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5 août 2017 6 05 /08 /août /2017 23:00

LECTURE DU LIVRE DE DANIEL  7,  9-10. 13-14 

J’ai substantiellement modifié mon commentaire pour la version orale plus courte

 


     La nuit, au cours d'une vision,
9   moi, Daniel, je regardais :     
des trônes furent disposés,    
et un Vieillard prit place ;     
son habit était blanc comme la neige,           
et les cheveux de sa tête comme de la laine immaculée ;     
son trône était fait de flammes de feu,         
avec des roues de feu ardent.

10  Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui.   
Des milliers de milliers le servaient,  
des myriades de myriades se tenaient devant lui.    

Le tribunal prit place et l'on ouvrit des livres.
13  Je regardais, au cours des visions de la nuit,            
et je voyais venir, avec les nuées du ciel,     
comme un Fils d'homme ;     
il parvint jusqu'au Vieillard,  
et on le fit avancer devant lui.

14  Et il lui fut donné      
domination, gloire et royauté ;          
tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues    
le servirent.

      Sa domination est une domination éternelle,           
qui ne passera pas,     
et sa royauté,  
une royauté qui ne sera pas détruite.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

            Avant de parler des visions de Daniel, il faut se souvenir qu’elles sont écrites à un moment de l’histoire d’Israël particulièrement douloureux : pendant la persécution du roi grec Antiochus Épiphane, au deuxième siècle av. J.-C. Ces visions sont donc à recevoir comme un message de réconfort.

            Daniel nous raconte deux visions ici : la première est celle du Vieillard sur son trône : il est clair que ce Vieillard est Dieu lui-même ; le décor est grandiose : « Son trône était fait de flammes de feu, avec des roues de feu ardent. Un fleuve de feu coulait... » Il y a déjà là un message de victoire du prophète à l’adresse de ses contemporains persécutés : car ils sont des millions admis à servir le Vieillard, des centaines de millions qui « se tiennent devant » lui : traduisez, après l’horreur présente, vous avez déjà votre place au ciel ; le tribunal qui se met en place vous rendra justice : « Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres. »

            La deuxième vision rapportée ici est celle du « fils d’homme » ; arrêtons-nous sur cette expression : elle nous est familière parce que Jésus l’a beaucoup employée ; mais nous ne savons pas toujours qu’il l’empruntait au livre de Daniel ; et il est intéressant de voir comment Jésus l’a modifiée et complétée. Commençons par la vision de Daniel : un « fils d’homme » est conduit jusqu’au Vieillard, sur les nuées du ciel. Il s’agit bien d’un homme : l’expression « fils de » est typique de l’hébreu, c’est une manière un peu emphatique de parler ; fils d’homme veut dire homme, tout simplement.

            Cet homme, donc, vient sur les nuées du ciel (les nuées sont une image classique des apparitions de Dieu) et il accède jusqu’au trône de Dieu... Il faut en déduire que ce « Fils d’homme » qui fait bien partie du monde de l’homme est introduit dans le monde de Dieu. Et il reçoit domination, gloire et royauté sur tous peuples, nations et langues. Et cela pour toujours : « Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite. » Ce sont les exactement les termes que l’on employait à propos du Messie.

C’est donc une véritable scène de couronnement que Daniel nous décrit là.

Notre lecture de ce dimanche s’arrête ici ; mais pour bien la comprendre, il faut lire la suite. Car Daniel poursuit le récit de sa vision : « Mon esprit à moi, Daniel, fut angoissé... les visions de mon esprit me tourmentaient. Je m’approchai d’un de ceux qui se tenaient là, et je demandai ce qu’il y avait de certain au sujet de tout cela. Il me le dit et me fit connaître l’interprétation des choses : les saints du Très-Haut recevront la royauté et ils posséderont la royauté pour toujours et à tout jamais. » Et le même interprète céleste redit quelques versets plus loin : « La royauté, la souveraineté et la grandeur de tous les royaumes qu’il y a sous tous les cieux ont été données au peuple des saints du Très-Haut : sa royauté est une royauté éternelle ; toutes les souverainetés le serviront et lui obéiront. » Cela veut dire que le fils d’homme est en réalité le peuple des Saints du Très-Haut. « Peuple des saints du Très-Haut », en langage biblique, cela veut dire Israël ou au moins, en temps de persécution, le petit noyau, le Reste fidèle.

