Le 15 août est le 227ejour de l'année
(228e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
Il reste 138 jours avant la fin de l'année.
C'était généralement le jour du lupin, 28e jour du mois de thermidor dans le calendrier républicain français.
Jour férié de l'Assomption de Marie dans plusieurs pays de tradition chrétienne, dont la Belgique, la France, l'Italie, etc.
Célébrations
Assomption de Marie (jour férié)
- Acadie : Fête nationale des communautés acadiennes.
- Belgique :
- République du Congo : Fête nationale, commémore l'indépendance vis à vis de la France obtenue en 1960.
- Corée du Sud : Fête nationale.
- France :
- Inde : Fête nationale, commémore l'indépendance de 1947.
- Liechtenstein : Fête nationale.
- Italie : Assunzione di Maria (Assomption de Marie) (jour férié)
- Grèce : Fête des forces armées.
- Christianisme : Dans la strate ancienne du lectionnaire de Jérusalem, station au Kathisme, au Troisième Mille de Jérusalem; lectures de Is. 7, 10-16a; Ga. 3, 29 – 4, 7; Lc 2, 1-7; mots communs (Is., Lc) : enceinte, maison de David. Dans la strate plus récente, station dans la Fondation du roi Maurice, lectures de Prov. 31, 30-32; Job 28, 5-11; Ez. 44, 1-3; Ga.3, 24 - 4, 7; Lc 1, 39-56; mots communs Abraham (Ga., Lc), femme (Prov., Lc, Ga.), la lecture de Job fait allusion à la grotte du Kathisme; la lecture d’Ez. fait allusion à la naissance virginale de Jésus (le porche fermé où s’assied le prince).
- Calendrier luno-solaire chinois : Fête de la lune ou fête de la mi-automne ; comme dans la fête chrétienne, il y a l'ascension d'une jeune fille, mais dans la lune.
Prénoms du jour
Bonne fête aux :
- Marie, ses dérivés : Macha, Maera, Mai, Maia ou Maïa ou Maya , Maïlis ou Maïlys, Maïwenn, Malika, Manon, Mara, Maria, Mariam, Mariane ou Marianne, Mariannick, Marielle, Mariem, Mariette, Marika, Marilène, Marilyne, Mario, Marion, Marise, Marisol, Maritie, Marjolaine, Marlène, Marpessa, Marushka ou Maroushka, Mary, Maryam, Marylaure, Marylène, Marylin, Maryline, Maryse, , May, Maÿlis, Meriem, Meryem, Mia, Mireille, Miren, Muriel ou Murielle, Myriam, Meriam, Moïra, Pilar, etc. ; et ses nombreux composés : Marie-Dominique (diminutif Mado), Marie-Françoise, Marie-Jeanne, Marie-Pierre, Marie-Thérèse (diminutif Maïté), etc.
Et aussi aux :
- Alfred
- Alypius
- Assunta
- Hyacinthe, et ses dérivés : Hyacinthia, Hyana, Hyane, Hyanie, Xant, Xantha, Xanthe, Xanthie, Xanthin, Xantia, etc.
- Isidore
- Tarcisius ou Tarsicius
- Panayotis, nom masculin en l'honneur de la Mère de Dieu.
523
Début du pontificat de Jean Ier
Saint Jean Ier
http://missel.free.fr/Sanctoral/05/18.php
né en Toscane, à Populonia, ou à Sienne, ou encore dans le chateau de Serena (une petite forteresse bâtie par Serena, femme de Stilicon, et détruite dans le Moyen Âge et aujourd’hui totalement disparue), près du village de Chiusdino, vers 470, pape du 15 août 523 au 18 mai 526. Son règne de deux ans et neuf mois. Il est considéré comme un martyr par les catholiques et est fêté le 27 mai.
Le roi ostrogoth arien Théodoric le Grand, qui de Ravenne, régnait sur toute la péninsule italienne, envoya le pape contre son gré à Byzance pour qu'il tente de faire adoucir un édit de l'empereur Justin contre l'arianisme. C'est le premier pape reçu à Constantinople. L'accueil est chaleureux, mais son ambassade auprès de l'empereur n'est pas couronnée de succès. À son retour à Rome, Jean fut arrêté par Théodoric qui le suspectait d'avoir comploté contre lui à Byzance. Il fut jeté en prison à Ravenne où il mourut de faim.
Son corps a été transporté à Rome et se trouve aujourd'hui dans la basilique Saint-Pierre.
