empereur du Japon
1566
le sultan Soliman II meurt à Szigervar a, en Hongrie. Il avait 71 ans. Sous son sultanat, l'empire ottoman eût sa plus grande expansion (du Maroc à la Perse, et des murs, non vaincus, de Vienne, à l'océan Indien). Sa capitale était Constantinople, conquise par voie de terre, le 29 mai 1453, 113 ans plus tôt, par les janissaires de Mehmet II.
Ce port avait été fondé en 667 avant Jésus-Christ par Byzas de Mégare. En 330 après Jésus-Christ, l'empereur romain Constantin Ier – le Grand – en fait la Nouvelle Rome, qui deviendra Constantinoupolis à sa mort, puis après plus des 1000 ans de l'empire romain d'Orient puis de l'empire byzantin, l'Istanbul des Turcs, et la capitale de l'empire ottoman, presque dix huit siècles après sa fondation par les Grecs.
Soliman II avait succédé, le 20 septembre 1520, à son père Selim Ier le cruel. Le nouveau sultan avait 25 ans.
Le 20 décembre 1522, après un siège de cinq mois, après une capitulation honorable, les janissaires occupent le fort de Rhodes, des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Après avoir été chevaliers de Rhodes, ils deviendront les chevaliers de Malte, île que leur donnera Charles Quint en 1530.
Au nord des Balkans, et en Europe centrale, le nouvel ennemi des Turcs est l'empereur Charles Quint, qui laisse à son frère le prince Ferdinand Ier, ses possessions autrichiennes, que ce dernier agrandira par mariage, de la Bohême et de la Hongrie. Ce sera là le nouveau rempart chrétien contre les conquêtes turques.
Le roi de France, chrétien catholique, François Ier, lui aussi ennemi du Charles Quint, fait alors alliance avec Soliman II, espérant que les janissaires musulmans prendront à revers leur ennemi commun, pourtant chrétien.
Soliman II attaque alors là Hongrie et écrase les Hongrois et les Bohémiens, le 28 août 1526, à la bataille de Mohacs. Le roi Louis II, beau-frère de Charles Quint, se noie dans le Danube en tentant de fuir.
Le 27 septembre 1529, les janissaires de Soliman II, soutenus par le voèvode de Transylvanie, Jean Zapolya, ennemi de Ferdinand de Habsbourg assiègent, sans succès, Vienne, la capitale autrichienne. Les Viennois, et la garnison de 20 000 soldats ne céderont pas.
Soliman II se tourna alors contre la Perse. Les janissaires vont conquérir, en 1534, l'Azerbaïdjan, Tabriz et surtout Bagdad. Pendant ce temps, les corsaires Barberousse, dont le père gréco-italiote de Sicile s'était installé à Mytilène et était devenu mahométan, mènent une guerre de course et se livrent à la piraterie en Méditerranée occidentale, combattant les Espagnols, et prenant Alger, le grand marché d'esclaves chrétiens.
En 1536, est signé le traité des Capitulations. Les Français de l'empire ottoman jouiront d'un statut libéral et protégé, bien que chrétiens. Ce traité durera jusqu'en 1908. Dès Capitulation seront obtenues en 1580 pour les Anglais, en 1609 pour les Hollandais et en 1615 pour les Autrichiens.
En 1540, les Turcs, déjà maître du Péloponnèse, prennent Nauplie, qui sera la première capitale du jeune état grec 85 ansplustard. Les Turcs occupèrent Buda, sur le Danube en 1541.
Soliman II avait pour épouse une esclave ruthène, Roxelane, intrigante qui réussit à être la seule épouse légitime du sultan. Elle le poussera à mettre à mort Ibrahim pacha qui lui fut toujours un ami fidèle et un collaborateur efficace. Soliman II en viendra à accepter de faire tuer son propre fils aîné, que lui donna une favorite précédente, Moustapha.
À la mort de Soliman II, montera sur le trône un de ses autres de ses fils, qui fit exécuter ses frères, et qui méritera le surnom d'ivrogne. Il prendra Chypre aux Vénitiens en 1571. La même année sa flotte sera vaincue à Lépante. Il reprendra Tunis aux Espagnols en 1574.
seigneur de Beaulieu, de Longjumeau et de Chilly, homme politique français, secrétaire d'État de la Maison du roi (ou Secrétaire du roi) sous Henri III, Henri IV et Louis XIII
Louis Philippe d'Orléans, dit « Philippe-Égalité »
impératrice de Russie
Rois de France
Charles X
(château de Versailles, 9 octobre 1757
Görz, Empire d'Autriche, 6 novembre 1836 à Goritz
roi de France et coprince d'Andorre de 1824 à 1830.
Il est le souverain français qui est parvenu à l'âge le plus avancé, 79 ans.
