Le 20 novembre est le 324ejour de l'année
(325e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
Il reste 41 jours avant la fin de l'année.
C'était le jour du rouleau, 30e jour du mois de Brumaire dans le calendrier républicain françaisSigne du zodiaque : 29e jour du Scorpion.
Célébrations
- Journée internationale des droits de l'enfant
- Journée de l'industrialisation de l'Afrique
- Journée du souvenir trans (T-DoR), en mémoire des violences faites aux personnes trans' et intersexes (voir Transgender Day of Remembrance en anglais)
- Belgique : Saint-Verhaegen, jour de fête pour les étudiants de l'Université libre de Bruxelles et de la Vrije Universiteit Brussel
- Christianisme :
- Dans le lectionnaire de Jérusalem, station dans la Fondation de Justinien, dédicace de l'église (en 543), lectures de Héb. 3, 1-6; Mt. 16, 13 ss.
Martyrologe pour le vingtième jour de novembre
A Césarée de Palestine, en 306, saint Agapios, martyr, qui fut livré aux
ours dans l'amphithéâtre.
Dans la première moitié du VIe siècle, saint Silvestre, évêque, qui se
dévoua pendant quarante-deux ans au service de l'Église de Châlon-
sur-Saône.
A Constantinople, en 842, le trépas de saint Grégoire le Décapolite.
Tout pénétré des Saintes Écritures, il servit l'Église par la défense du
culte des saintes images et par son rayonnement spirituel.
L'an 870, la mort sanglante de saint Edmond, roi d'Est-Anglie.
Lors d'une bataille livrée contre les envahisseurs danois, saint
Edmond fut vaincu et tué.
Dès sa mort, il fut considéré comme martyr.
Un monastère prit son nom au xie siècle, contribuant ainsi à répandre
son culte.
En 1022, saint Bernward, évêque de Hildesheim.
Il secourut son peuple menacé par une invasion slave.
Grand bienfaiteur des monastères, il voulut mourir revêtu de l'habit
monastique et fut inhumé dans la crypte de l'église abbatiale qu'il
venait de consacrer.
En 1439, en Italie, le bienheureux Ambroise Traversari.
A l'âge de quatorze ans il entra chez les Camaldules de Florence.
Devenu abbé général de l'Ordre, il en fut le réformatur.
Habile helléniste, il fut aussi bien un grand homme d'Église qu'un
grand savant.
Et encore ailleurs, beaucoup d'autres saints et bienheureux.
- Edmond (°840 - †870), Edmond d'Est-Anglie ou Edme, roi d'Est-Anglie, perdit une bataille contre les Danois et préféra mourir plutôt que d'accepter leurs conditions contraires à sa religion.
Bonne fête aux :
- Edmond, au calendrier civil 2009, et ses dérivés : Aymond, Desmond, Edma, Edme, Edmé, Edmée, Edmund, etc.
Et aussi aux :
Diptyque de Wilton (tempera sur bois, entre 1395 et 1399, détail), Richard II d'Angleterre et ses sains patrons, sur la gauche saint Edmond, 1395
ou saint Edme.
http://www.stedmundsbury.gov.uk/sebc/visit/stedmund.cfm
Dans le Norfolk en Angleterre, l’an 870, saint Edmond, martyr.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edmond_d%27Est-Anglie
Saint Adventeur (+ 297)
martyr avec saint Octave et saint Soluteur à Turin dont ils sont les saints patrons. La légende leur donna pour compagnons les martyrs de la Légion thébéenne, originaires de la Haute-Egypte et qui furent martyrs dans le Valais suisse.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_de_Turin
Saint Agape (+ 306)
Martyr à Césarée de Palestine, il fut condamné à périr noyé en mer.
