Le 25 février est le 56ejour de l'année du calendrier grégorien
Il reste 309 jours avant la fin de l'année
310 jours si l'année est bissextile
Signe du zodiaque : 7e jour du signe astrologique des Poissons.
Célébrations
- Koweït : Fête nationale
- Philippines : Jour de la puissance populaire, commémore la fin de la 1ére Révolution EDSA en 1986, qui causa le départ et l'abandon du pouvoir de Ferdinand Marcos, en faveur de Corazon Aquino.
Martyrologe pour le vingt-cinquième jour de février
L'an 369, saint Césaire, frère de saint Grégoire de Nazianze.
Médecin à la cour impériale sous Julien l'Apostat, et encore
catéchumène, il échappa à la mort lors d'un tremblement de terre ; il
demanda alors le baptême et mourut peu après.
A Heidenheim, au VIIIe siècle, sainte Walburge, abbesse.
Elle est la patronne de plusieurs grandes villes de Belgique, Bruges et
Ypres notamment.
Au début du IXe siècle, saint Taraise.
Il était secrétaire d'état de l'impératrice Irène, et encore laïc, quand il
fut élu au siège patriarcal de Constantinople.
Il professa une grande vénération pour les saintes icônes.
En 1116, le bienheureux Robert d'Arbrissel.
Parcourant la Bretagne, le Maine et l'Anjou, ce prêtre cultivé et austère
entraîna à sa suite une foule de disciples qu'il groupa d'abord dans la
forêt de Craon (Cran), puis fixa à Fontevrault.
Il plaça son Ordre monastique sous l'autorité de Notre-Dame du
Calvaire, vocable repris, au XVIIe siècle par une nouvelle
Congrégation bénédictine.
Saint Robert d'Arbrissel Moine, fondateur de Fontevraud (+ 1116)
Robert d'Arbrissel, sur une fresque du XIXe siècle.
Robert d’Arbrissel, né vers 1047 dans le village d’Arbrissel (actuel département d'Ille-et-Vilaine) dans le diocèse de Rennes en Bretagne et mort au Prieuré d'Orsan (Cher), probablement autour de 1117, est un ermite et moine breton.
Prêcheur itinérant, reconnu par le pape Urbain II, il suit une pratique érémitique extrême.
Il est le fondateur des abbayes de Fontevraud et de la Roë et de l'ordre de Fontevraud.
Ses exigences spirituelles et sa conduite lui créeront des difficultés pendant toute sa vie et bloqueront les tentatives de canonisation au XVIIe siècle.
Les historiens contemporains se disputent encore sur le sens de son action, le décrivant tour à tour comme un précurseur du féminisme, un défenseur des pauvres, un réformateur exigeant.
Origine familiale et formation
L'église Notre-Dame d'Arbrissel - XIe et XIIe
Le père de Robert d’Arbrissel, un prêtre nommé Damalioch1, était descendant probable des Bretons venus de Grande-Bretagne et installés aux lisières romanes de l’Armorique
Robert, dont la date d'ordination est inconnue, aurait succédé à son père dans la charge de recteur d’Arbrissel et aurait comme lui vécu avec une femme (ce n'est qu'au premier concile du Latran de 1123 que le mariage et le concubinage des prêtres ont été interdits)
Compromis dans l’élection jugée irrégulière de Sylvestre de la Guerche comme évêque de Rennes en 1076 puis déposé en 1078, il s’exile à Paris.
Il y suit les enseignements théologiques, peut-être d'Anselme de Laon2
Il y est reçu docteur en théologie et devient un ardent partisan de la réforme grégorienne, promue par le pape Grégoire VII.
Réformateur du diocèse de Rennes
Son évêque, Sylvestre de la Guerche, rétabli sur son siège en 1089, l'appelle auprès de lui pour le seconder dans son effort de moralisation du clergé breton et lui confère les dignités d'archiprêtre et d'official.
Dans ce nouveau rôle, il devient un exigeant opposant à la simonie, l'incontinence et les autres vices de son clergé.
Après avoir travaillé pendant quatre ans à l'extirpation de ces désordres, Robert se voit exposé, avec la mort de l'évêque en 1093, au ressentiment des ecclésiastiques qu'il a humiliés.
Marbode, successeur de la Guerche, qui apparemment n'aime pas autant que celui-ci les réformateurs, le laisse partir pour Angers, où il va enseigner la théologie.
Il s'y lie avec Geoffroy, abbé deVendôme qui apprécie ses qualités intellectuelles et religieuses
Ermite dans la forêt de Craon en Anjou
Vers 1095, Robert d'Arbrissel fait siens les principes de pauvreté prônés par Grégoire VII et, cédant à son goût pour la vie solitaire, va vivre en ermite dans la forêt de Craon, en Anjou, à proximité de la Bretagne.
