Le 27 décembre est le 361ejour de l'année
(362e en cas d'année bissextile) du calendrier et grégorien.
Il reste 4 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le jour de l'humus, 7e jour du mois de Nivôse, dans le calendrier républicain français.
Signe du zodiaque : 6e jour du Capricorne.
Célébrations
Martyrologe pour le vingt-septième jour de décembre
Fête de saint Jean, apôtre et évangéliste.
L'an 282, saint Maxime, évêque.
Il gouverna avec sagesse et courage l'Église d'Alexandrie durant ces
temps de persécution, et favorisa la célèbre école théologique de cette
ville.
A Rome, en 399, sainte Fabiola.
Divorcée et remariée, devenue veuve de ses deux maris, elle fit
publiquement pénitence.
Elle se consacra dès lors aux indigents en fondant à Ostie un hôpital, le
premier du genre en Occident.
Elle fut en relation avec saint Jérôme grâce à qui nous la connaissons.
A Constantinople, vers 415, sainte Nicarété, vierge.
Elle refusa, par modestie, de devenir diaconnesse, mais dépensa toutes
ses ressources et ses forces au soulagement des miséreux.
Au IXe siècle, les saints Théophane, évêque et Théodore, moine, tous
deux victimes de la querelle iconoclaste.
En 1130, le retour à Dieu de deux bienheureux bénédictins, Hesso,
premier abbé de Beinwyl (Baïnvil), au diocèse de Bâle en Suisse et
Walto, abbé de Wessobrunn en Haute-Bavière, dont la bonté valut à
son monastère bien des amitiés.
Et encore ailleurs, beaucoup d'autres saints et bienheureux.
St Jean A Patmos Hans Memling 1475
Un homme avait deux fils, comme lui pêcheurs sur le lac de Tibériade. Jacques et Jean, les fils de Zébédée, ne manquaient pas de personnalité : on les appelait "fils du tonnerre". Grande était leur soif spirituelle. C'est pourquoi ils s'attachèrent à l'enseignement de Jean le Baptiste : "Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi." Aussi, quand le Baptiste dit un matin, en leur montrant Jésus de Nazareth :"Voici l'agneau de Dieu.", Jean suivit cet homme. Jacques dut hésiter encore. Lorsque quelques jours après, Jésus dit aux deux frères qui maillaient leurs filets :"Venez avec moi." Jacques et Jean suivirent le Maître.
Jean était jeune. Il avait un grand amour du Christ. Il pensait que celui du Christ était plus grand encore. Alors il s'appela :"le disciple que Jésus aimait." Il fera partie du petit groupe des fidèles d'entre les fidèles. Il est sur le Mont Thabor lors de la Transfiguration, à la Cène, tout contre Jésus et au Calvaire, le seul parmi les apôtres, au pied de la croix. C'est là que Jésus lui confie Marie, sa mère.
Selon la tradition de l'Eglise catholique, c'est toute l'Eglise qui est confiée à la Mère de Dieu. Au matin de Pâques, il court et précède Pierre au tombeau : "Il voit, il croit."
Une tradition ancienne veut que Jean vécut ensuite à Ephèse avec Marie. Qu'il y écrivit le quatrième évangile. Qu'un séjour à Patmos fut l'occasion d'une révélation qui devint l'Apocalypse. Qu'enfin, lorsqu'il fut vieux, il ne sût que rabâcher l'essentiel de ce que le Christ lui avait enseigné et donné de découvrir :"Dieu est amour. Aimez-vous les uns les autres."
Selon la tradition, saint Jean aurait été amené d'Ephèse à Rome, chargé de fers, sous l'empereur Domitien. Il fut condamné par le sénat à être jeté dans l'huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l'actuelle Porte Latine. Il en sortit plus frais et plus jeune qu'il n'y était entré. Le fait n'est pas prouvé, mais il fallait bien que saint Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul. Saint-Jean est le patron des professionnels du livre (libraires, éditeurs, auteurs, relieurs, imprimeurs, etc.), des compositeurs, des tanneurs, des théologiens et des écrivains. Il est invoqué contre les risques d’empoisonnement.