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Jeunesse
Petit-fils de Louis XV, roi de France et de Navarre, Charles-Philippe est le cinquième fils du dauphin Louis-Ferdinand et de son épouse, la dauphine, née Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767). L'enfant est le plus jeune frère du roi Louis XVI alors duc de Berry et du comte de Provence, futur Louis XVIII . Deux filles le suivront Marie-Adélaïde-Clotilde, future Reine de Sardaigne et Élisabeth, victime de la terreur révolutionnaire.
Il est d'abord titré « petit-fils de France » et comte d'Artois (en mémoire de Robert de France, comte d'Artois, frère de saint Louis), mais le choix de ce titre serait également lié aux conséquences de la tentative d'assassinat menée par Damiens contre Louis XV[1]. Il est baptisé le 22 octobre 1763 avec les prénoms Charles Philippe. Sa marraine est sa tante Sophie-Philippine de France, et son parrain le roi Charles III d'Espagne (ce qui explique le choix de ses prénoms).
Mariage et famille
Il épouse le 16 novembre 1773 Marie Thérèse de Sardaigne (1756-1805), dont il a deux fils, Louis-Antoine, le duc d'Angoulême (futur dauphin) et Charles Ferdinand, le duc de Berry, et deux filles mortes en bas âge : Sophie (1776-1785) et Marie-Thérèse (1783)
En 1772, âgé de 15 ans, il est colonel général des Suisses et Grisons.
Il assiste au sacre de son frère Louis XVI en 1775, où il représente le duc de Normandie, pair du Royaume. Il est également apanagé des duchés d'Angoulême et de Mercoeur.
Son grand amour : Louise d'Esparbès de Lussan
Dans sa jeunesse, c'est un grand amateur de jolies femmes, auquel peu résistent. À un certain moment il s’attache durablement à Madame de Polastron, née Louise d'Esparbès de Lussan, épouse de Denis de Polastron (°1758 - †1821), demi-frère de Yolande de Polastron. Cette liaison ne donne aucune descendance au comte d’Artois.
Louise d'Esparbès de Lussan devenue par son mariage Madame de Polastron se trouve donc être la belle-sœur de Yolande de Polastron, comtesse de Polignac, gouvernante des Enfants de France, amie de la reine Marie-Antoinette. Ami de cette dernière, le comte d'Artois se rend comme elle impopulaire par ses dépenses inconsidérées, et le public leur attribue une liaison, à tort sans doute.
Denis de Polastron, le mari de Louise, embrasse la carrière militaire, et combat lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique, durant laquelle il est nommé Colonel dans le régiment de La Fayette. Il meurt à l'âge de 63 ans en 1821.
Louise d'Esparbès de Lussan meurt précocement de la tuberculose en 1804 à l'âge de 39 ans. Le comte d'Artois est très affligé par cette disparition, car il en a été réellement amoureux. On peut même dire que Louise a été l'un des grands amours de sa vie, sinon le seul qui ait eu une véritable importance. Il est tellement marqué par ce deuil qu'il décide de prononcer un vœu de chasteté perpétuelle et de renforcer ses convictions religieuses au point de devenir un véritable dévot. Sa vie privée devient entièrement irréprochable. Peu de temps après, il se rapproche du courant ultramontain de l'Église catholique de France dont il soutient avec enthousiasme l'influence.
Ses fils
Sa préférence va à son plus jeune fils, Charles Ferdinand, duc de Berry, qui lui ressemble beaucoup, au physique comme au moral. L’aîné, Louis Antoine, duc d'Angoulême, au contraire, est timide et souffre de problèmes d’impuissance et de tics nerveux.
La carrière politique
Bon vivant et léger, il entraîne dans un tourbillon de fêtes mondaines sa belle-sœur, la reine Marie-Antoinette. Il acquiert le château de Maisons où il s'en va chasser en joyeuse et galante compagnie dont fait partie la jeune vicomtesse de Beauharnais...
Il commence à s’intéresser à la politique avec la première grande crise de la monarchie, en 1786, après laquelle il prend la tête de la faction réactionnaire à la cour de Louis XVI. Charles accepte la suppression des privilèges financiers de l'aristocratie, mais non la réduction des privilèges sociaux dont jouissent l'Église et la noblesse. Il pense qu’on peut réformer les finances de la France sans renverser la monarchie. Selon ses propres mots, le temps est venu de réparer mais non de démolir.
Il suscite la colère du tiers état en s’opposant à toute initiative d'accroître son droit de vote en 1789, amenant son frère à l’accuser d’être « plus royaliste que le roi »
En liaison avec le baron de Breteuil, il noue des alliances politiques pour chasser Necker. Ce plan échoue quand Charles essaie de le faire renvoyer le 11 juillet, sans que Breteuil soit au courant, beaucoup plus tôt que prévu à l’origine. C'est le début d’une brouille qui se change en haine réciproque.