L'évêque d'Angers, Geoffroy de Mayenne, le reçoit en audience avec Renaud Ier de Craon, fils de Robert le Bourguignon, seigneur de Craon, et ses fils.
C'est là qu'a lieu la concession de sept masures dans la forêt où les chanoines peuvent s'établir.
Il est bientôt entouré d'une foule d'anachorètes attirés par la renommée de ses vertus et de la sainte austérité de sa vie.
D'ermites, ils deviennent cénobites sous la direction de leur chef, qui leur donne la règle des chanoines réguliers récemment réformée et refondue par Yves de Chartres.
Sa réputation de sainteté se répand et de nombreux clercs et laïcs le rejoignent, ce qui conduit à créer des logements qui deviennent l’Abbaye de la Roë.
Il les partage en trois colonies, se charge d'en gouverner une, et confie les autres à Vital de Savigny et Raoul de La Futaie.
À Craon il rencontre également d'autres ermites de la région comme saint Alleaume ou Bernard de Tiron.
Le prêcheur
Le 11 février 1096, le pape Urbain II, qui a lancé, un an auparavant, l’appel à la première croisade, est à Angers, accompagné de nombreux prélats, Hugues de Bourgogne, archevêque de Lyon, Amat d’Oloron, archevêque de Bordeaux, Yves de Chartres, évêque de Chartres, Hoël, évêque du Mans, et des plus nobles seigneurs de la région.
Robert d'Arbrissel est aussi présent dans cette assemblée.
Il a prêché la veille devant le pape à la consécration de l'église Saint-Nicolas de Craon.
Urbain II apprécie tellement ses sermons qu'il lui confère le titre de prédicateur apostolique, avec la permission de prêcher per universum mundum.
En 1100, Robert assiste au concile de Poitiers en compagnie de Bernard de Tiron.
Fondation de l'abbaye et de l'ordre de Fontevraud
Réformateur religieux et itinérant avec le soutien du pape, Robert d'Arbrissel se retrouve à la tête d'un groupe de plusieurs centaines de personnes, à majorité féminine.
Il sillonne l'Anjou, le Maine et même la Normandie, où il convainc même, à Rouen, des prostituées (terme ici ecclésiastique désignant les femmes de prêtres chassées du presbytère suite au célibat des prêtres institué par le deuxième concile du Latran3) à venir le rejoindre4
En 1101, avec l'aide de Pierre II, évêque de Poitiers, Robert d'Arbrissel installe sa communauté mixte, en Anjou, dans une enclave appartenant au diocèse de Poitiers, au fond du vallon de Fontevraud, proche de Saumur à côté de la source fons Ebraldi.
« Cependant, voyant augmenter la foule de ceux qui le suivaient, il décida, pour éviter tout acte inconsidéré, et puisqu'il importait que les femmes habitassent avec les hommes, de rechercher un lieu où ils pussent vivre sans scandale et de trouver un désert, s'il en rencontrait. Or, il y avait un lieu, inculte et aride, planté de buissons épineux, appelé Fontevraud depuis les temps anciens... »
— Baudri de Bourgueil, évêque de Dol de Bretagne, Vie du bienheureux Robert d'Arbrissel
Il commence à organiser la vie communautaire en fixant son groupe.
Les fondations du monastère sont entreprises aussitôt.
Le premier protecteur est le seigneur de Montsoreau, dont le château est tout proche.
Le rayonnement du fondateur, apparaissant comme un féministe avant la lettre, y attire de nombreuses femmes nobles dont la duchesse de Bretagne, Ermengarde d'Anjou, qui y fait venir son frère, le duc d'Anjou, Foulque V d'Anjou, lequel favorise l'établissement par ses dons.
Il s'agit d'un monastère double et non mixte, c'est-à-dire que Robert s'engage à ce qu'à aucun moment il n'y ait de contact entre un moine et une moniale. Il répartit ses adeptes en quatre lieux distincts: le Grand-Moustier avec les contemplatives, des moniales de chœur, Sainte-Marie Madeleine avec des sœurs converses, des femmes ayant vécu dans le siècle, Saint-Jean-l'Habit pour les moines et Saint-Lazare pour les sœurs qui soigneront les lépreux qui seront, eux, hébergés à l'extérieur. Les contemplatives se consacrent à l'office divin (prières) les sœurs converses et les moines au travail à leur profit (seuls les moines pourront dire la messe)
La fondation rencontre un grand succès. On atteindra très vite 300 moniales de chœur. Cependant, Robert, qui dirige l'ensemble mais sans prendre le titre d'abbé, continue de fréquenter les différents lieux du monastère et notamment, s'entretient en privé avec les femmes. Il pratique à ces occasions le syneisaktisme, pratique ascétique que lui reproche dans sa lettre Geoffroy, abbé de la Trinité de Vendôme, vers 1106-11075,6.