Ancienne fête le 6 mai.
Lecture
Il faut donc oser dire que, de toutes les Écritures, les évangiles sont les prémices et que, parmi les évangiles, les prémices sont celui de Jean, dont nul ne peut saisir le sens s’il ne s’est reposé sur la poitrine de Jésus et n’a reçu de Jésus Marie pour mère. Et, pour être un autre Jean, il faut devenir tel que, tout comme Jean, on s’entende désigner par Jésus comme étant Jésus lui-même. Car, selon ceux qui ont d’elle une opinion saine, Marie n’a pas d’autre fils que Jésus ; quand donc Jésus dit à sa mère : « Voici ton fils » et non : « Voici, cet homme est aussi ton fils », c’est comme s’il lui disait : « Voici Jésus que tu as enfanté. » En effet, quiconque est arrivé à la perfection « ne vit plus, mais le Christ vit en lui » et, puisque le Christ vit en lui, il est dit de lui à Marie : « Voici ton fils », le Christ.
Origène, Sur l’Évangile de Jean
Voir aussi:
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/12/27/index.html
http://www.magnificat.ca/cal/fran/12-27.htm#jean
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_l%27%C3%89vang%C3%A9liste
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/012.htm
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsdecembre/dec27.html
Sainte Famille (1er s.)
COSTA LORENZO
Le dimanche après Noël (ou le 30 décembre si Noël tombe un dimanche), on célèbre la sainte Famille: Jésus,
Marie et Joseph, le modèle de la vie familiale pour les chrétiens.
(27 décembre en 2009)
Si la fête ne s'étendit à l'Église universelle qu'en 1921, c'est qu'elle était tributaire du culte relativement récent (XVe) rendu à saint Joseph. Or, à partir de la vénération envers les saints parents du Christ, on prit conscience aux XVIe et XVIIe siècles de la fonction sociale des familles chrétiennes et de l'œuvre de sanctification qui s'opérait par elles.
En effet, il n'est question de la 'Sainte Famille', dans l'Église, que depuis la première moitié du XVIIe siècle. Rien d'étonnant puisque le mot 'famille' désignait autrefois, outre les deux parents et leurs enfants, toute la parenté, même les serviteurs. Il fallut que le sens se restreigne au père, à la mère et aux enfants pour permettre la naissance, puis l'essor, de cette dévotion.
Rattachée en 1969 à l'octave de Noël, cette fête a été pourvue de trois séries de lectures, dont les évangiles se réfèrent à la Fuite en Égypte (année A http://www.carmel.asso.fr/La-Sainte-Famille-Mt2-13-23.html), à la Présentation au Temple (année B http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-22-40.html) et au Recouvrement de Jésus dans le Temple par Marie et Joseph (année C http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-41-52.html).
(commentaires sur le site du Carmel en France, fête de la Sainte Famille)
Le Dimanche dans l’Octave de la Nativité du Seigneur, ou, à défaut, le 29 décembre.
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, qui est proposée en exemple aux familles chrétiennes et dont on invoque l’assistance.
Autre biographie:
La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
L’Eglise a jugé qu’il pouvait être opportun d’inviter les générations de notre temps à considérer aujourd’hui les relations mutuelles de Jésus, de Marie et de Joseph, pour recueillir les leçons qu’elles comportent et profiter des secours si efficaces qu’offre leur exemple.
Un même évangile assigné dans le Missel au Dimanche dans l’Octave de l’Epiphanie comme à la fête récente de la sainte Famille, n’a pas été sans influence, on peut le supposer, sur le choix de la place qu’occupe désormais au calendrier la solennité nouvelle. Celle-ci d’ailleurs ne détourne pas entièrement notre pensée des mystères de Noël et de l’Epiphanie : la dévotion à la sainte Famille n’est-elle pas née à Bethléhem, où Marie et Joseph reçurent, après Jésus, les hommages des bergers et des mages ?
Et si l’objet de la présente fête dépasse les premiers moments de l’existence terrestre du Sauveur et s’étend aux trente années de sa vie cachée, ne trouve-t-on pas déjà à la crèche certains de ses aspects les plus touchants ?