Saint Ambroise Traversari Abbé général des Camaldules (+ 1439)
Florentin, il fit ses études à Venise et est caractéristique des érudits de la Renaissance italienne, écrivant surtout en grec, adonné aux sciences et fort savant dans la théologie. A 24 ans, il entre dans la vie religieuse chez les Pères Camaldules de Sainte-Marie des Anges de Florence où il constitua une importante bibliothèque. Il fut élu abbé général de son Ordre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camaldules
Saints Ampèle et Caïus (+ v. 302)
martyrs à Messine au temps de l'empereur Dioclétien. De leur vie, nous ne connaissons que leur mort glorieuse.
Saint Apothème (+ 389)
Evêque d'Angers d'origine grecque. Il serait venu pour se sanctifier dans la solitude sous la conduite de saint Martin. Le temps a détruit jusqu'au dernier souvenir de sa vie.
Saint Autbode (+ 690)
ou Aubeu
Missionnaire venu d'Irlande, il prêcha l'Evangile dans l'Artois et la Picardie. Il s'endormit dans le Seigneur alors qu'il se trouvait à Laon.
Le service Communication diocèse d'Arras communique:
"après recherche aux archives, le saint patron de l'église de Wancourt est saint Aubode, orthographe d'origine Autbode, missionnaire irlandais"
http://catholique-arras.cef.fr/
Un internaute nous signale:
"Othbodus ou Autbode ou Obode dans le Pas-de-Calais, saint Aubeu à Laon puis Aubeu en Thierache, est cité dans livre d'Eglise du diocese de Soissons, supervisé par le cardinal Morlot, à la date du 20 Novembre, il est mentionné comme confesseur non pontife, cela commence par 'beati othbodi'; ses reliques sont encore visibles en Thierache, dans une église dont la paroisse s'appelle Saint Aubeu."
Saint Bernward Evêque d'Hildesheim (+ 1022)
Statue de Bernouard devant la Cathédrale d'Hildesheim
Evêque d'Hildesheim, dans le Hanovre. Il secourut son peuple menacé par une invasion des Slaves et développa les sciences et les arts dans les monastères de son diocèse.
À Hildesheim en Saxe, l’an 1023, saint Bernward, évêque, qui défendit son peuple des incursions slaves et normandes, restaura, grâce à plusieurs synodes, la disciplne du clergé et favorisa la vie monastique.
Autre biographie:
St-Bernward de Hildesheim D’origine saxonne, il devient orphelin alors qu’il est encore très jeune et il est élevé par son oncle Folkmar, le futur évêque d’Utrecht. Après avoir complété ses études, il est ordonné prêtre par Saint-Willigis, l’archevêque de Mayence, qui réussit à obtenir pour lui un poste de précepteur auprès du jeune prince Otton III, le futur empereur. En 993, il succède à Gerdag comme évêque d’Hildesheim (Allemagne), mais son épiscopat est troublé par plusieurs problèmes politiques et ecclésiastiques, de même que par un conflit qui l’oppose à Willigis à propos de l’abbaye de Gandersheim. Amoureux des arts, il consacre une bonne partie de son temps à la sculpture, la peinture et le travail du bronze (960-1022) Saint-Bernward est le patron des architectes, des orfèvres, des peintres et des sculpteurs.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernward_d%27Hildesheim
Saint Crispin evêque et martyr d'Ecija (4ème s.)
Evêque en Andalousie, il fut décapité lors de la persécution décidée par l'empereur Maximilien Hercule. Il a son office propre dans la liturgie mozarabe.
Dans la cité d’Ecija en Espagne, saint Crispin, évêque et martyr.
Saint Cyprien abbé de Calami (+ v. 1190)
Il garda fidèlement les statuts et les exemples des moines orientaux , et se montra sévère pour lui, généreux pour les pauvres et bon conseiller pour tous en Calabre.
Saint Dasios Soldat romain, martyr (+ 303)
A Silistria en Bulgarie. Il fut le martyr d'une cruelle tradition militaire romaine. Au jour de la fête du dieu Cronos, l'un des sacrifices consistait à lui immoler un jeune militaire, tiré au sort, et qui, paré des plus beaux vêtements, se voyait accorder tout ce qu'il demandait avant d'être mis à mort. Dasios avait été tiré au sort et il demanda seulement de mourir en chrétien. On accéda à son désir puisqu'on le tortura le plus cruellement possible.