Lorsqu'il croit que son établissement peut se passer de lui, il reprend son premier emploi de prédicateur ambulant, parcourt la France, exhortant les riches à la charité, les pauvres à l'humilité, les femmes à la continence, et les hommes à l'amour de Dieu. Il assiste, en 1104, au concile de Beaugency, et prend place parmi les prélats. L'évêque de Poitiers est si satisfait de sa doctrine et des lois qu'il donne à ses disciples, qu'il sollicite auprès du Saint-Siège les bulles de confirmation ; et, en les délivrant, le pape Pascal II déclare qu'il prend cet ordre sous sa protection spéciale.
En 1115, sentant sa fin proche, Robert d'Arbrissel fixe les statuts de Fontevraud avec les moniales. Il convoque les évêques et les abbés afin de pouvoir faire nommer et reconnaître la nomination d'une abbesse à la tête de l'abbaye. La décision est avalisée et la même année est nommée une jeune femme d'origine noble, Pétronille de Chemillé.
La même année, il fait donner à son ami Géraud de Salles, les terres pour fonder l'abbaye de Cadouin, en présence du duc d'Anjou Foulque V et de personnalités angevines et poitevines7.
C'est au milieu de ses travaux apostoliques que Robert tombe malade ; il est obligé de s'arrêter au prieuré d'Orsan, diocèse de Bourges dans le Berry. Il y meurt le 25 février 1116, léguant son cœur à Orsan et son corps à Fontevraud. L'archevêque de Bourges, son clergé, la noblesse des environs et une foule de laïcs, accompagnent son corps jusqu'à l'abbaye de Fontevraud, où on lui fait des obsèques solennelles.
Postérité
En 1655, Jeanne-Baptiste de Bourbon, abbesse de Fontevraud, fille légitimée d'Henri IV et de Charlotte des Essarts, comtesse de Romorantin, sœur naturelle de Louis XIII, dernière abbesse de la famille des Bourbon, fit placer les restes de Robert dans un superbe tombeau de marbre, sur lequel on lisait l'épitaphe qu'Hildebert, évêque du Mans, avait faite en son honneur, et dont voici quelques vers :
« Attrivit lorica laïus, silis arida fauces, Dura famés stomacbum, lumina cura vigil. Induisit raro requiem sibi, rarius eseam. Gultura pascebat graraiue, corda Deo. Legibus est subjecta carq dominas rationis ; Et sapor unus ei, sed sapor ille Deus. »
- L'étonnant fondateur de Fontevraud, Robert d'Arbrissel [archive], Nouvelles Éditions Latines, 1981, p. 17 Jean-Marc Bienvenu,
- Jean-Marc Bienvenu, op. cit., p. 20
- L'Histoire, n° 185, p. 58 André Vauchez, « L'Église et le mariage des prêtres », dans
- Jacques Dalarun, Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud: légendes, écrits et témoignages, Éditions Brepols, Turnhout, Belgique, 2007
- Jacques Dalarun, Robert d'Arbrissel ou l'impossible sainteté, p. 71-80
- La Lettre volée, le sens de la lettre : les reproches de Geoffroy à Robert [archive]
- Revue 303, n°67, L'Abbaye de Fontevraud, réédition de 2008
- Jacques Dalarun, Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud: légendes, écrits et témoignages, éd. Brepols, 2007, édition bilingue français et anglais, 772 p. (ISBN 2503524192)
- Jacques Dalarun, Robert d'Arbrissel ou l'impossible sainteté, éd. Albin-Michel, 1986, 226 p. (ISBN 2226026282)
- Jacqueline Martin-Bagnaudez, Petite vie de Robert d'Arbrissel, éd. Desclée de Brouwer, 2008, coll. Petites vies (ISBN 2220060349)
- Jean-Marc Bienvenu, L'Étonnant fondateur de Fontevraud, Robert d'Arbrissel, Nouvelles Éditions latines, 1981 (ISBN 2723301494).