Jésus, dans la faiblesse volontaire où le place son état d’enfance, s’abandonne à ceux que les desseins de son Père ont commis à sa garde ; Marie et Joseph exercent, dans une humble adoration à l’égard de celui-là même dont ils tiennent leur autorité, tous les devoirs que leur impose leur mission sacrée.
Plus tard l’Evangile, parlant de la vie de Jésus entre Marie et Joseph à Nazareth, la décrira par ces seuls mots : « Et il leur était soumis. Et sa mère conservait dans son cœur toutes ces choses, et Jésus croissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes. » (Luc. 2, 51-52). Si bref que soit à cet endroit le texte sacré, c’est une lumineuse vision d’ordre et de paix, dans l’autorité, la soumission, la dépendance, les égards mutuels qu’il découvre à nos regards.
La sainte maison de Nazareth s’offre à nous comme le modèle parfait du foyer chrétien. Là, Joseph commande avec calme et sérénité, car il a conscience, en agissant ainsi, de faire la volonté de Dieu et de parler en son nom. Il sait qu’à l’égard de sa virginale épouse et de son divin Fils il est le moindre ; et pourtant son humilité lui fait accepter, sans crainte ni trouble, le rôle qui lui a été départi par Dieu d’être le chef de la sainte Famille, et comme un bon supérieur, il ne songe à faire usage de son autorité qu’afin de remplir plus complètement l’office de serviteur, de sujet, d’instrument.
Marie, ainsi qu’il convient à la femme, demeure modestement soumise à Joseph ; et à son tour, adorant celui à qui elle commande, elle donne sans hésiter ses ordres à Jésus dans les mille occasions que présente la vie de famille, l’appelant, réclamant son aide, lui imposant telle ou telle occupation, comme une mère le fait à son enfant.
Et Jésus accepte humblement cette suggestion : il se montre attentif aux moindres désirs de ses parents, docile à leurs moindres ordres. Dans tous les détails de la vie ordinaire, lui, plus habile, plus sage, plus saint que Marie et Joseph, et bien que tout honneur lui soit dû, il leur est soumis, et il le sera jusqu’aux jours de sa vie publique, car telles sont les conditions de l’humanité qu’il a revêtue et tel est le bon plaisir de son Père. « Oui, s’écrie saint Bernard, transporté d’enthousiasme devant un spectacle aussi sublime, le Dieu à qui les Anges sont soumis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie ; et non seulement à Marie, mais encore à Joseph à cause de Marie ! Admirez donc l’un et l’autre, et voyez ce qui vous paraît plus admirable, de la très gracieuse condescendance du Fils ou de la très glorieuse dignité de sa Mère. Des deux côtés, sujet d’étonnement ; des deux côtés, miracle. Qu’un Dieu obéisse à une créature humaine, voilà une humilité sans exemple ; et qu’une créature humaine commande à un Dieu, voilà une sublimité sans égale[1]. »
Salutaire leçon que celle qui nous est présentée ici ! Dieu veut qu’on obéisse et qu’on commande selon le rôle et les fonctions de chacun, non selon le rang des mérites et de la vertu. A Nazareth, l’ordre de l’autorité et de la dépendance n’est pas le même que celui de la perfection et de la sainteté. Ainsi en est-il fréquemment dans toute société humaine et dans l’Eglise même : si le supérieur doit parfois respecter dans l’inférieur une vertu plus haute que la sienne, l’inférieur a toujours le devoir de respecter dans le supérieur une autorité dérivée de l’autorité même de Dieu.
La sainte Famille vivait du travail de ses mains. La prière en commun, les saints entretiens par lesquels Jésus se plaisait à former et à élever de façon croissante les âmes de Marie et de Joseph, n’avaient qu’un temps, et devaient cesser devant la nécessité de pourvoir aux exigences de l’existence quotidienne. Pauvreté et travail sont de trop grands moyens de sanctification pour que Dieu n’ait pas voulu les imposer au petit groupe béni de Nazareth.