N’oublions pas que Daniel a eu cette vision à un moment de l’histoire d’Israël particulièrement douloureux : pendant l’occupation grecque, sous le règne d’Antiochus Épiphane vers 165 av. J.-C. Et il s’adresse à ceux qui restent fidèles à la foi juive au cœur même de la persécution. Il leur dit « Vous êtes ce peuple des saints du Très-Haut qui va recevoir bientôt la royauté ». Cette vision résonne donc comme un message de réconfort : en clair, mes frères, pour l’instant, vous êtes écrasés, mais votre libération approche et elle sera définitive..

            Ce « fils d’homme » n’est donc pas un individu isolé, c’est « le peuple des saints du Très-Haut » : ce sont ceux qui auront su résister à la persécution et affirmer leur foi, au risque du martyre pour certains ; en clair, mes frères, pour l’instant, vous êtes écrasés, mais votre libération approche et elle sera définitive. Et Daniel insiste : ce peuple des saints du Très-Haut recevra « une royauté éternelle ; toutes les souverainetés le serviront et lui obéiront. »

            Cette prédication du prophète Daniel a incontestablement encouragé ses frères à tenir bon, à garder l’espérance. Et l’on sait que, peu de temps après, les Juifs se sont révoltés contre Antiochus Épiphane et ils ont réussi à lui faire plier bagages. Et la paix est revenue. Mais on a continué à lire Daniel et à le lire, cette fois, comme une prophétie pour l’avenir. Et certains, parmi les Juifs, ont commencé à penser que le Messie, le roi idéal attendu pour la fin des temps ne serait pas un individu particulier, mais un peuple. À tel point que, à l’époque de la naissance de Jésus, si tout le monde en Israël attendait impatiemment le Messie, tout le monde ne l’imaginait pas de la même manière : certains attendaient un homme, d’autres attendaient un Messie collectif, qu’ils appelaient le petit Reste d’Israël (une expression qui remonte au prophète Amos), ou le fils d’homme, précisément, en référence à cette parole du prophète Daniel.

            Dans le cadre des Évangiles, maintenant, on peut remarquer trois choses : premièrement, Jésus dit : « Fils de l’homme » au lieu de « Fils d’homme » ; deuxièmement, Jésus est bien le seul à employer cette expression « Fils de l’homme » ; troisièmement, Jésus modifie aussi en profondeur la représentation du Fils d’homme : chez Daniel, c’était une image de victoire, de royauté ; Jésus, lui, dit que le Fils de l’homme doit souffrir.

Premièrement, Jésus dit : « Fils de l’homme » au lieu de Fils d’homme ; fils d’homme voulait dire « un homme », mais « Fils de l’Homme » veut dire l’Humanité ; en s’appliquant ce titre à lui-même, Jésus se révèle donc comme le porteur du destin de l’humanité tout entière ; ce qui est une grande audace, certainement, aux yeux de ses contemporains ! Saint Paul veut dire la même chose quand il l’appelle le nouvel Adam.

            Deuxièmement, on trouve l’expression « Fils de l’homme » plus de quatre-vingts fois dans les évangiles, mais curieusement, toujours dans la bouche de Jésus : il est le seul à l’employer, personne d’autre ne lui attribue ce titre, on peut se demander pourquoi ; car le livre de Daniel était bien connu. Mais justement, s’il était bien connu, on ne pouvait certainement pas reconnaître ce titre à Jésus : d’abord, parce que le Fils de l’homme vient sur les nuées du ciel ; or Jésus ne venait pas du ciel... il venait comme tout le monde d’une famille bien humaine, d’un petit village de rien du tout, Nazareth... D’autre part, on savait que le Fils de l’homme n’était pas un individu isolé, mais un peuple, ce que Daniel appelait « le peuple des Saints du Très-Haut ». Les contemporains de Jésus n’étaient certainement pas tentés d’identifier Jésus de Nazareth, le charpentier, avec « le peuple des saints du Très-Haut » !... et encore moins avec l’humanité tout entière.

            Troisièmement, enfin, Jésus a apporté une modification de fond à la représentation classique du Fils de l’homme. Il reprend bien les termes du livre de Daniel (c’est-à-dire une image de victoire) « On verra le Fils de l’homme venir, entouré de nuées, dans la plénitude de la puissance et de la gloire. » (Mc 13, 26), mais il y ajoute tout un aspect de souffrance : (toujours chez Marc) « Il enseignait ses disciples et leur disait : Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront ... «  (Mc 9, 31).