- Genèse d'une abbaye canoniale, Notre-Dame de La Roë au tournant des années 1100 (analyse et édition critique des actes du cartulaire de La Roë des années 1096-1102/1105), Jean Bienvenu, mémoire de maîtrise sous la direction d'Olivier Guillot, UCO, Angers, 1989, publié dans La Mayenne, Archéologie, Histoire, n°14, 1991, bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne ; mémoire également consultable sur le blog de l'auteur : http://mes-recherches-en-histoire-medievale.over-blog.com/
- Hervé Oudart, « Robert d'Arbrissel magister dans le récit de Baudri de Dol », in Ermites de France et d'Italie XIe-XVe siècle, collection de l'École française de Rome, n°313, déc. 2003, p. 137-154, sous la direction d'André Vauchez ; article également consultable sur le site de casalini digital division : http://digital.casalini.it/efr
- Dédales de la création historique : Robert d'Arbrissel vu par Michelet, Jacques Dalarun, Revue Persée, n°48, 1985
- Colloque international Robert d'Arbrissel (1045-1116) et le monde de son temps, 9-11 juin 1988
- Genèse d'une abbaye canoniale, Notre-Dame de La Roë au tournant des années 1100 (analyse et édition critique des actes du cartulaire de La Roë des années 1096-1102/1105), Jean Bienvenu, mémoire de maîtrise sous la direction d'Olivier Guillot, UCO, Angers, 1989, publié dans La Mayenne, Archéologie, Histoire, n°14, 1991, bulletin de la Société d'Archéologie et d'Histoire de la Mayenne ; mémoire également consultable sur le blog de l'auteur: http://mes-recherches-en-histoire-medievale.over-blog.com/
- Hervé Oudart, « Robert d'Arbrissel magister dans le récit de Baudri de Dol », in Ermites de France et d'Italie XIe-XVe siècle, collection de l'École française de Rome, n°313, déc. 2003, p. 137-154, sous la direction d'André Vauchez ; article également consultable sur le site de casalini digital division : http://digital.casalini.it/efr
- Vita Roberti, in « Patrologia Latina », CLXII, 1050, hagiographie rédigée par Baldéric, au XIIème siècle, repris dans La Vie du bienheureux Robert d'Arbrissel, fondateur de l'ordre de Fontevraud (par Baldéric, traduite par Sébastien Ganot). - Les Maximes de la vie spirituelle tirées de la vie de l'esprit et de la conduite du bienheureux Robert d'Arbrissel,... La Flèche, G. Griveau, 1648.
- Dissertation apologétique pour le bienheureux Robert d'Arbrissel, sur ce qu'en a dit M. Bayle dans son Dictionnaire, Père de Soris, Anvers, 1701
- Le Fondateur de l'ordre de Fontevrault, Robert d'Arbrissel. Un apôtre du XIe siècle, son temps, sa vie, ses disciples, son œuvre par le colonel L. Picard, Louis-Auguste Picard, éd. Girouard et Richou, (1932)
- Lettre de Geoffroy de Vendôme à Robert d'Arbrissel
- Genèse d'une abbaye canoniale, Notre-Dame de La Roë au tournant des années 1100 (analyse et édition critique des actes du cartulaire de La Roë des années 1096-1102/1105), Jean Bienvenu, mémoire de maîtrise sous la direction d'Olivier Guillot, UCO, Angers, 1989, publié dans La Mayenne, Archéologie, Histoire, n°14, 1991, bulletin de la Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne ; mémoire également consultable sur le blog de l'auteur : http://mes-recherches-en-histoire-medievale.over-blog.com/
- Hervé Oudart, « Robert d'Arbrissel magister dans le récit de Baudri de Dol », in Ermites de France et d'Italie XIe-XVe siècle, collection de l'École française de Rome, n°313, déc. 2003, p. 137-154, sous la direction d'André Vauchez. Article également consultable sur le site de casalini digital division
Confesseur.
Autre biographie:
En 1116, meurt en France Robert d’Arbrissel, ermite, prédicateur itinérant et fondateur de l’Ordre de Fontevraud.
Né à Arbrissel, en Bretagne, dans le diocèse de Rennes, vers la moitié du XIè siècle, Robert a pleinement pris part aux contradictions envers l’Évangile qui caractérisaient l’Église de son époque. Mais, s’étant rendu à Paris pour y étudier, il fut marqué par les exigences de réforme qui se profilaient dans l’Église et commença alors un authentique chemin de conversion
De retour dans son diocèse, son changement ne fut guère apprécié ; il fut contraint d’aller vivre en solitude.
Théologien érudit, doué d’une éloquence peu ordinaire, il vécut un temps de désert durant lequel se rassemblèrent autour de lui de nombreux disciples. On comptait surtout parmi eux les exclus de la société et de l’Église, comme les lépreux ou les femmes de curés qui avaient été abandonnées au début de la réforme grégorienne.