En art, on le représente derrière les barreaux d'une prison ou en compagnie d'un diacre ou d'un sous-diacre.
On croit, et il est possible, que la petite église de Saint Jean, dans Chiusdino, détruite à cause de la guerre de Sienne en 1555, elle a été dédiée au Pape Jean Ier, ainsi qu'à Saint Jean Baptiste.
778
Bataille de Roncevaux
885
Saint Théodard est sacré archevêque de Narbonne.
Saint Théodard ou Audard était évêque métropolitain de Narbonne.
Il serait né à Montauban vers 840 et y serait décédé le 1er mai 893.
Il connut une jeunesse studieuse.
Sous-diacre, il accompagna l'évêque de Narbonne dont il devint le secrétaire.
Archidiacre, il fut chargé de grandes missions et fut élu évêque et consacré le 15 août 885.
Dans cette région qui avait été très bouleversée par les invasions des Sarrasins, il entreprit de tout restaurer.
Malheureusement, les musulmans débarquaient souvent encore dans les environs de Narbonne, commettant beaucoup d'atrocités et emmenant avec eux des captifs.
Il soutint son peuple dans ces épreuves.
« Te chercher et t'aimer n'ont jamais cessé d'être la première de mes préoccupations, disait-il dans sa prière sur son lit de mort »
Un collège à Montauban porte son nom.
1118
Jean II Comnène succède à Alexis Ier Comnène comme empereur byzantin.
1209
Prise de Carcassonne
Carcassonne et Raimond-Roger Trencavel capitulent (croisade des Albigeois)[1]
un croisé se présente aux portes de la cité et demande à Raimond Roger de venir entamer des pourparlers. Reddition ? Trahison ?
Nul ne le sait... Sauf que les défenseurs et le peuple de la cité de Carcassonne obtiennent le droit de partir libre contre la mise en prison de leur vicomte. Le 15 août 1209, les croisés entrent dans Carcass...onne et Simon de Montfort devient le nouveau vicomte. 04 mois plus tard, dans les geôles de la cité, le 10 novembre 1209, Raimond Roger Trencavel meurt de dysenterie. Mort naturelle ? Assassinat ? Le doute persiste...
Chanté par les troubadours comme un symbole de la liberté, le vicomte Raimond Roger a imprimé son image dans la mémoire occitane.
Raimond Roger Trencavel
Quand son père Roger II décède en 1194, Raimond Roger hérite d’un vaste domaine. Il est vassal du comte de Toulouse pour les vicomtés de Béziers et d’Albi. En effet sa mère Adélaïde, fille de Raimond V et de Constance de France, elle même fille du roi de France Louis VI, apporta en dot ces 2 territoires.
Il est également vassal du roi d’Aragon pour la vicomté de Carcassonne après que l’un des aïeuls de Raimond Roger reconnut en 1157 la souveraineté de Barcelone.
La Tutelle de Bertrand de Saissac
A la mort de son père, le jeune Trencavel est encore trop jeune pour gouverner. Il est donc placé sous la tutelle de Bertrand de Saissac dont le fief se situe en plein Montagne Noire.
Bertrand de Saissac est reconnu grâce à une déposition inquisitoriale comme un croyant cathare. Il est en tout cas très enclin à un anticléricalisme catholique prononcé comme le montre l’anecdote de la succession de l’Abbé d’Alet.
En 1197, à la mort de Pons d’Amiel, les religieux choisissent Bernard de Saint-Ferréol. On ne connait pas le différent entre ce nouvel abbé et Bertrand de Saissac mais ce dernier se rendit sur place et mit en prison le nouvel abbé. Il fit alors déterrer le cadavre de Pons d’Amiel, le mit sur le siège abbatial et devant les moines restant, fit procéder à une nouvelle élection.
Certainement que Boson, le nouvel abbé élu convenait davantage à Bertrand de Saissac qui pour faire valider son élection donna à l’archevêque de Narbonne, une somme d’argent, semble t’il, assez rondelette...
Raimond Roger Trencavel est entre de bonnes mains...
L’administration de Raimond Roger Trencavel
En 1199 à l’âge de la majorité fixé à 15 ans, il administre lui même ses états. Bertrand de Saissac est devenu à la fin de sa régence, son conseiller. On ne lui connait aucune mesure visant à lutter contre l’hérésie cathare.