Joseph exerçait donc assidûment son métier de charpentier, et Jésus, dès qu’il sera en âge de le faire, partagera son labeur. Au II° siècle, la tradition gardait encore le souvenir des jougs et des charrues fabriqués par ses mains divines[2].
Pendant ce temps Marie remplissait tous ses devoirs de maîtresse d’une humble maison. Elle préparait les repas que Joseph et Jésus devaient trouver après leur travail, veillait à l’ordre et à la propreté du logis, et sans doute, suivant la coutume d’alors, elle faisait elle-même en grande partie ses propres vêtements et ceux de la famille, ou bien exécutait pour le dehors certains travaux dont le salaire servirait à augmenter le bien-être de tous.
Ainsi, par sa vie obscure et active dans l’atelier de Joseph, Jésus a élevé et ennobli le travail manuel qui est le lot du plus grand nombre des hommes. En prenant pour lui et ses parents la situation de simple artisan, il a merveilleusement grandi et sanctifié la condition des classes laborieuses, qui peuvent venir chercher désormais, près de si augustes exemples, en même temps qu’un encouragement à la pratique des plus nobles vertus, un motif constant de contentement et de bonheur[3].
Telle nous apparaît la sainte Famille sous l’humble toit de Nazareth, véritable modèle de cette vie domestique avec ses relations mutuelles de charité et ses beautés ineffables, qui est la sphère d’action de millions de fidèles dans tout l’univers ; où le mari gouverne comme le faisait Joseph, tandis que la femme obéit comme le faisait Marie ; où les parents sont attentifs à l’éducation des enfants, et où ceux-ci tiennent la place de Jésus par leur obéissance, leur progrès, la joie et la lumière qu’ils répandent autour d’eux. Suivant l’expression d’un pieux auteur que nous nous plaisons à citer ici, par les grâces qui chaque jour et à chaque instant sont versées du ciel sur lui, par la multitude des vertus qu’il met en action, enfin par le bonheur dont il est l’écrin, le foyer chrétien est « comme le vestibule du Paradis[4] ».
Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il est l’objet des continuelles attaques des ennemis du genre humain ; et si ceux-ci remportent parfois des triomphes plus signalés sur le royaume fondé ici-bas par Notre-Seigneur, « c’est lorsqu’ils réussissent à souiller le mariage, à détruire l’autorité des parents, à refroidir les affections et les devoirs qui lient l’enfant à son père et à sa mère. Aucune invasion de hordes barbares, s’avançant à travers une contrée florissante et la ravageant par le fer et le feu, n’est aussi odieuse aux regards du ciel qu’une loi qui sanctionne la dissolution du lien matrimonial, ou qui arrache les enfants à la garde et à la direction de leurs parents. Dans tout l’univers, par la miséricorde de Dieu, la famille chrétienne a été établie et défendue par l’Eglise, comme sa plus belle création et son plus grand bienfait envers la société. Or la lumière, la paix, la pureté et le bonheur du foyer chrétien, tout cela est dérivé de la vie menée par Jésus, Marie et Joseph, dans la sainte maison de Nazareth. »
Le culte de la sainte Famille se développa particulièrement au XVIIe siècle, sous la forme de pieuses associations ayant pour fin la sanctification des familles chrétiennes sur le modèle de celle du Verbe incarné. Cette dévotion, introduite au Canada par les Pères de la Compagnie de Jésus, ne tarda pas à s’y propager rapidement. Deux siècles plus tard, devant les manifestations croissantes de la piété des fidèles à l’égard du mystère de Nazareth, le pape Léon XIII, par le Bref « Neminem fugit » du 14 juin 1892, établissait à Rome l’association de la Sainte Famille, dans le but d’unifier toutes les confréries instituées sous le même vocable. L’année suivante, le même Souverain Pontife décrétait que la fête de la Sainte Famille serait célébrée le troisième Dimanche après l’Epiphanie partout où elle était concédée, et la dotait d’une messe nouvelle et d’un office dont lui-même avait voulu composer les hymnes. Enfin Pie XI, en 1921, rendait cette fête obligatoire dans toute l’Eglise.