Robert commença ainsi son ministère de prédicateur itinérant, traînant à sa suite une foule d’hommes et de femmes de toute condition, qui consentirent de se faire pauvres pour le Christ.
En 1101, Robert, tenu pour fou par bien des évêques et par les puissants de son temps, jugea opportun de donner à ses disciples une demeure permanente, qu’il établit dans la forêt de Fontevraud ; là, il répartit la nouvelle communauté en quatre groupes : les femmes, les moines, les pénitents et les lépreux.
L’ordre mixte qui en ressortit fut à prédominance féminin : les hommes avaient charge de veiller à la protection des femmes, mais c’est à ces dernières qu’était confiée la direction des communautés.
Robert passa les dernières années de sa vie à prêcher, prenant la défense de quiconque était victime d’abus et de spoliation.
Lecture
Robert fit appeler l’archevêque de Bourges et lui dit : « Seigneur, tu es mon cher père, mon archevêque. Tu sais combien je t’ai toujours aimé et obéi. Tu sais aussi combien c’est par amour pour toi que je suis venu m’établir dans cette région. Je désire te manifester la volonté de mon cœur . Je ne désire être enseveli ni à Bethléem, ni à Jérusalem, ni à Cluny. Je ne désire d’autre lieu que le cimetière de Fontevraud. Mais je ne te demande pas du tout d’être enseveli au monastère ou dans les cloîtres, mais au milieu des pauvres, mes frères, dans le cimetière. En effet, c’est là que sont ensevelis mes bons prêtres, mes séminaristes, mes amis laïcs et mes saintes vierges. Là reposent mes pauvres lépreux, là tous les compagnons de mon pèlerinage terrestre, ceux qui m’ont suivi pour l’amour de Dieu, tous ceux qui avec moi ont supporté les privations et les fatigues, les misères et les calamités, se séparant de tout leur bien pour entendre ma prédication. Si je suis enseveli dans ce lieu, les vivants l’en aimeront davantage et ils viendront y invoquer la miséricorde du Seigneur (Extrait : Vie de Robert d’Arbrissel).
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_d%27Arbrissel
BX ROBERT D'ARBRISSELLE
Fondateur d'Ordre
(1045-1117)
Robert d'Arbrisselle, né à Arbrisselle, aujourd'hui Arbressec, près de Rennes, est une des figures les plus remarquables de la fin du XIe siècle et du commencement du XIIe siècle. La puissance merveilleuse de sa parole, les innombrables conversions qu'il opéra dans toutes les classes de la société, le nouvel institut monastique dont il fut le père, son influence étonnante et les persécutions qu'il eut à subir, en font un des Saints dont l'action s'est fait le plus sentir dans l'Église.
Dès sa jeunesse, Robert parut un enfant prédestiné, car jamais on ne vit en lui rien de léger ni de puéril, mais la prudence et la maturité d'un autre âge. Ses fortes études, la réputation de ses vertus, l'élevèrent aux dignités ecclésiastiques; mais il lui fallait le désert, la vie cachée, les austérités; les hommes de sa trempe ne font rien à demi. Jean dans le désert, Paul, Antoine, Hilarion et tant d'autres anachorètes peuvent nous donner une idée de ses effrayantes mortifications.
L'esprit de Dieu entraîne tout à Sa suite: Robert vit sa solitude envahie par de nombreux disciples, et on a pu dire de son vivant que sa maison était à la fois "la plus pauvre et la plus sainte de tout le royaume de France". Fontevrault lui doit son origine. Mais là s'arrête la vocation du moine.
Ayant consolidé son oeuvre, il devint, revêtu de pouvoirs spéciaux par le Pape Urbain II, missionnaire apostolique pour toutes les parties du monde, et désormais, le bâton à la main, n'ayant pour richesse que la pauvreté, il parcourt spécialement la France, et renouvelle les merveilles des plus grands apôtres chrétiens dans la plupart de nos provinces.
On cite le trait suivant, qui montre à la fois quelle était sa réputation et quelle charité animait son grand coeur. Dans un de ses voyages, son petit bagage fut pillé par des voleurs qui le maltraitèrent lui-même indignement: "Malheureux, dit le compagnon du Saint, c'est ainsi que vous traitez Robert d'Arbrisselle!" A ce nom célèbre, les voleurs épouvantés se jettent aux pieds de l'Apôtre et lui promettent de se convertir. Robert leur pardonne, les embrasse et leur promet participation aux prières et aux bonnes oeuvres de ses religieux.