Tombeaux de Charles X et de Louis XIX à Kostanjevica - rappel à Dieu du dernier Roi de France ayant reçu l'onction sainte à Reims, Sa Majesté le Roi Charles X
- (+ 6 novembre 1836)
Inscriptions placées sur les tombes de Charles X
Ci-gît très haut, très puissant et très excellent
prince Charles, dixième du nom,
par la grâce de Dieu
roi de France et de Navarre,
mort à Goritz le six novembre mil huit cent trente-six, âgé de soixante-dix-neuf et vingt-huit joursÀ la mort de Charles X, l'effet de la double abdication du 2 août 1830 aurait dû conduire à la proclamation de son petit-fils, le duc de Bordeaux, sous le nom de Henri V. Pourtant, le fils aîné de Charles X, le dauphin Louis Antoine, signe une proclamation dans laquelle, tout en confirmant sa renonciation de 1830, il déclare que « dans les circonstances actuelles », l'intérêt de son neveu exige qu'il soit « chef de la maison de France » et investi de l'autorité royale, sous le nom de « Louis XIX » et avec le titre de courtoisie de « comte de Marnes », jusqu'au jour où « la monarchie légitime sera rétablie » : il transmettrait alors la couronne à son neveu.
Cette subtilité s'explique par le fait que, la mort de Charles X investissant ipso facto le dauphin de la royauté, il suffit de notifier le décès aux cours européennes pour notifier également l'élévation de Louis XIX. En revanche, la reconnaissance de l'accession au trône d'Henri V implique la notification de la double abdication de 1830, dont on peut redouter que les cours refusent de la recevoir dès lors qu'elles ont toutes reconnu la monarchie de Juillet.
Un descendant de Charles X règne de nos jours : le grand-duc Henri de Luxembourg. En effet, son grand-père, Félix de Bourbon-Parme, époux de Charlotte de Luxembourg, a pour grand-mère Louise d'Artois, fille du duc de Berry et petite-fille de Charles X.
1925
Khải Định
empereur du Viêt Nam.
S.A.S Emmanuel de Croÿ, Prince de Croy et de Solre
(Emmanuel Marie Joseph Pierre Gérard de Croÿ)
naquit à Rumillies le 24 avril 1908.
Il fut nommé gouverneur de la province de Namur.
Il mourut à Bruxelles le 6 novembre 1997 à l'âge de 89 ans
Parents
Charles, prince de Croÿ 1869-1943
Mathilde, comtesse de Robiano 1868-1946
Il épousa religieusement à Rumillies le 7 août et civilement à Overijse le 12 août 1944 Nicole de Manix de Sainte- Aldegonde, Comtesse de Marnix de Sainte-Aldegonde (née à Overijse le 25 juin 1919), fille de Jean, Comte de Marnix de Sainte-Aldegonde, et de Thérèse, Comtesse d'Oultremont.
Ils ont 4 enfants dont:
- S.A.S Isabelle-Gabrielle-Emmanuelle-Mathilde-Jeanne-Gaétane-Ghislaine de Croÿ, Princesse de Croÿ et de Solre, née à Etterbeek le 4 juillet 1945. Elle épousa religieusement à Kraainem le 1er mars et civilement à Rumillies le 14 mars 1968 Wolfgang, Comte d'Ursel (né à Grez-Dolceau le 1 mars 1936) avocat, fils de Gérard, Comte d'Ursel, et d'Anne-Marie Pilleurs de Budingen.
- S.A.S Marie-Gabrielle-Gaétane-Thérése-Nicole-Ghislaine de Croÿ, Princesse de Croÿ et de Solre, née à Rumillies le 4 décembre 1946. Elle fit ses études à l'université de Louvain et est docteur en théologie. Elle épousa le 3 septembre 1971, Adrien, Prince de Merode (né à Working, Surrey, Angleterre, le 16 avril 1946), fils de François, Prince de Merode, et d'Alexandra Klinenberger.
- S.A.S Guillaume-Gabriel-Joseph-Juste-Pierre-Gaétan-Marie-Ghislainde Croÿ, Prince de Croÿ et de Solre, né à Rumillies le 10 avril 1950. Il est licencié en droit et dirige l'exploitation familiale. Il épousa à Venise le 16 décembre 1989 Isabelle, Comtesse de Collalto et San Salvatore (née à Franclort-sur-le Main, Allemagne fédérale, le 26 avril 1960) interprète au sein de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.) fille de Manfred, 7éme Prince de Collalto et San Salvatore et de Maria de la Trinitad Castillo y Moreno, des marquis de Jura Real, Marquis de Castro de Torres.
- S.A.S Charles-Louis-Gabriel-Joseph-Gaétan-Marie-Ghislain de Croÿ, Prince de Croÿ et de Solre, né à Rumillies le 17 juin 1951.
Sans alliance actuelle.