            Après sa Résurrection, tout est devenu lumineux pour ses disciples : d’une part, il mérite bien ce titre de Fils de l’homme sur les nuées du ciel, lui qui est à la fois homme et Dieu ; d’autre part, Jésus est le premier-né de l’humanité nouvelle, la Tête, et il fait de nous un seul Corps : à la fin de l’histoire, nous serons tellement unis que nous serons avec lui comme « un seul homme » !... Avec lui, greffés sur lui, nous serons « le peuple des Saints du Très-Haut ».

            Alors nous découvrons la merveille à laquelle nous osons à peine croire : le « dessein bienveillant » de Dieu est de faire de nous un peuple de rois ...! C’était cela son projet, dès le début, lorsqu’il créait l’humanité. Le livre de la Genèse le disait déjà : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu Il le créa ; mâle et femelle Il les créa. Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds et prolifiques, remplissez la terre et dominez-la » (Gn 1, 27-28)

PSAUME  96 (97), 1-2, 4-5, 6.9

 

1          Le SEIGNEUR est roi ! Exulte la terre !     
Joie pour les îles sans nombre !

2          Ténèbre et nuée l'entourent,  
Justice et droit sont l'appui de son trône.           

4          Quand ses éclairs illuminèrent le monde,
            la terre le vit et s'affola ;
5          les montagnes fondaient comme cire,          
devant le maître de toute la terre.

6          Les cieux ont proclamé sa justice,    
et tous les peuples ont vu sa gloire.

9          Tu es, SEIGNEUR, le Très-Haut sur toute la terre : 
tu domines de haut tous les dieux.

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            Bien sûr, aujourd’hui, à la lumière de la Résurrection du Christ, quand nous disons « le Seigneur est roi », nous le pensons de Jésus-Christ. Mais ce psaume a d’abord été composé pour célébrer le Dieu d’Israël ; pour le moment, commençons donc par le méditer tel qu’il a été composé. « Le SEIGNEUR est roi ! » Dès les premiers mots de ce psaume, nous savons qu’il a été écrit pour honorer Dieu comme le seul roi, le roi devant lequel tous les roitelets de la terre doivent courber la tête! Dieu est le seul Dieu, le seul Seigneur, le seul roi... si les psaumes et toute la Bible y insistent tant, c’est que cela n’allait pas de soi ! La lutte contre l’idolâtrie a été le grand combat de la foi d’Israël. Nous lisons ici : « Tu domines de haut tous les dieux » et un autre verset dit : « À genoux devant lui, tous les dieux ! »

            Entendons-nous bien : ces phrases ne sont pas une reconnaissance qu’il y aurait d’autres dieux mais inférieurs !...  « Écoute, Israël, le SEIGNEUR notre Dieu est le Seigneur UN », c’est le premier article du credo juif. Des phrases comme « à genoux devant lui, tous les dieux » ou « tu domines de haut tous les dieux » sont parfaitement claires dans la mentalité biblique : un seul être au monde mérite qu’on se mette à genoux devant lui, c’est Dieu, le Dieu d’Israël, le seul Dieu. Toutes les génuflexions qu’on peut faire devant d’autres que Dieu ne sont que de l’idolâtrie. C’est bien d’ailleurs pour cela que Jésus a été condamné et exécuté : il a osé se prétendre Dieu lui-même ; c’est donc un blasphémateur et tout blasphémateur doit être retranché du peuple élu ; élu précisément pour annoncer au monde le Dieu unique.

            Il faut dire que tous les peuples alentour sont polythéistes. Même le Pharaon Akhénaton, vers 1350 av. J.-C, n’était pas réellement monothéiste. Et tout au long de l’histoire biblique, le peuple élu a  été en permanence au contact de peuples polythéistes, idolâtres. Et sa foi a chancelé plus d’une fois... À ce moment-là les prophètes comparaient Israël à une épouse infidèle ; ils la traitaient d’adultère, de prostituée... Mais aussi et en même temps, chaque fois, ils assuraient le peuple élu du pardon de Dieu.