[1]Homilia 1 supra Missus est.
[2]S. Justin, Dialogus cum Tryphone, 88.
[3]Léon XIII, Bref Neminem fugit du 14 juin 1892. [4]Coleridge. La vie de notre vie ou Histoire de Notre-Seigneur Jésus-Christ, III, ch. 16.
[4]Extrait de l'Année Liturgique de Dom Guéranger
(restaurateur de l'ordre des Bénédictains en France, au XXème[/i] [i]siècle), T. II, Le temps après Noël
La Sainte Famille avec sainte Élisabeth et Jean-Baptiste, peinture de Raphaël
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Famille
http://www.fsj.fr/
Saint Bonaventure Tolomei Dominicain à Sienne, en Toscane (+ 1348)
Dominicain né à Sienne en Toscane, il connut une adolescence libertine, dans l'impureté et le sacrilège. Sa conversion le rendit exigeant pour lui-même et ses rudes pénitences furent à la mesure de son repentir. Lors de la peste de Sienne, il soigna les pestiférés. Contaminé à son tour, il mourut de la peste en rendant grâce à Dieu.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonaventure_Tolomei
Saint Esso (Bienheureux) (+ 1130)
"La ville de Soleure, voyant le sanctuaire de Mariastein toujours plus fréquenté, conçut le projet de le confier aux Bénédictins de Beinwil dont le couvent était situé dans une sauvage vallée du Jura, distante de cinq lieues de Mariastein. Ce couvent avait été fondé en 1085 par quelques nobles seigneurs de la contrée, après la suppression violente de la célèbre abbaye bénédictine de Moutier-Grandval. Très florissante sous la direction de l'Abbé Esso, la colonie de St-Benoît connut aussi des heures pénibles, surtout à la fin du XVIme siècle. Un de ses derniers religieux, le moine Conrad Wescher, avait fait de vains efforts pour conjurer la ruine de sa chère maison."
(source: abbaye Saint Benoît)
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/pelerinagessuisses/pelerinagesuisses.htm
Sainte Fabiola Veuve à Rome, fondatrice du premier hôpital d'Occident (+ 399)
Elle appartenait à une grande famille patricienne, la "gens" des Fabiens. Elle connut quelques écarts matrimoniaux, divorçant d'avec son mari légitime pour en épouser un autre. Tous deux ne tardèrent pas à mourir. Alors, publiquement, elle fit pénitence et dépensa son immense fortune pour fonder à Rome le premier hôpital en Occident et un accueil pour les pèlerins. Saint Jérôme, qui fut très impressionné par sa forte personnalité, en écrivit la biographie.
Autre biographie:
Femme issue d’une illustre famille de patriciens romains, elle est amie et disciple de Saint-Jérôme. Mariée à un homme qui la trompe et dont elle ne supporte plus le caractère difficile et les excès de débauches, elle décide de divorcer, comme l’y autorise la loi romaine. Cependant, elle enfreint les lois de l’Église lorsqu’elle décide de se remarier alors que son premier époux est encore vivant. Son second compagnon étant décédé, elle se retrouve veuve et commence à regretter son erreur. En guise de pénitence, elle distribue la majeure partie de sa fortune à des œuvres charitables ou à des églises et entreprend la fondation du premier hôpital chrétien d’Occident, qu’elle administre elle-même, tout en prodiguant des soins aux malades et aux déshérités. Après un bref séjour à Bethléem, elle revient à Rome où elle aide un ancien sénateur nommé Pammachius à fonder un nouvel hospice destinés aux pèlerins pauvres et consacre le reste de sa vie au service des autres.
Bienheureux Hesson (+ 1133)
ou Esson. Bénédictin de l'abbaye d'Hirschau dans le Wurtemberg en Allemagne sous saint Guillaume (4 juillet). Il y gérait l'école abbatiale et l'ensemble des biens de l'abbaye. Avec saint Guillaume, il soutint le pape Grégoire VII contre les empiétements de l'empereur allemand Henry IV. En 1085, il fut envoyé comme premier abbé de Beinwil, dans le diocèse de Bâle.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hesson
Saint Maurice (3ème s.)