À Dorostore en Mésie, saint Dasius, martyr.
Saint Eudon (+ v. 760)
Fondateur d'un monastère dans le Velay, il avait reçu auparavant toute sa formation à Lérins, dans le souci de ne pas dévier des observances monastiques.
Saint Eustathe (+ 300)
et ses deux frères, Thespessios et Anatole, martyrs en Galatie. Fils de parents païens, ils se convertirent à la foi chrétienne. La persécution faisait rage et ils furent arrêtés bientôt. Condamnés à être décapités, ils moururent en paix avant que la sentence soit exécutée.
Saint Félix de Valois Ermite (+ 1212)
Saint Félix de Valois (Homole, Bohême orientale)
Né dans une famille princière, il partit à la Croisade avec le roi de France Louis VII. Au retour, il se fit ermite dans la forêt de Cerfroi et c'est là que sa vie changea du tout au tout. Il reçut la visite de saint Jean de Matha, le fondateur des Trinitaires, Ordre dont le but était de racheter les chrétiens captifs.
Jusque là tout est authentique, mais les Trinitaires parisiens obtinrent du Pape l'approbation de l'existence d'un saint Félix de Valois aidés en cela par Louis XIV, et les détails ne manquèrent pas pour en célébrer la sainteté. Une sainteté réelle sans doute, mais Paul VI rétablit la vérité en 1970, quant aux faits et gestes de saint Félix. Le culte des deux fondateurs est maintenu pour les Eglises locales et non plus pour l'Eglise universelle.
À Cerfroid sur le territoire de Meaux, au XIIe ou XIIIe siècle, saint Félix de Valois, ermite, qui aurait été le compagnon de saint Jean de Matha dans la fondation des l’Ordre des la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs. (martyrologe romain - 4 novembre)
Autre biographie:
Félix été le fils du comte Hugues de Vermandois et de Valois et de son épouse Aliénor de Champagne, tous deux descendants des rois de France. Baptisé sous le prénom de Hugues, comme son père, il aurait passé sa jeunesse à Clairvaux puis serait parti en croisade à l’âge de 20 ans. Il aurait ensuite été ordonné prêtre puis serait revenu en France un empruntant un faux nom (Félix) et se serait installé comme ermite dans un lieu retiré du Vermandois (Aisne actuelle). Il aurait alors fait la connaissance de Saint-Jean de Matha avec qui il aurait passé plusieurs années. Ensemble, ils auraient eu la vision d’un cerf qui portait au centre de ses bois une croix rouge et bleue, ce qui les aurait incités à fonder l’Ordre de la Très Sainte Trinité et des Captifs, plus connu sous le nom d’Ordre des Trinitaires et ayant pour vocation de racheter les prisonniers capturés au cours des croisades. Et en hommage cerf qui venait s’y rafraîchir, le lieu aurait été nommé Cerfroid (1127-1212)
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_de_Valois
Saint François-Xavier Can Martyr au Tonkin (+ 1837)
"François-Xavier Cân, catéchiste tonkinois sur le point d’être ordonné prêtre, est arrêté au cours d’une mission dont Monseigneur Pierre Retord l’a chargé, condamné à mort puis exécuté par strangulation."
Source: salle des martyrs des Missions Etrangères de Paris.
À Hanoï au Tonkin, en 1837, saint François-Xavier Can, martyr. Catéchiste, il fut étranglé et décapité pour la foi sous l’empereur Minh Mang.
http://128.mepasie.net/martyre-de-saint-francois-xavier-can-20-novembre-1837-vietnam.fr-fr.3.113.content.htm
Saint Grégoire le Décapolite Moine à Thessalonique et à Constantinople (+ 842)
A l'époque iconoclaste, il entreprit d'encourager les défenseurs du culte des saintes icônes par son enseignement. Empêché d'entrer dans la capitale byzantine, il se rend à Thessalonique, à Corinthe, à Reggio-de-Calabre, à Rome, à Syracuse en Sicile. Il servit ainsi l'Eglise par la défense du culte des saintes Images et par son rayonnement spirituel. Il meurt à Constantinople où il put revenir, avant de voir le triomphe de l'Orthodoxie.