            Une autre trace dans la Bible de cette lutte contre l’idolâtrie, ce sont toutes les ressources dont les écrivains disposent pour affirmer que Dieu est Unique. L’exemple le plus frappant en est peut-être le premier chapitre de toute la Bible, le premier récit de la Création dans le premier chapitre de la Genèse. Ce texte a été écrit par les prêtres pendant l’Exil à Babylone, donc au sixième siècle av. J.-C. À cette époque-là, à Babylone, on croit que le ciel est peuplé de dieux, rivaux entre eux, d’ailleurs, et ceux qui ont décidé de fabriquer l’homme ont bien l’intention d’en faire leur esclave : le bonheur de l’homme est le dernier de leurs soucis. La Création a été faite à partir des restes du cadavre d’une déesse monstrueuse et l’homme lui-même est un mélange : il est mortel, mais il renferme une parcelle divine qui provient du cadavre d’un dieu mauvais.

            Les prêtres d’Israël vont donc se démarquer très fort de ces représentations qui sont aux antipodes du projet de Dieu. Pour commencer, on va répéter que la Création n’est que bonne : pas de mélange monstrueux à partir du cadavre d’un dieu mauvais vaincu ; c’est pourquoi, génialement, on a inséré ce refrain « et Dieu vit que cela était bon ». Ensuite, pour bien affirmer qu’il n’y a qu’un dieu, sans équivoque possible, pour qu’on ne soit pas tenté d’honorer le soleil comme un dieu, ou la lune comme une déesse, on ne va même pas les nommer ; le texte dit : « Et Dieu fit les deux grands luminaires, le grand luminaire pour présider au jour et le petit luminaire pour présider à la nuit ». Ils sont réduits à leur fonction utilitaire : deux ampoules en somme. Les voilà remis à leur place, si l’on peut dire ! Et enfin et surtout,  Dieu crée l’homme à son image et à sa ressemblance et il en fait le roi de la Création : l’homme à l’image de Dieu, il fallait bien une Révélation pour qu’on puisse oser y croire !

Ici, dans ce psaume, une autre façon de marquer la grandeur unique de Dieu consiste à décrire de grands bouleversements cosmiques lorsqu’il apparaît : feu, éclairs, nuage, ténèbre, tremblements de terre : « Quand ses éclairs illuminèrent le monde, la terre le vit et s’affola ; les montagnes fondaient comme cire devant le Maître de toute la terre... » ; chaque fois qu’on rencontre une description de ce genre, c’est un rappel de la grande rencontre de Moïse avec Dieu sur le mont Sinaï.

            Enfin, encore une chose très intéressante dans ce psaume, la juxtaposition des deux parties de la première ligne : « Le SEIGNEUR est roi ! Exulte la terre ! »... Cela veut dire que la royauté de Dieu s’étend à toute la terre et cela pour le bonheur et l’exultation de toute la terre ! Une fois de plus, nous rencontrons cette note d’universalisme si importante dans la découverte biblique : « Les cieux ont proclamé sa justice, et tous les peuples ont vu sa gloire. » Pourquoi est-ce dit au passé ? Parce que, déjà, les peuples ont pu voir les merveilles que Dieu a accomplies pour son peuple. Mais on attend le Jour où la terre tout entière reconnaîtra enfin vraiment la justice de Dieu. Alors on pourra vraiment chanter : « Joie pour les îles sans nombre !... Tous les peuples ont vu sa gloire. » Dans d’autres versets qui, malheureusement, n’ont pas été retenus pour cette fête, c’est la notion de l’élection d’Israël qui est une fois de plus elle aussi réaffirmée : « Pour Sion qui entend, grande joie ! Les villes de Juda exultent devant tes jugements, SEIGNEUR ! » (verset 8). Ces deux aspects : élection d’Israël, et salut de l’humanité tout entière sont toujours liés dans les textes bibliques ; autre dimension très présente, elle aussi, la joie : parce que le projet de Dieu sur l’humanité est un projet de joie. Rappelez-vous, quand il eut achevé la Création, « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : voilà c’était très bon ! » (Gn 1, 31).

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Complément 

- Tout ceci ne paraît-il pas utopique lorsque l’actualité politique semble dénier tout espoir de paix et de joie ? C’est le moment ou jamais pour les croyants d’affirmer la volonté de Dieu de voir s’instaurer la paix et de croire contre toutes les apparences contraires que nous en avons les moyens...