Nous retrouvons là un des récits des massacres que connurent les militaires chrétiens à l'époque des persécutions durant les premiers siècles, qu'ils soient localisés dans le Valais, en Arménie ou à Nicomédie. Déclarés coupables d'insurrection parce qu'ils ne sacrifiaient pas devant la statue de l'empereur, saint Maurice et ses compagnons, furent d'abord soumis aux outrages de la foule, puis enferrés et déchirés par des ongles de fer. Devant leur résistance, le juge les condamna à être conduits dans un endroit marécageux, infesté de moustiques. Mis à nu et couverts de miel, attachés à des poteaux sans pouvoir faire aucun mouvement, ils supportèrent ces morsures et ce supplice pendant dix jours, avant de remettre leur âme à Dieu pour la vie éternelle.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_d%27Apam%C3%A9e
Sainte Nicarète (+ 440)
Vierge, elle eût saint Jean Chrysostome comme père spirituel et mit toute sa vie au service des pauvres et de Jésus-Christ. Elle soignait en ayant étudié la richesse des plantes médicinales. Son intense prière était la base même de cet amour de Dieu et de ses frères.
Saints Théodore et Théophane Martyrs de l'iconoclasme (9ème s.)
Ils appartenaient au monastère de Chora à Constantinople. Victimes de la querelle iconoclaste, ils furent d'abord enfermés dans une des forteresses du Bosphore. A quelque temps de là, on grava sur leur front, aux fers rouges, des vers satiriques. Déportés en Bithynie, Théodore y mourûten 842. Théophane put retourner à Constantinople une fois la paix religieuse revenue.
Autre biographie:
Frère de Saint-Théophane, ils sont tous deux confiés aux moines de la laure Saint-Sabbas, en Palestine, qui se chargent de leur éducation. Devenus adultes, ils s’opposent avec vigueur aux iconoclastes, ce qui leur vaut d’être persécutés par l’empereur Léon l’Arménien. Ils sont alors condamnés à être roué de coups avant d’être envoyés en exil. Lorsque l’empereur décède, ils reviennent brièvement à leur monastère, mais le nouvel empereur, Théophile, ayant décidé d’adopter la même politique que son prédécesseur, les deux frères sont de nouveau persécutés puis exilés. Deux ans plus tard, on leur offre une occasion de débattre avec les iconoclastes en espérant qu’ils changent de point de vue. Ayant refusé, ils sont suppliciés puis emprisonnés. Théodore décède dans son cachot, tandis que Théophane réussit à survivre.
Bienheureux Walton (+ 1156)
Abbé du monastère bénédictin de Wessobrün en Bavière, il y attira beaucoup d'amis et de bienfaiteurs par sa sainteté.
Les Églises font mémoire…
Anglicans : Jean, apôtre et évangéliste
Catholiques d’occident : Jean, apôtre et évangéliste (calendrier romain et ambrosien) ; Eugénie de Cordoue (+923), vierge et martyre (calendrier mozarabe)
Coptes et Ethiopiens (18 kiyahk/tahsas) : Translation des reliques de l’apôtre Tite (IVe s. ; Église copte) ; Abba Salama (Frumence, IVs. ; Église éthiopienne)
Luthériens : Jean, évangéliste
Maronites : Étienne, premier martyr
Orthodoxes et gréco-catholiques : Étienne, premier martyr et archidiacre ; Théodore Graptos (+844), confesseur, frère de Théophane l’Hymnographe ; Jean Torniche (Xe s.), moine (Église géorgienne)
Syro-occidentaux : Les petits enfants de Bethléem, martyrs
Syro-orientaux : Les petits enfants de Bethléem, martyrs (Église chaldéenne) ; Jean, apôtre et évangéliste (Église malabar)
Vieux Catholiques : Jean, apôtre et évangéliste
- Étienne († vers 34), diacre et premier martyr à Jérusalem par la main des Juifs (27 décembre en Orient, 26 décembre en Occident); dans le lectionnaire de Jérusalem, station dans le diakonikon de la Sainte-Sion, lecture de Ac. 6, 8 - 8, 2; II Cor. 4, 7(-15); Jn 12, 24-26 (ou 41); le plus ancien manuscrit contient la date du 26 septembre conservée en Occident.