À Constantinople, en 842, saint Grégoire le Décapolite, moine, qui professa d’abord la vie cénobitique, puis celle d’anachorète, se fit pèlerin, enfin séjourna longtemps à Constantinople, où il lutta avec beaucoup de vigueur pour la défense des saintes images.
Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsnovembre/nov20.html
Saint Hippolyte Evêque de Belley dans le Bugey (Franche-Comté) (+ v. 769)
Moine à Condat, actuellement Saint-Claude dans le Jura, il fut un évêque " attentif aux pauvres, visitant les ladreries (léproseries), les hôpitaux et les prisons ". En cela il fut aidé par les libéralités de Pépin le Bref. Vers la fin de sa vie, il se retira à Condat pour retrouver la paix monastique.
Dans le Jura, après 772, saint Hippolyte, abbé de Saint-Oyend et évêque de Belley.
Bienheureux Libérat Weiss (1675 - 1716)
et ses compagnons martyrs franciscains en Ethiopie, Samuel Marzorati et Michel Pie Fasoli. Ils furent béatifiés en 1988.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lib%C3%A9rat
Bienheureux Marie, Angèle et leurs compagnes vierges et martyres (+ 1936)
Marie des Miracles Ortello Gimero, de l’Ordre des Clarisses capucines, à Picadero de Paterna, Angèle de saint-Joseph (Françoise Loret Marti) et quatorze compagnes, près de Valence en Espagne, la première était supérieure générale et les autres religieuses de la Congrégation de la Doctrine chrétienne; toutes victimes de la persécution religieuse au cours de la guerre civile.
Bienheureuse Marie-Fortunata Viti moniale bénédictine (+ 1922)
Analphabète, elle perdit sa mère très jeune et eut la charge d'une nombreuse famille. A 24 ans, en 1851, elle entra comme soeur converse à l'abbaye de Saint-Marie de Franconi. Elle était un exemple de la vie monastique, et, par sa joie et son amour du travail, elle répandit autour d'elle la paix et la charité. Elle fut béatifiée en 1967 comme témoignage que la science de la vie spirituelle est plus grande que les sciences intellectuelles.
À Veroli dans le Latium, en 1922, la bienheureuse Marie-Fortunée (Anne-Félice Viti), moniale bénédictine. Pendant presque tout le cours de sa longue vie, elle s’occupa de la lingerie du monastère, attentive à observer de tout son cœur les seuls préceptes de la Règle.
Bienheureux Martyrs du Mexique martyrs du Mexique (1927-1928), laïcs
Joseph Anaclet Gonzales Flores et 8 compagnons.
Béatifiés le 20 novembre 2005, cérémonie présidée à la cathédrale de Guadalajara par le Card José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les Saints.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/calendar/ns_lit_doc_20050101_calendar_fr.html
Le 20 novembre 2005, après l'Angélus, Benoît XVI a salué les évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs qui ont participé en ce dimanche au stade Jalisco de Guadalajara (Mexique) à la béatification de treize martyrs de la persécution religieuse du siècle dernier dans ce pays. Trois d'entre eux étaient prêtres et dix laïcs. Le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, a présidé la cérémonie.
Après avoir rappelé le nom de ces martyrs, Anacleto González Flores et sept compagnons, José Trinidad Rangel, Andrés Solá Molist, Leonardo Pérez, Darío Acosta Zurita et José Sánchez del Rio, âgé de 14 ans, le Pape a réaffirmé qu'ils "ont affronté le martyre pour défendre leur foi chrétienne".
"En ce jour, fête du Christ-Roi, qu'ils ont invoqué au moment suprême de lui donner leur vie -a affirmé le Pape- les nouveaux bienheureux sont pour nous un exemple permanent et un encouragement à donner un témoignage cohérent de notre propre foi dans la société actuelle".