Encore faudrait-il la désirer vraiment.

LECTURE DE LA DEUXIÈME LETTRE DE PIERRE  1, 16 - 19

 

            Frères,
16        Ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués
            que nous vous avons fait connaître la puissance
            et la venue de notre Seigneur Jésus Christ,
            mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur.
17        Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand,
            depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait :
            Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie.
18        Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue
            quand nous étions avec lui sur la montagne sainte.
19        Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ;
            vous faites bien de fixer votre attention sur elle,
            comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur
            jusqu’à ce que paraisse le jour
            et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

            La deuxième lettre de Pierre ressemble à un discours d'adieu : au moment de partir, celui qui s'en va rappelle les vérités fondamentales qui l'ont animé et donne des orientations pour l'avenir à ceux qui se sont rassemblés autour de son témoignage. Les versets qui nous sont proposés ici sont une introduction à l'ensemble de la lettre et en résument brièvement les principaux thèmes : premièrement, restez fermes dans la foi à Jésus-Christ, fils de Dieu ; deuxièmement, gardez-vous des faux prophètes. Tout ceci sans perdre de vue ce qui constitue l’horizon de la foi, à savoir l’espérance du retour du Christ.

            Premièrement, restez fermes dans la foi à Jésus-Christ, fils de Dieu : au moment de la naissance de Jésus, il ne serait venu à l’idée de personne que Dieu pût avoir un Fils ; le Dieu unique était solitaire. Quand Jean-Baptiste entend la voix du ciel qui désigne Jésus comme Fils, il traduit certainement Messie ; car, traditionnellement, le roi d’Israël recevait le titre de Fils de Dieu le jour de son sacre, avec la formule « Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. » (Ps 2, 7). Pour les Juifs croyants, se dire Fils de Dieu relevait soit du mensonge, soit de la prétention, voire du blasphème. C’est d’ailleurs l’un des motifs de la condamnation de Jésus (cf Mc 14, 64). Peu à peu, beaucoup plus tard, en méditant le mystère du Christ à la lumière de la Résurrection, les apôtres ont découvert cette vérité inattendue : Jésus est vraiment le Fils de Dieu, il est Dieu. L’événement de la Transfiguration leur apparaît désormais en pleine lumière : le Christ a « reçu du Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j’ai mis tout mon amour. » Or la gloire, dans tout l’Ancien Testament, est une prérogative de Dieu : par exemple dans les psaumes « Donnez (au sens de reconnaissez) au SEIGNEUR la gloire de son nom. » (Ps 28/29, 2). Pourtant, d’après Matthieu et Marc, la voix venue du ciel n’a pas dit autre chose à la Transfiguration qu’au Baptême ; ce qui diffère, c’est la gloire, justement, dont est nimbé Jésus à la Transfiguration : il est seul, sur la montagne, entouré seulement des deux plus hautes figures de l’Ancien Testament ; au Baptême, il était noyé dans la foule, mêlé au peuple des pécheurs. C’est le même Jésus que les disciples ont peu à peu appris à connaître, fils d’homme, assurément, mais aussi Fils de Dieu.

            Cette foi renouvelée n’est pourtant pas pour les disciples de Jésus une trahison de leur foi passée : aucun d’entre eux ne pense avoir changé de religion en reconnaissant en Jésus le Messie de Dieu tant attendu par leur peuple. Au contraire, en relisant les Écritures, ils découvrent que Jésus est bien celui qu’elles annonçaient. D’où la phrase de Pierre : « Ainsi se confirme pour nous la parole prophétique » et le conseil qu’il donne à ses lecteurs : « Vous faites bien de fixer votre attention sur elle, comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur » ; belle image : dans les ténèbres de l’humanité qui attend son sauveur, brille déjà la lumière des prophètes. Désormais les Chrétiens devront se remémorer sans cesse cette Parole qui annonçait Jésus.

