
En relisant ce psaume, le Nouveau Testament y a découvert une profondeur nouvelle : Jésus-Christ est bien ce prêtre « à jamais », conçu de toute éternité, médiateur de l’Alliance définitive, et surtout il est victorieux du pire ennemi de l’homme, la mort, par sa résurrection. Saint Paul le dit dans la première lettre aux Corinthiens : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. »
—————————–
Complément
On peut reconstituer le déroulement du sacre des rois à partir des descriptions qu’en donnent plusieurs livres de la Bible, en particulier les livres des Rois et des Chroniques, à propos des sacres de Salomon et de Joas.

DEUXIÈME LECTURE – Lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens 11, 23-26


Frères
23 j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
24 puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
25 Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
Faites cela en mémoire de moi. »
26 Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.

« Je vous ai transmis ce que j’ai reçu de la tradition. » Saint Paul nous dit ici le véritable sens du mot « tradition » : non pas seulement une habitude qu’il faut respecter, mais un dépôt précieux que nous nous transmettons fidèlement de génération en génération… Si nous sommes croyants aujourd’hui, c’est parce que depuis deux mille ans, les Chrétiens, à toute époque, ont fidèlement transmis le trésor qu’ils portaient ; comme dans une course de relais, on se transmet ce qu’on appelle le « témoin ». Et si la transmission est fidèle, on peut dire que la tradition nous vient du Seigneur : « Je vous ai transmis ce que j’ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur ». Quand nous transmettons à notre tour le dépôt précieux de la foi, nous avons le devoir de vérifier qu’il vient bien du Seigneur et non pas de nos petites idées personnelles.
C’est cette transmission fidèle qui construit progressivement le Corps du Christ au long de l’histoire de l’humanité ; cette transmission n’est pas un savoir intellectuel, elle est l’entrée dans le mystère du Christ et notre fidélité se mesure à notre manière de vivre : or justement, Paul s’inquiète des mauvaises habitudes que sont en train de prendre les Corinthiens ; et les quelques versets que nous lisons ici s’inscrivent dans un chapitre où il leur rappelle les exigences de la vie fraternelle. « Je n’ai pas à vous féliciter : lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions… » On peut se demander ce qu’il dirait aujourd’hui en voyant tant de schismes et de divisions parmi les Chrétiens du vingt-et-unième siècle. Pour lui l’exigence de vivre en communion les uns avec les autres découle directement du mystère de l’Eucharistie.
« La nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain » : Paul fait un lien direct entre la Passion du Christ et ce geste ; « il était livré » : là Jésus est passif, il est le jouet d’une trahison, de l’incompréhension, de la haine des hommes… il est livré entre nos mains… Dans les phrases suivantes « il prit du pain… il rendit grâce, il le rompit, il dit… », au contraire, il est actif, il prend l’initiative, il donne un sens à tout ce qui va se passer : il retourne la situation ; de cette conduite de malheur, il va faire le geste suprême de l’Alliance entre Dieu et les hommes. Et, là, on entend en écho la phrase de Jésus lui-même rapportée par saint Jean : « Ma vie, on ne me la prend pas, je la donne » (Jn 10, 18). De ce contexte de haine et d’aveuglement, il va faire le lieu de l’amour et du partage : « mon corps est pour vous » ; « cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang »…Voilà ce qu’est le « pardon » au vrai sens du terme : le don parfait, au sens de parachevé, par-delà la haine… Et par là même, il montre la puissance de l’amour, qui est seul capable de transformer des conduites de mort en source de vie. Seul le pardon est capable de ce miracle. « Il est vraiment grand le mystère de la foi » comme nous le disons à chaque Eucharistie.
Quand il lit le mystère de la foi à ce niveau-là, Paul ne peut qu’être scandalisé de l’écart entre la profondeur de ce mystère et la mesquinerie de la conduite des Corinthiens. Je vous rappelle le reproche que leur faisait Paul : « Quand vous vous réunissez en commun, ce n’est pas le repas du Seigneur que vous prenez. Car, au moment de manger, chacun se hâte de prendre son propre repas, en sorte que l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. » (1 Co 11, 20). On ne s’étonne pas que ce texte nous soit proposé justement le jour de la fête du Corps du Christ : nous sommes aujourd’hui ce Corps du Christ en train de grandir.
« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur. » Nous proclamons sa mort : c’est-à-dire que nous proclamons son témoignage d’amour jusqu’au bout ; comme le dit la très belle prière eucharistique de la Réconciliation, nous proclamons que « ses deux bras étendus dessinent entre ciel et terre le signe indélébile de l’Alliance » (entre Dieu et l’humanité). Quand nous « proclamons sa mort », nous nous engageons donc résolument dans la grande œuvre de réconciliation et d’Alliance inaugurée par Jésus.
Saint Paul termine par cette phrase : « Vous proclamez sa mort jusqu’à ce qu’il vienne ». Ce « jusque-là » dit notre impatience. Le peuple chrétien est tendu vers la venue du Christ ; nous sommes le peuple de l’attente. Cette attente, nous la disons à chaque Eucharistie : « Viens, Seigneur Jésus », c’est la dernière phrase de l’acclamation après la Consécration. Mais aussi dans le Notre Père : « Que ton règne vienne ». Et si Jésus nous invite à redire si souvent cette prière, c’est pour nous éduquer à l’espérance : pour que nous devenions des impatients de son Règne, de sa venue.
Dernière remarque : Paul dit « jusqu’à ce qu’il vienne » et non pas « jusqu’à ce qu’il revienne ». Nous n’attendons pas le retour du Christ comme s’il était parti quelque part loin de nous et qu’il devait revenir. Il n’est pas parti quelque part loin de nous ! Il est avec nous « tous les jours jusqu’à la fin des temps » comme il nous l’a promis (Mt 28, 20). Mais nous attendons sa VENUE au sens où l’on dit « Le Dieu qui est, qui était et qui vient » : il ne cesse de venir au sens où sa Présence agissante accomplit peu à peu le grand projet prévu dès avant la création du monde, pour peu que nous acceptions d’y collaborer.
Le dernier mot de la Bible, dans l’Apocalypse, c’est justement « Viens, Seigneur Jésus ». Le début du livre de la Genèse nous disait la vocation de l’humanité appelée à être l’image et la ressemblance de Dieu, donc destinée à vivre d’amour, de dialogue, de partage comme Dieu lui-même dans sa Trinité. Le dernier mot de la Bible nous dit que le projet se réalise en Jésus-Christ. Quand nous disons « Viens Seigneur Jésus », nous appelons de toutes nos forces le jour où il nous rassemblera tous des quatre coins du monde pour ne faire qu’un seul Corps.