- Fabiola († 399), veuve à Rome, fondatrice du premier hôpital d'Occident.
- Jean († 101), Jean l'Évangéliste, apôtre et évangéliste (date occidentale, ancienne fête le 6 mai).
- Maurice († 288 ou 302), Maurice d'Agaune, avec ses soixante-dix compagnons, martyrs à Agaune (aujourd'hui Saint-Maurice-en-Valais) sous Dioclétien ; fêté principalement le 22 septembre (parfois le 27 décembre par confusion avec Maurice d'Apamée.)
- Maurice (IIIe siècle), Maurice d'Apamée, et ses compagnons, coupables d'insurrection parce qu'ils ne sacrifiaient pas devant la statue de l'empereur, furent d'abord soumis aux outrages de la foule, puis enferrés et déchirés par des ongles de fer, puis conduits dans un endroit marécageux infesté de moustiques, mis à nu et couverts de miel, ils moururent attachés à des poteaux sans pouvoir faire aucun mouvement.
- Théodore Théodore le Marqué, confesseur des saintes icônes, et son frère Théophane l'Hymnographe (IXe siècle), martyrs de l'iconoclasme, appartenant au monastère de Chora à Constantinople
- Saints et bienheureux catholiques[2] du jour
- Bonaventure († 1348), Bonaventure Tolomei, dominicain, né à Sienne en Toscane ; après une adolescence libertine, il soigna les pestiférés et mourut de la peste.
- Esso († 1130), bienheureux, abbé de Beinwil.
- Hesson († 1133), ou Esson , bienheureux, bénédictin de l'abbaye d'Hirschau dans le Wurtemberg en Allemagne sous saint Guillaume ; envoyé en 1085 comme premier abbé de Beinwil, dans le diocèse de Bâle.
- Maxime († 288), Maxime d'Alexandrie, évêque d'Alexandrie.
- Nicarète († 440), née à Nicomédie, vierge, fille spirituelle de saint Jean Chrysostome, soignait par les plantes médicinales au temps de l'empereur Flavius Arcadius.
- Walton († 1156), bienheureux, abbé du monastère bénédictin de Wessobrün en Bavière.
- Saints orthodoxes[3] du jour
- Théodore de Constantinople († 685), patriarche de Constantinople.
- Luc de Triglia en Bithynie.
- Alain ou Alin ou Alan (VIe siècle), ermite à Corlay, puis évêque de Quimper en Bretagne.
- Ode († 713), moniale à Mons en Hainaut belge.
- Tikhon († 1919), archevêque de Voronège, et cent soixante prêtres avec lui, martyrs par la main des Communistes en Russie.
Bonne fête aux :
- Jean et ses dérivés : Evan, Gianni, Giovanni, Hans, Ian, Ianis, Iban, Ivan, Jack, Jan, Janick, Jehan, Joanny, Joào, Johan, Johannes, John, Johnny, Jovanni, Juan, Juhans, Nans, Sean, Shawn, Shun,Vania, Yann, Yannick, Yannis, Yoann, Yohan, Yohann, Yohanân, Yvan, Zian, etc.
- Fabiola et ses dérivés : Fabia, etc.
Événements
1146
Prédication de la deuxième croisade à Spire par Saint Bernard, devant l'empereur Conrad III.
1594
Henri IV échappe à une tentative d'assassinat menée par Jean Châtel.
1600
En la cathédrale Saint-Jean de Lyon, mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis.
27 décembre 1792 | Carcassonne | Jean Chanard, François Boyer et Jeanne "La noire" Establet | Tuèrent le 17 août le procureur Verdier lors d'une révolte | 18 décembre 1792 |
1805
Napoléon Ier nomme son frère Joseph roi de Naples.
1893
À Saint-Pétersbourg, la convention militaire qui avait été signée au mois d'août 1892 par la France et la Russie est enfin ratifiée par le tsar.