Deuxièmement, dit Pierre, gardez-vous des faux prophètes. Visiblement, cette crainte n’était pas sans objet, car de nombreux passages du Nouveau Testament manifestent le même souci ; par exemple l’évangile de Matthieu : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous vêtus en brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mt 7, 15-16). Même chose apparemment dans l’entourage de Jean : « N’ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s’ils sont de Dieu ; car beaucoup de prophètes de mensonge se sont répandus dans le monde. » (1 Jn 4, 1) et de Paul : « L’Esprit le dit expressément : Dans les derniers temps, certains renieront la foi, s’attacheront à des esprits séducteurs et à des doctrines inspirées par les démons. » (1 Tm 4, 1)... « Viendra un temps, en effet, où certains ne supporteront plus la saine doctrine, mais, au gré de leurs propres désirs et l’oreille leur démangeant, s’entoureront de quantités de maîtres. Ils détourneront leurs oreilles de la vérité, vers les fables ils se retourneront. » (2 Tm 4, 3). Face à ces faux prophètes se dressent les témoins authentiques, ceux qui ont connu Jésus de Nazareth et ont, seuls, droit à la parole. Cette préoccupation de l’authenticité du témoignage est constante chez les premiers apôtres en général et chez Pierre en particulier. D’où les conditions avancées pour le choix du remplaçant de Judas : « Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a marché à notre tête, à commencer par le Baptême de Jean jusqu’au jour où il nous a été enlevé : il faut donc que l’un d’entre eux devienne avec nous témoin de sa Résurrection. » (Ac 1, 21). D’où également ici l’insistance de Pierre sur sa propre présence au moment de la Transfiguration : « Nous l’avons contemplé lui-même dans sa grandeur... Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. » C’est parce qu’ils ont été témoins de la venue du Fils de Dieu parmi les hommes que ses apôtres peuvent désormais en toute assurance attendre sa venue à la fin des temps « jusqu’à ce que paraisse le Jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ».

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU   17, 1-9

 

              En ce temps-là,
1            Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère,
              et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne.
2            Il fut transfiguré devant eux ;
              son visage devint brillant comme le soleil,
              et ses vêtements, blancs comme la lumière.
3            Voici que leur apparurent Moïse et Élie,
              qui s’entretenaient avec lui.
4            Pierre alors prit la parole et dit à Jésus :
              « Seigneur, il est bon que nous soyons ici !
              Si tu le veux,
              je vais dresser ici trois tentes,
              une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
5            Il parlait encore,
              lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre,
              et voici que, de la nuée, une voix disait :
              « Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
              en qui je trouve ma joie :
              écoutez-le ! »
6            Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre
              et furent saisis d’une grande crainte.
7            Jésus s’approcha, les toucha et leur dit :
              « Relevez-vous et soyez sans crainte ! »
8            Levant les yeux,
              ils ne virent plus personne,
              sinon lui, Jésus, seul.
9            En descendant de la montagne,
              Jésus leur donna cet ordre :
              « Ne parlez de cette vision à personne,
              avant que le Fils de l’homme
              soit ressuscité d’entre les morts. »
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              « Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère » : nous sommes là une fois de plus devant le mystère des choix de Dieu : c’est à Pierre que Jésus a dit tout récemment, à Césarée : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la Puissance de la mort n’aura pas de force contre elle » (Mt 16, 18). Mais Pierre, investi de cette mission capitale, au vrai sens du terme, n’est pas seul pour autant avec Jésus, il est accompagné des deux frères, Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée. 

              « Et Jésus les emmène à l’écart sur une haute montagne » : sur une haute montagne, Moïse avait eu la Révélation du Dieu de l’Alliance et avait reçu les tables de la Loi ; cette loi qui devait éduquer progressivement le peuple de l’Alliance à vivre dans l’amour de Dieu et des frères. Sur la même montagne, Élie avait eu la Révélation du Dieu de tendresse dans la brise légère... Moïse et Élie, les deux colonnes de l’Ancien Testament ...

              Sur la haute montagne de la Transfiguration, Pierre, Jacques et Jean, les colonnes de l’Église, ont la Révélation du Dieu de tendresse incarné en Jésus : « Celui-ci  est  mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir ». Et cette révélation leur est accordée pour affermir leur foi avant la tourmente de la Passion.

               Pierre écrira plus tard : « Ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur. Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique, lui parvint une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie. Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. (2 P 1, 16-18).

                    Cette expression « mon Fils bien-aimé, en qui je touve ma joie. Écoutez-le » désigne Jésus comme le Messie : pour des oreilles juives, cette simple phrase est une triple allusion à l’Ancien Testament ; car elle évoque trois textes très différents, mais qui étaient dans toutes les mémoires ; d’autant plus que l’attente était vive au moment de la venue de Jésus et que les hypothèses allaient bon train : on en a la preuve dans les nombreuses questions qui sont posées à Jésus dans les évangiles.