Il mourut à l'âge de soixante-douze ans.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
*Les années bissextiles, on fête le Bx Robert d'Arbrisselle le 24 et saint Matthias le 25 février
En 1380, le trépas de saint Avertan, carme déchaussé.
Ses frères l'avaient surnommé "fils de l'obéissance", à cause de la joie et de la
promptitude avec lesquelles il exécutait tous les ordres.
Et encore ailleurs, beaucoup d'autres saints et bienheureux
Saint Avertin et le bienheureux Roméo Pèlerins (+ 1380)
Deux religieux carmes au monastère de Limoges, l'un comme prêtre, l'autre, Roméo, comme frère convers.
Shakespaere, Delacroix et Gounod ont maintenu une certaine ferveur autour de l'un d'entre eux.
http://www.ville-saint-avertin.fr/
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bienheureux_Rom%C3%A9o
http://fr.wikipedia.org/wiki/Limoges#.C3.89difices_religieux
Sainte Adeltrude Nièce de sainte Aldégonde (+ 696)
fille de sainte Waudru.(1)
(1)Une famille assez étonnante. Avec son époux, ils connurent la paix et le bonheur. L'Eglise reconnaît son mari comme un saint, saint Vincent. Leur fils également, il s'appelle saint Landry et pour ne pas être en reste leurs deux filles s'appellent sainte Madelberte et sainte Adeltrude. D'ailleurs, les trois enfants étant entrés au couvent, les parents firent de même. Saint Vincent à l'abbaye d'Haumont dans le nord de la France et sainte Waudru fonda le monastère de Chateaulieu sur une colline où s'éleva plus tard la ville de Mons.
voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldetrude
Saint Alexandre le Romain Martyr (3ème s.)
Il était légionnaire à Rome quand il fut arrêté pour avoir refusé d'offrir l'encens et un sacrifice à Jupiter. Suspendu par les doigts, il fut d'abord cruellement battu. Puis pendant quarante jours de marche, il fut conduit à Drizipara, subissant de cruels tourments en cours de route. C'est là qu'il fut décapité.
Saint Callisto (Calixte) Caravario martyr (+ 1930)
Mgr LOUIS VERSIGLIA et DON CALLIXTE CARAVARIO.
Né en 1903 près de Turin, entré en 1918 chez les salésiens. Il arrive en Chine en 1925, ordonné prêtre à Shanghai en 1929. Le 25 février 1930 il est massacré avec son évêque Luigi Versiglia à Li-Thaul-Tseul.
Béatifié le 15 mai 1983 à Rome par le pape Jean-Paul II (homélie), il a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé le 1 octobre 2000.
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vatican.net%2Fholy_father%2Fjohn_paul_ii%2Fhomilies%2F1983%2Fdocuments%2Fhf_jp-ii_hom_19830515_due-beatificazioni_it.html
"2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont: le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre.
Ils furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul."
(source site du Vatican)
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html
fêté le 13 novembre qui est la date à laquelle les salésiens fêtent les membres et bienfaiteurs de la famille salésienne.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Callisto_Caravario
Saint Gerland Evêque et confesseur (+ 1101)
Evêque et confesseur.
Il était originaire de Besançon, mais, pour des raisons familiales, il partit en Sicile pour l'affranchir des Arabes. Robert Guiscard, le chef normand, en fit un évêque à Catane. Mais l'ambiance morale de la ville ne plaisant pas à saint Gerland, il préféra devenir évêque d'Agrigente, au coeur de l'île. Il y fut soutenu par le Pape Urbain II qui l'encourageait à remettre en activité une Eglise très malmenée par la présence sarrasine.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agrigente
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gerland_d%27Agrigente
Saint Luigi Versiglia Martyr (+ 1930)
Premier missionnaire salésien envoyé en Chine, il fut aussi le premier évêque de Shiu Chow, où il créa un séminaire, un orphelinat et un asile de viellards. Attaqué par des milices communistes, il est fusillé en haine de la foi et pour avoir tenté de protéger les jeunes filles du convoi qui l'accompagnaient.
Béatifié le 15 mai 1983 à Rome par le pape Jean-Paul II, il a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé le 1 octobre 2000.
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vatican.net%2Fholy_father%2Fjohn_paul_ii%2Fhomilies%2F1983%2Fdocuments%2Fhf_jp-ii_hom_19830515_due-beatificazioni_it.html
"2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont: le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre.
Ils furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul."
(source site du Vatican)
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html
fêté le 13 novembre qui est la date à laquelle les salésiens fêtent les membres et bienfaiteurs de la famille salésienne.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Luigi_Versiglia
http://www.donbosco-torino.it/fra/page6.html
Saint Paphnuce Confesseur (4ème s.)
