À Quierzy-sur-Oise en Picardie, décès de Charles Martel, duc d'Austrasie, maire du palais et souverain de facto du royaume des Francs.
Né à Héristal (dans l’actuelle Wallonie) le 23 août 686, il était le fils illégitime de Pépin d’Héristal, dit Pépin le Jeune, maire du palais d'Austrasie et maître de f acto des royaumes de Neustrie et de Bourgogne, et de sa concubine Alpaïde de Bruyères.
En 714, à la mort de son père et ses demi-frères étant déjà décédés, il fut appelé à les succéder comme maire du palais d’Austrasie, mais sa marâtre Plectrude, la première femme de Pépin, voulant la charge pour son petit-fils Théodebald, âgé de six ans, sous sa régence, accusa Charles de bâtardise et le fit enfermer.
Les différentes provinces du royaume cependant refusèrent d’être gouvernées par une femme et se révoltèrent.
Charles réussit à s’évader et en 717 la mairie d’Austrasie lui fut rendue.
Il reprit le contrôle sur tout le royaume franc et le pacifia, devenant l’arbitre qui installait des rois sur le trône.
Sa grande geste sans doute reste l’arrêt de la conquête des arabes et leur expulsion au-delà des Pyrénées, ce qui sauva la Chrétienté de la domination musulmane.
À la mort du roi Thierry IV des Francs en 737, Charles Martel décida de ne lui donner un successeur et régna lui-même même si illégalement jusqu’à son décès, où le pouvoir fut partagé entre se fils Carloman (qui obtint l’Austrasie, l’Alémanie et la Thuringe), et Pépin le Bref (maître de la Neustrie, de la Bourgogne et de la Provence.
Il se maria trois fois : la première avec la robertienne Rotrude, qui lui donna Carloman, maître du palais d’Austrasie, et Pépin le Bref, maire des palais de Bourgogne, de Neustrie et d'Austrasie, roi des Francs et père de Charlemagne ; la deuxième avec Chrotais, cousine de la précédente, et la troisième avec Swanahilde, princesse bavaroise de la maison des Agilolfings, apparentés aux Mérovingiens.
dit Ferdinand le Beau
À Lisbonne, décès de Ferdinand Ier, dit Ferdinand le Beau, roi de Portugal et des Algarves, dernier représentant de la ligne légitime de la Maison capétienne de Bourgogne (issue de Robert de France, duc de Bourgogne, fils du roi Robert II le Pieux et de sa trosième femme Constance d'Arles)
Né à Coimbr a le 31 octobre 1345, il était l’enfant du roi Pierre Ier de Portugal et des Algarves et de sa femme Constance de Castille et hérita le trône à 21 ans en 1367.
Un de ses premiers soucis fut celui de revendiquer le trône de Castille, vacant par le meurtre du roi Pierre Ier le Cruel aux champs de Montiel en 1369.
Ferdinand de Portugal en était le successeur légitime comme arrière-petit–fils de Sanche IV par sa mère.
Mais ce fut le frère bâtard du roi défunt et son tueur, Henri de Trastamare à qui échoua le royaume d’après la décision prise par le pape Grégoire XI, acceptée par les rivaux moyennant un traité signé en 1371, dont le gage était l’union matrimoniale de Ferdinand avec Éléonore de Castille, la fille d’Henri de Trastamare, devenu Henri II de Castille.
Mais le roi de Portugal tomba amoureux de Dona Léonor Teles de Meneses, fille du comte de Barcelos et femme du courtisan João Lourenço da Cunha.
Le mariage de la dame annulé, Ferdinand l’épousa publiquement en 1372 au monastère de Leça do Balio.
Henri de Castille en venu à connaissance, s’empressa de donner la main de sa fille à Charles III le Noble, roi de Navarre.
Mais une nouvelle guerre éclata entre le Portugal et la Castille par l’instigation de Jean de Gand, duc de Lancastre, qui se titrait roi de Castille de par sa femme Constance, fille de Pierre Ier.
Le prince anglais convainquit Ferdinand de le soutenir.
Henri II réussit à se maintenir sur son trône et la paix fut signée en 1373.
Le règne se distingua par une excellente administration et le développement de la puissance commerciale du Portugal avec la création de la Compagnie des Nefs (Companhia das Naus)
Ferdinand déploya aussi un plan de fortification du royaume et d’impulsion de l’agriculture.
Henri II de Trastamare décédé, Jean de Gand revint sur ses prétentions et traina à sa cause le roi Ferdinand, mais l’attitude du duc de Lancastre, d’arrogance envers son allié, fit que le souverain portugais l’abandonnât et signât la paix d’Elvas de 1382 avec le successeur de Castille le roi Jean Ier, qui épousa sa fille unique l’infante Béatrice de Portugal.
À la mort de Ferdinand, la reine Léonor assuma la régence au nome de sa fille la reine de Castille et de son beau-fils le roi Jean Ier, mais l’union du Portugal avec la Castille et la conséquente perte de son indépendance ne pouvaient pas être tolérées par la noblesse du royaume, qui soutint appelèrent au trône à Jean de Bourgogne, Grand Maître d’Aviz, qui était le demi-frère de Ferdinand Ier comme fils bâtard du roi Pierre Ier de Portugal et de Thérèse Lourenço.
Après une période de confusion, les Cortès de Portugal rassemblées à Coimbra écartèrent Béatrice et Jean Ier de Castille et proclamèrent la Grand Maître d’Aviz Jean Ier, roi de Portugal et des Algarves.
La Maison capétienne de Bourgogne continuait de régner mais maintenant par sa première ligne bâtarde.
2008
Comtesse Sonja Bernadotte
La Comtesse Sonja Bernadotte, veuve du comte Lennard Bernadotte, est décédée à l'âge de 64 ans sur l'ile de Mainau des suites d'un cancer du sein.
Le comte Graf Lennard Bernadotte, décédé en 2004 à l'âge de 95 ans, était l'oncle du roi Carl Gustav de Suède.
Dès l'âge de 17 ans elle travaille à la centrale téléphonique, puis à la comptabilité de l'île des fleurs.
Le prince Lennart Bernadotte, de la maison royale suédoise, la découvre et en fait son assistante personnelle.
Dans ses mémoires, il a écrit:
'Elle a eu non seulement l'étoffe d'un futur chef, mais aussi la compétence d'un chef'
Ils se sont mariés en 1972.
Le couple a eu trois filles et deux fils, Bettina, Bettina, Björn, Catherina, Christian et Diana.
Bettina la nouvelle chef de famille a 34 ans.