Source (VIS 051121 (330)
Le bienheureux José Luis Sanchez del Rio mérite une mention spéciale; fervent apôtre au milieu des enfants de son village. Malgré sa jeunesse, il est accepté en 1927 dans les rangs des cristeros où il continue son apostolat et meurt martyr, n’ayant pas encore 15 ans.
(source: abbaye saint Benoît)
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0734.htm
Saint Nersès et ses compagnons, martyrs en Perse (+ 343)
avec son disciple saint Joseph, il confessa la foi en Jésus-Christ au temps du roi perse Sapor. " Je n'ôterai pas ma foi en celui qui se fie en moi, pour adorer le soleil qu'il a créé. "
Saints Octave, Soluteur et Adventeur Soldats et martyrs (+ 297)
Soldats de la légende de la Légion Thébéenne, massacrés à cause de leur foi chrétienne, sous Maximien.
Patrons de la ville de Turin.
À Turin en Ligurie, les saints martyrs Octavius, Solutor et Adventor (le 20 novembre au martyrologe romain).
Saint Sylvestre évêque de Châlon-sur-Saône (6ème s.)
Evêque de Châlon-sur-Saône en Bourgogne, il fut l'un des maîtres de saint Césaire d'Arles. Nous trouvons son nom souscrit au concile d'Epône avec saint Avit de Vienne et saint Viventiole de Lyon. Il se dévoua pendant quarante-deux ans au service de l'Eglise locale. "Il y mourut plein jours et de vertus" selon l'historien saint Grégoire de Tours.
À Chalon sur Saône, entre 520 et 530, saint Silvestre, évêque, qui passa au Seigneur la quarante-deuxième année de son sacerdoce, plein de jours et de vertus.
Sainte Thécla (Thècle) (+ 343)
Compagne d’Agapios, martyre en Perse sous le règne de Maximin Daïa.
Saint Théoneste évêque et martyr (+ v. 313)
Evêque et martyr en l’honneur de qui l’évêque saint Eusèbe, son successeur, construisit une basilique à Verceil, en Ligurie.
Les Églises font mémoire…
Anglicans : Edmond (+870), roi des Angles de l’Est, martyr ; Priscille Lydia Sellon (+1876), rénovatrice de la vie religieuse dans l’Église d’Angleterre
Catholiques d’occident : Crispin d’Ecija (IIIe s.), évêque (calendrier mozarabe)
Coptes et Ethiopiens (11 hatur/hedar) : Anne, mère de la Vierge Marie ; Pacôme (+346), moine ; Elsa’, moine (Église éthiopienne)
Luthériens : Bernhard de Hildesheim (+1022), évêque
Orthodoxes et gréco-catholiques : Vigile de l’Entrée au Temple de la très sainte Mère de Dieu ; Grégoire le Décapolite (+env. 862), moine ; Proclus (+446), archevêque de Constantinople ; Dasius de Durostore (+303), martyr (Église roumaine).
RABBI AQIVA env. 50-135 martyr juif
En 135 de notre ère, à une date imprécise, meurt, des suites des tortures qu’il a subies de la main de ses geôliers romains, Rabbi Aqiva, heureux d’accomplir ainsi le précepte de la Torah : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces ».
Aqiva, originaire de Galilée, naquit sans doute vers la moitié du 1er siècle d’une famille pauvre de ‘am ha-arez. Tandis qu’il exerçait la profession de berger, il fut au service d’un riche propriétaire terrien de Jérusalem, qui s’opposa formellement au mariage d’Aqiva avec sa fille Rachel. Tous deux furent ainsi livrés à une extrême pauvreté, mais, selon la tradition, Rachel accepta d’épouser Aqiva à condition qu’il se voue entièrement à l’étude de la Torah. Il passa alors treize années à l’école de Lydda, et probablement aussi longtemps à celle de Yavneh : aussi devint-il un des plus importants tannaim, et le plus grand savant juif de son temps.