Confesseur. Contemporain de saint Antoine le Grand, il vécut quatre-vingt ans dans le désert en ne portant qu'un seul et simple vêtement, n'ayant aucun logement. Il se soumit à cette rude ascèse et à bien d'autres pour ne vivre que selon la Volonté de Dieu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand
Saint Réginos Martyr dans l'île de Skopelos en Grèce (+ 362)
Il se distingua en 343, au concile de Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie) où fut précisée la vraie foi en la divinité du Fils de Dieu fait homme.
Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsfevrier/fev25.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Skopelos
Bienheureux Sébastien d'Apparizio Frère mineur au Mexique (+ 1600)
Confesseur.
Sébastien d'Apparizio était né en Galice, d'abord berger, puis placé comme domestique chez une riche veuve. Quand elle lui fit des avances contraires à la vertu, il s'enfuit et s'embarqua pour le Mexique. Il est entreprenant comme tant de colons de cette époque. Il se lance dans la culture, le transport des marchandises, l'ouverture des routes. Il rend ainsi grand service à la région. Mais il n'oublie pas les pauvres et il consacre sa fortune à soulager les malheureux. A 70 ans, il entre chez les Frères Mineurs (franciscains) de Mexico. Pendant vingt-six ans, vieillard, il exercera humblement l'emploi de quêteur.
"La parole est vivante lorsque ce sont les actions qui parlent. Nous sommes pleins de paroles et vides d’actions. Que les paroles se taisent et que les actions parlent."
Sanctoral franciscain
Saint Taraise Patriarche de Constantinople (+ 806)
Evêque et confesseur. Haut-fonctionnaire sous les empereurs iconoclastes (briseurs d'images), saint Taraise fut choisi par l'impératrice Irène, car elle voulait mettre cet homme de valeur à la tête de l'Eglise pour qu'il obtienne le rétablissement du culte des saintes icônes. Le laïc Taraise reçoit alors les ordres sacrés et devient patriarche de Constantinople en 784. Trois ans plus tard, le second concile de Nicée qu'il préside, rétablit en effet ce culte. Après cette victoire, saint Taraise pratique une politique de réconciliation pour ramener la paix dans l'Eglise, ce qui le fit accuser de laxisme par beaucoup d'évêques.
Autre biographie:
Secrétaire d’état puis consul à la cour de l’empereur Constantin et de sa mère l’impératrice Irène. Au départ de Paul III, il est choisi pour lui succéder comme patriarche de Constantinople. Malgré sa position, Taraise adopte un mode de vie très austère et distribue aux pauvres tous les biens auxquels il a accès. Lorsque Constantin répudie son épouse Marie pour épouser sa servante Théodote, Taraise refuse de donner sa bénédiction. En représailles, Constantin le soumet à l’isolement et interdit à quiconque de s’en approcher et de lui adresser la parole. Mais la famille royale étant frappée de plusieurs malheurs, il recouvre sa liberté de mouvement mais tombe malade puis décède peu de temps après.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Taraise_de_Constantinople
http://stmaterne.blogspot.com/2008/02/saint-taraise-patriarche-de.html
Saint Toribio Romo prêtre mexicain (+ 1928)
Né en 1900 à Sainte Anne de Guadalupe dans le diocèse de Guadalajara, il fut assassiné le 25 février 1928.
A voir aussi:
Toribio Romo González (1900-1928)
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.santotoribioromo.com%2Fbiografia.htm
Biographie site du Vatican
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vatican.va%2Fnews_services%2Fliturgy%2Fsaints%2Fns_lit_doc_20000521_romo-gonzalez_sp.html
Homélie du pape Jean-Paul II pour la canonisation de 27 saints le 21 mai 2000 en anglais.
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vatican.va%2Fholy_father%2Fjohn_paul_ii%2Fhomilies%2Fdocuments%2Fhf_jp-ii_hom_20000521_canonizations_en.html
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/w
Sainte Walburge Abbesse, fille de saint Richard, roi des Saxons (+ 779)
Statue et reliquaire de sainte Walburge à l'église Saint-Pierre de Munich
Vierge. Fille du roi Richard d'Angleterre, elle fut élevée dans un austère monastère du Dorset en Angleterre. Envoyée en Germanie, à la demande de saint Boniface. Elle devint abbesse du monastère d'Heidenheim, où elle donna l'exemple de la sainteté par son silence et une vie mortifiée. Elle gouverna aussi le monastère masculin voisin à la mort de saint Winibald.