ÉVANGILE – selon saint Luc 9, 11-17


En ce temps-là,
11 Jésus parlait aux foules du règne de Dieu,
et guérissait ceux qui en avaient besoin.
12 Le jour commençait à baisser.
Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent :
« Renvoie cette foule :
qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs
afin d’y loger et de trouver des vivres ;
ici nous sommes dans un endroit désert. »
13 Mais il leur dit :
« Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Ils répondirent :
« Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons.
À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture
pour tout ce peuple. »
14 Il y avait environ cinq mille hommes.
Jésus dit à ses disciples :
« Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
15 Ils exécutèrent cette demande
et firent asseoir tout le monde.
16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons,
et, levant les yeux au ciel,
il prononça la bénédiction sur eux,
les rompit
et les donna à ses disciples
pour qu’ils les distribuent à la foule.
17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ;
puis on ramassa les morceaux qui leur restaient :
cela faisait douze paniers.

Pour la fête du Corps et du Sang du Christ, nous lisons un récit de miracle et plus exactement de multiplication des pains : ce choix peut nous surprendre ; Corps et du Sang du Christ, nous pensons aussitôt à l’Eucharistie… et, à première vue, quel lien y a-t-il entre l’Eucharistie et un miracle de multiplication des pains ? Saint Luc, lui-même, pourtant, a très certainement voulu marquer ce lien car il décrit les gestes de Jésus avec les termes mêmes de la liturgie eucharistique : « Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples. »
Reprenons le texte en le suivant tout simplement : la première phrase, d’abord, « Jésus parlait du règne de Dieu et il guérissait ceux qui en avaient besoin ». Il annonce le règne de Dieu par ses paroles et par ses actes. La multiplication des pains intervient tout de suite après : c’est donc qu’elle s’inscrit dans ce contexte : la multiplication des pains, aussi, c’est le règne de Dieu en actes ; nourrir ceux qui ont faim, c’est faire naître le règne de Dieu. (On sait à quel point Luc aime insister sur la nécessaire cohérence entre les paroles et les acte
s).
« Le jour commençait à baisser » : les disciples ont souci de ces gens qui vont se laisser surprendre par la nuit ; très sagement ils suggèrent la solution : il faut disperser cette foule, renvoyer tout le monde ; chacun pourra régler son problème de logement et de nourriture ; on trouvera bien le nécessaire dans les environs… apparemment, à en croire le texte de Luc, c’était envisageable. Mais Jésus ne retient pas cette solution de dispersion : on peut se demander pourquoi ? Peut-être le Règne de Dieu qu’il annonce ne cadre-t-il pas avec des solutions de dispersion ? Le Royaume de Dieu est un mystère de rassemblement, nous le savons ; il ne s’accommode pas du « chacun pour soi ».
Et Jésus dit sa solution à lui : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » ; les disciples ont dû être un peu surpris ! Sa solution, elle est facile à dire, mais comment faire ? Ils sont réalistes, eux : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons » ; cela pourrait aller pour une famille, peut-être, mais pour cinq mille hommes, c’est dérisoire. Ils ont raison, cent fois raison… à vues humaines. Mais pourtant, si Jésus leur dit cette phrase plutôt surprenante, ce n’est pas pour les mettre dans l’embarras ; jamais Jésus ne cherche à mettre quiconque dans l’embarras : ils le savent bien ; s’il leur dit de nourrir eux-mêmes la foule, c’est qu’ils en ont les moyens.