Il se marie avec Agnès de Montpellier et en 1204 nait un fils, le futur Raimond II Trencavel
Lors du débat contradictoire opposant catholique et cathare, organisé en 1204 par son suzerain, Pierre II d’Aragon , les Bons Hommes sont condamnés et considérés comme hérétiques. Pierre II le catholique enjoint alors Raimond Roger de chasser les hérétiques cathares mais rien n’est entrepris.
Le déclenchement de la croisade
Quand le légat du pape, Pierre de Castelnau est assassiné au début de l’année 1208, il ne fait aucun doute que la croisade contres les Albigeois et leurs protecteurs va être déclenchée.
Raimond Roger Trencavel et son oncle, le comte de Toulouse Raimond VI vont s’opposer dans la stratégie à employer. Un prône la guerre, l’autre la diplomatie... Le Languedoc à l’heure du déclenchement de la croisade est divisé et sa défense s’en ressentira malheureusement pour lui.
Bien sûr, Raimond Roger Trencavel va alors tenter de faire pénitence aux légats du pape quand l’armée de la Croisade va atteindre la ville de Montpellier mi juillet 1209. Trop tard ! L’armée est lancée et les va t’en guerre catholiques n’ont aucune envie de ne plus avoir en face d’eux d’adversaires et de devoir stopper la croisade...
Le siège de Carcassonne
Trencavel va alors organiser la défense de la cité à Carcassonne. Mais après le sac de la ville de Béziers, l’armée des croisés fait peur et c’est sans résistance qu’elle se retrouve sous les remparts de Carcassonne le 1e août 1209 pour commencer le siège.
Très vite contraint à la défensive, Trencavel et les défenseurs de la cité voient comme une aubaine l’arrivée de Pierre II d’Aragon le 4 août.
Malheureusement devant l’intransigeance des croisés, la médiation échoue.
Une semaine plus tard, un croisé se présente aux portes de la cité et demande à Raimond Roger de venir entamer des pourparlers.
Reddition ? Trahison ? Nul ne le sait... Sauf que les défenseurs et le peuple de la cité de Carcassonne obtiennent le droit de partir libre contre la mise en prison de leur vicomte.
Le 15 août 1209, les croisés entrent dans Carcassonne et Simon de Montfort devient le nouveau vicomte.
4 mois plus tard, dans les geôles de la cité, le 10 novembre 1209, Raimond Roger Trencavel meurt de dysenterie. Mort naturelle ? Assassinat ? Le doute persiste...
Le désespoir de son peuple va faire naitre la légende de cet éphémère comte, luttant seul contre l’église catholique et les barons venus du Nord : "Paratge" était né.
Le crédit du vicomte est encore très important notamment parce que jusqu’à présent, son oncle le comte de Toulouse Raimond VI était plutôt mal considéré.
C’est la qualité des jeunes gens et ce sera également le cas pour Raimond VII que d’endosser le rôle d’ultime défenseur de l’Occitanie.
Malheureusement la naïveté et le panache qui en résultent, ont fait que ce rôle était voué par avance à l’échec et ça, l’avait bien compris mais cette attitude n’était pas dans l’air du temps...
1261
Michel VIII Paléologue est couronné empereur à Byzance[2].
1271 A Reims, sacre de Philippe III.
1286
Henri II, roi de Chypre, est couronné roi de Jérusalem[3].
1429
Bataille de Montépilloy
1461
Sacre de Louis XI en la cathédrale de Reims
A Reims, sacre de Louis XI.
Le cortège de Louis XI, plutôt discret, contrastait beaucoup avec la magnificence de celui de Philippe le Bon.
Il fait son entrée triomphale à Paris le 31 août.
1483
Le pape Sixte IV consacre la chapelle du Vatican qui portera par la suite son nom (Chapelle Sixtine) et la dédie à Notre-Dame de l'Assomption.
Par son ordonnance de Villers-Cotterêts (dans le département actuel de l'Aisne), le roi François Ier exige que tous les actes administratifs, politiques et judiciaires soient rédigés en français et non plus en latin.
Avec ses192 articles, cette ordonnance réforme la juridiction ecclésiastique, réduit certaines prérogatives des villes et rend obligatoire la tenue des registres des baptêmes (prémices d'un
Etat civil)
Mais elle est surtout connue pour être l'acte fondateur de la primauté et de l'exclusivité du français dans les documents relatifs à la vie publique du royaume de France.