Aqiva ouvrit sa propre école à Bené Beraq et s’employa, avec beaucoup d’humilité, à commenter la Torah ; il fut au nombre des plus ardents défenseurs de la canonicité du Cantique des cantiques. Son grand amour pour l’Écriture ne l’empêcha pas cependant d’exercer une activité intense en faveur des plus pauvres.
La révolte de Bar Kohba, qui commença en 132, fut pour lui l’occasion de s’unir à ceux qui espéraient la venue de l’ère messianique. Aqiva fut emprisonné pour avoir refusé de renoncer à enseigner ouvertement la Torah, au mépris des interdits de l’empereur. Il put ainsi couronner par sa mort une existence totalement dédiée à l’écoute obéissante du Seigneur, jusqu’à sanctifier le Nom par le don suprême de sa vie dans le martyre.
Lecture
Quand Rabbi Aqiva fut emmené au supplice, c’était l’heure de réciter le Shema’, on lui arracha les chairs avec des instruments de fer ; lui, accepta le joug du Royaume des cieux. Ses disciples lui dirent alors : « Maître, ta force d’âme va-t-elle jusque là ? ». Il répondit : « Ma vie durant j’ai été troublé par le verset biblique : ‘De toute ton âme’, en l’interprétant : ‘Même s’il t’ôte ton âme’. Je pensais : quand aurai-je l’occasion d’accomplir ce précepte ? ». Et il ajouta le mot ‘Unique’ tant que lui restait un souffle de vie, ne cessant de dire le mot ‘Unique’. Alors on entendit une voix céleste qui clamait : « Bienheureux Rabbi Aqiva qui a rendu ton âme avec ce mot ‘Unique’ »
Talmud babylonien
- Saints Zénon et Théophile
- Abraham (patriarche)
- Ignace d'Antioche le Théophore (date byzantine)
- Ursanne du Jura abbé fondateur de Saint-Ursanne en Suisse vers (620)
Événements
1183Saladin assiège Renaud de Châtillon à Kérak mais Baudouin intervient pour obliger Saladin à lever le siège (le 22)
1249
Saint-Louis et la septième croisade quittent Damiette en direction du Caire
1947
Mariage de la princesse Élisabeth d'Angleterre et du lieutenant Philip Mountbatten à l'abbaye de Westminster.
Monarques du Royaume-Uni
61 ans aujourd'hui, Élisabeth Alexandra Mary Windsor,
héritière présomptive de la couronne britannique promettait
entre autres choses d'obéir à son époux Philip Mountbatten
"né" prince de Grèce et de Danemark
Prince consort du Royaume-Uni
Titulature
- Son Altesse royale le prince Phílippos tis Elládas (1921–1947)
- Philip Mountbatten (1947–1947)
- Son Altesse royale le duc d'Édimbourg (1947–1957)
- Son Altesse royale le prince Philip, duc d'Édimbourg (depuis 1957)
- Son Altesse royale le prince Philip, duc d'Édimbourg, CP, KG, KT, OM, GBE, AC, QSO (selon le gouvernement canadien)
Le 20 novembre 1947, il épouse à Londres la princesse Élisabeth, fille du roi George VI et de la reine Élisabeth. À l'occasion de ce mariage, il renonce à la nationalité grecque et au titre de prince de Grèce et du Danemark et prend le nom de sa mère, Mountbatten, pour devenir un sujet britannique sans titres. Peu de temps avant le mariage, son beau-père l'a élevé au rang de duc d'Édimbourg, mais sans le titre de prince. Lors de l'accession de son épouse au trône, le 6 février 1952, il devint prince consort; portant ainsi un titre royal, Philip n'a plus de nom de famille. Il est fait prince du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord par sa femme en 1957. Le couple a quatre enfants:
- Charles, prince de Galles né le 14 novembre 1948
- Anne, princesse royale, née le 15 août 1950
- André, duc d'York, né le 19 février 1960
- Édouard, comte de Wessex, né le 10 mars 1964
1991
Le prince Sihanouk est proclamé chef de l'État cambodgien.