Alors ils ont l’idée d’une deuxième solution : nous pourrions « aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde ». C’est déjà beaucoup mieux ; ce n’est pas une solution de dispersion ; les disciples sont prêts à jouer les intendants, à se mettre au service de cette foule. Mais apparemment, cela ne convient pas encore : Jésus ne les laisse pas partir faire les courses. Visiblement, il a une autre solution ; il ne leur fait pas de reproche, il leur dit simplement : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante ». Il choisit donc la solution du rassemblement ; on peut remarquer cependant que si le règne de Dieu est un rassemblement, ce n’est pas une foule indistincte, c’est un rassemblement organisé ; une communauté de communautés, un rassemblement de communautés distinctes, si l’on préfère.
Il « bénit » les pains : ce n’est pas un rite magique sur le pain ; c’est reconnaître le pain comme don de Dieu et lui demander de savoir l’utiliser pour le service des affamés. Reconnaître le pain comme don de Dieu, c’est tout un programme ; c’est très exactement le sens de la démarche de la préparation des dons à la Messe : ce que l’on appelait autrefois l’offertoire ; si la Réforme liturgique engagée au Concile Vatican II a remplacé le mot « offertoire » par cette expression « Préparation des dons », c’est pour nous aider à mieux comprendre de quoi il s’agit : ce n’est pas nous qui donnons quelque chose. Dans la formule « Préparation des dons », il faut entendre « Préparation des dons de Dieu ». Quand nous apportons à l’autel du pain et du vin qui sont symboliques de tout le cosmos et de tout le travail de l’humanité, nous reconnaissons que tout est don de Dieu : que nous ne sommes pas propriétaires de tout ce qu’il nous a donné (que ce soit notre avoir matériel, ou nos richesses de toute sorte, physiques, intellectuelles, spirituelles…) ; nous n’en sommes pas propriétaires, nous en sommes intendants : et ce geste répété à chaque Eucharistie va peu à peu nous transformer, et faire de nous réellement des intendants de nos richesses pour le bien de tous. C’est peut-être bien dans ce geste de dépossession que nous pourrions puiser l’audace des miracles : en disant à ses disciples « Donnez-leur vous-mêmes à manger », Jésus voulait leur faire découvrir qu’ils ont des ressources insoupçonnées… mais à condition de tout reconnaître comme don de Dieu.
Encore une fois, quand Jésus dit « Donnez-leur vous-mêmes à manger », ce n’est pas pour les mettre dans l’embarras : ils en sont capables, mais ils ne le savent pas, ou ils n’osent pas le croire. Si ce texte nous est proposé à nous, aujourd’hui, à notre tour, c’est que Jésus, devant les affamés du monde entier, nous dit aujourd’hui : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Et nous aussi, comme les disciples, avons des ressources que nous ignorons. À condition de reconnaître nos richesses de toute sorte comme don de Dieu et de nous considérer, nous, comme de simples intendants. Encore faut-il nous souvenir d’une chose, nous l’avons vu un peu plus haut : en refusant la solution de dispersion de la foule imaginée par les disciples, Jésus nous montre que le Règne de Dieu ne s’accommode pas du « chacun pour soi ».
Alors le lien entre cette multiplication des pains et la Fête du Corps et du Sang du Christ s’éclaire ; c’est l’évangile de Jean qui nous donne la clé : tandis que les trois évangiles synoptiques rapportent l’institution de l’Eucharistie, le soir du Jeudi Saint, avec, chez Luc, l’ordre du Seigneur « Vous ferez cela en mémoire de moi », saint Jean, lui, raconte le lavement des pieds et la recommandation de Jésus : « Ce que j’ai fait pour vous, faites-le vous aussi. » Ce qui veut dire qu’il y a deux manières indissociables de célébrer le mémorial de Jésus-Christ : non seulement partager l’Eucharistie mais aussi nous mettre au service des autres (service symbolisé par le lavement des pieds), c’est-à-dire, très concrètement, multiplier les richesses du monde pour les partager à tous les hommes.

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