Autre biographie:
Originaire du Davonshire, en Angleterre, Walburge est la fille du roi Richard. Entrée comme religieuse au monastère de Wimbourne, elle décide de rejoindre ses deux frères, Saint-Willibald et Saint-Winebald, qui avaient accompagné Saint-Boniface dans sa mission d’évangélisation des Germains. Là, elle fonde le monastère mixte d'Heidenheim, dont elle devient l’abbesse pour les religieuses, tandis que son frère Winebald occupe la charge d’abbé des moines (710-779)
Sainte-Walburge est la patronne des navigateurs, des marins et des moissonneurs. Elle est invoquée pour guérir les morsurses, le chancre mou et les maux de gorge.
Reliquaire de Sainte Walburge dans le cloître de Meschede, en Westphalie.
Voir aussi:
http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.bistum-eichstaett.de%2Fabtei-st-walburg%2Ffs_englisch.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walburge
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Walburge_de_Bruges
Les Églises font mémoire...
Coptes et Ethiopiens (17 amsir/ yakkatit) : Mennas d’al-Asmunayn (VIIe s.), moine et martyr (Église copte)
Luthériens : Walburge (+ 779), abbesse en France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walburge
Maronites : Félix III (+ 492), pape
http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_III
Orthodoxes et gréco-catholiques : Taraise (+ 806), archevêque de Constantinople ; Alexis (+ 1378), métropolite de Russie (Église russe) ; Prochore le Géorgien (+ 1066), moine (Église géorgienne).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Taraise_de_Constantinople
- Aldetrude († 696), Aldetrude de Maubeuge, abbesse.
- Alexandre († IIIe siècle), Alexandre le Romain, légionnaire, martyr à Drizipara en Thrace (aujourd'hui Büyük Karistiran en Turquie) sous Dioclétien et Maximien.
- Paphnuce (IVe siècle), Paphnuce Képhalas, ascète du désert de Scété en Égypte.
- Réginos († 362), ou Reghinos, évêque de l'île de Skópelos dans les Cyclades, martyr sous Julien l'Apostat.
- Taraise († 806), Taraise de Constantinople, patriarche de Constantinople, défenseur des saintes images.
- Walburge († 779), fille du roi des Saxons Richard d'Angleterre, abbesse de Heidenheim.
- Saints et bienheureux catholiques[2] du jour
- Callisto (°1903 - †1930), Callisto Caravario ou Callixte, né près de Turin, salésien ordonné prêtre à Shanghai en 1929, massacré avec son évêque Luigi Versiglia à Li-Thaul-Tseul en Chine ; fêté aussi le 13 novembre par les salésiens[4].
- Gerland († 1101), Gerland d'Agrigente, originaire de Besançon, évêque à Catane en Sicile puis à Agrigente.
- Luigi († 1930), évêque salésien de Shiu Chow en Chine, massacré avec le prètre Callisto Caravario à Li-Thaul-Tseul en Chine ; fêté aussi le 13 novembre par les salésiens[5].
- Robert (° vers 1047 - † vers 1117), Robert d'Arbrissel, ermite et moine, fondateur des abbayes de Fontevraud et de la Roë ainsi que de l'Ordre de Fontevraud.
- Roméo († 1380), Roméo de Limoges, bienheureux frère convers et saint Avertin, morts de la peste à Lucques en Toscane.
- Sébastien († 1600), Sébastien d'Apparizio, bienheureux, frère mineur au Mexique.
- Toribio (°1900 - †1928), Toribio Romo, prêtre mexicain, né à Sainte-Anne-de-Guadalupe, assassiné.
Bonne fête aux :
Et aussi aux :
Événements
1260prise de la citadelle d'Alep par les Mongols[1].
1156
Révolte musulmane à Sfax (en Tunisie actuelle) contre la domination normande du royaume de Sicile. Massacre des chrétiens de la ville orchestrée par le gouverneur Omar.
1429
Jeanne d'Arc reconnaît Charles VII à Chinon.
1525
Défaite de François Ier à Pavie.
1570
Excommunication de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre par la bulle Regnans in excelsis de Pie V.
1601
Exécution pour conjuration de Robert Devereux, deuxième comte d'Essex et ancien favori de la reine Élisabeth Ire d'Angleterre.
1634
Assassinat d'Wallenstein sur ordre de Ferdinand II du Saint-Empire.
J'ai signé une déclaration ordonnant la publication, au prône des messes paroissiales, de l'écrit de 1556, lequel prévoyoit la peine de mort contre les femmes qui, ayant caché leur grossesse et leur accouchement, laissent périr leurs enfans sans recevoir le baptême