               « Fils », c’était le titre qui était donné habituellement au roi et l’on attendait le Messie sous les traits d’un roi descendant de David, et qui régnerait enfin sur le trône de Jérusalem, qui n’avait plus de roi depuis bien longtemps. « Mon bien-aimé, en qui je touve ma joie », évoquait un tout autre contexte : il s’agit des « Chants du Serviteur » du livre d’Isaïe ; c’était dire que Jésus est le Messie, non plus à la manière d’un roi, mais d’un Serviteur, au sens d’Isaïe (Is 42,1). « Écoutez-le », c’était encore autre chose, c’était dire que Jésus est le Messie-Prophète au sens où Moïse, dans le livre du Deutéronome, avait annoncé au peuple « C’est un prophète comme moi que le Seigneur ton Dieu te suscitera du milieu de toi, d’entre tes frères ; c’est lui que vous écouterez » (Dt 18, 15).

               « Dressons trois tentes » : cette phrase de Pierre suggère que l’épisode de la Transfiguration a peut-être eu lieu lors de la Fête des Tentes ou au moins dans l’ambiance de la fête des Tentes... cette fête était célébrée en mémoire de la traversée du désert pendant l’Exode, et de l’Alliance conclue avec Dieu dans la ferveur de ce que les prophètes appelleront plus tard les fiançailles du peuple avec le Dieu de tendresse et de fidélité ; pendant cette fête, on vivait sous des tentes pendant huit jours... Et on attendait, on implorait une nouvelle manifestation de Dieu qui se réaliserait par l’arrivée du Messie ; et pendant la durée de la fête, de nombreuses célébrations, de nombreux psaumes célébraient les promesses messianiques et imploraient Dieu de hâter sa venue.

               Sur la montagne de la Transfiguration, les trois apôtres se trouvent tout d’un coup devant cette révélation : rien d’étonnant qu’ils soient saisis de la crainte qui prend tout homme devant la manifestation du Dieu Saint ; on n’est pas surpris non plus que Jésus les relève et les rassure : déjà l’Ancien Testament a révélé au peuple de l’Alliance que le Dieu très saint est le Dieu tout proche de l’homme et que la peur n’est pas de mise.

               Mais cette révélation du mystère du Messie, sous tous ses aspects, n’est pas encore à la portée de tous ; Jésus leur donne l’ordre de ne rien raconter pour l’instant, « avant que le Fils de l’Homme soit ressuscité d’entre les morts ». En disant cette dernière phrase, Jésus confirme cette révélation que les trois disciples viennent d’avoir ; il est vraiment le Messie que le prophète Daniel voyait sous les traits d’un homme, venant sur les nuées du ciel : « Je regardais dans les visions de la nuit, et voici qu’avec les nuées du ciel venait comme un fils d’homme... Et il lui fut donné souveraineté, gloire et royauté ... Et sa royauté ne sera jamais détruite » (Dn 7, 13-14). 

               Au passage, n’oublions pas que le même Daniel présente le fils de l’homme non pas comme un individu solitaire, mais comme un peuple, qu’il appelle « le peuple des saints du Très-Haut »                   

               La réalisation est encore plus belle que la prophétie : en Jésus, l’Homme-Dieu, c’est l’humanité tout entière qui recevra cette royauté éternelle et sera éternellement transfigurée. Mais Jésus a bien dit «  Ne dites rien à personne avant la Résurrection... » C’est seulement après la Résurrection de Jésus que les apôtres seront capables d’en être les témoins.

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Compléments

- Verset 1 : Le texte grec commence par l’expression « Six jours après » qui confirme le lien supposé avec la fête des Tentes. Cela voudrait dire : « Six jours après le Yom Kippour », le jour du Grand Pardon.

- Verset 3 : Pourquoi Moïse et Élie ? Les deux mêmes qui ont eu la révélation du Père sur le Sinaï ont ici la révélation du Fils. La mosaïque de la basilique de la Transfiguration au Monastère Sainte-Catherine dans le Sinaï confirme cette interprétation : dans cette mosaïque, Moïse est représenté déchaussé, ses sandales délacées à côté de lui : il s’est déchaussé comme devant le buisson ardent (Ex 3).

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