Ainsi, pour faciliter la bonne compréhension des actes de l'administration et de la justice, l’ordonnance de Villers-Cotterêts impose qu’ils soient rédigés en français qui devient ainsi la langue officielle du droit et de l'administration, à la place du latin.
Dans les faits, il faudra beaucoup de temps avant que l'édit royal entre partout en application.
L'unité linguistique ne s'achèvera qu'au milieu du XXe siècle.
Elle a été rédigée en moyen français, voici les 2 points principaux en détails :
La tenue des registres de baptêmes et des sépultures
Art. 50 : Les sépultures des gens de bien doivent être enregistrées par les prêtres, qui doivent mentionner la date du décès.
« Que des sepultures des personnes tenans benefces sera faict registre en forme de preuve pour les chappitres, colleges, monasteres et curez, qui fera foy pour la preuve du temps de la mort, duquel sera faict expresse mention esd. registres, pour servir au jugements des procès ou il seroit question de prouver led. temps de la mort, a tout le moins quant a la recrance. »
(Que pour les sépultures des personnes tenant bénéfices sera fait registre en forme de preuve pour les chapitres, collèges, monastères et curés, qui fera foi pour la preuve du temps de la mort, duquel sera fait expressément mention desdits registres pour servir au jugements des procès ou il serait question de prouver ledit temps de la mort, à tout le moins quant à la récrance)
Art. 51 : Les baptêmes doivent être enregistrés par les prêtres qui doivent en mentionner la date.
« Aussi sera faict registre en forme de preuve des baptesmes, qui contiendront le temps de l'heure de la nativite, et par l'extraict dud. registre se pourra prouver le temps de majorité ou minorité et fera plaine foy a ceste fin. »
(Aussi sera tenu registre pour preuve des baptêmes, lesquels contiendront le temps et l'heure de la naissance, et dont l'extrait servira à prouver le temps de la majorité ou de la minorité et fera pleine foi à cette fin.)
L'usage du « langage maternel françoys » dans les actes officiels
Art.110 : Les lois et les textes juridiques doivent être rédigés de manière claire et intelligible.
« Que les arretz soient clers et entendibles Et afn qu'il n'y ayt cause de doubter sur l'intelligence desdictz arretz. Nous voulons et ordonnons qu'ilz soient faictz et escriptz si clerement qu'il n'y ayt ne puisse avoir aulcune ambiguite ou incertitude, ne lieu a en demander interpretacion. »
(Que les arrêts soient clairs et compréhensibles, et afin qu'il n'y ait pas de raison de douter sur le sens de ces arrêts, nous voulons et ordonnons qu'ils soient faits et écrits si clairement qu'il ne puisse y avoir aucune ambiguïté ou incertitude, ni lieu d'en demander une explication.)
Art.111 : Les lois du royaume, les documents administratifs ou juridiques ne seront plus rédigés en latin.
« Et pour ce que telles choses sont souventesfoys advenues sur l'intelligence des motz latins contenuz es dictz arretz. Nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes aultres procedeures, soient de nous cours souveraines ou aultres subalternes et inferieures, soient de registres, enquestes, contractz, commisions, sentences, testamens et aultres quelzconques actes et exploictz de justice ou qui en dependent, soient prononcez, enregistrez et delivrez aux parties en langage maternel francoys et non aultrement »
(Et parce que de telles choses sont arrivées très souvent, à propos de la compréhension des mots latins utilisés dans les arrêts, nous voulons que dorénavant tous les arrêts et autres procédures, que ce soit de nos cours souveraines ou autres, subalternes et inférieures, ou que ce soit sur les registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments et tous les autres actes et exploits de justice ou de droit, que tous ces actes soient dits, écrits et donnés aux parties « langage maternel françoys », et pas autrement.)
1744
Seconde guerre de Silésie : les troupes du roi Frédéric II de Prusse envahissent la Saxe et la Bohême, puis sont repoussées par les troupes autrichiennes et saxonnes.
Marie-Thérèse est forcée de rappeler ses troupes, ce qui dégage la frontière française.
1808
Décret de Napoléon Ier sur l'éducation prévoyant, dans son article 38 que les écoles doivent désormais suivre les « principes de l’ Église catholique » et dans son article 109 que les Frères des écoles chrétiennes s’occupent de l’enseignement primaire et forment les instituteurs.
1809
Anniversaire de l'Empereur ; à cette occasion, les châteaux de Chambord, de Bruhe et de Thouars sont érigés en principautés de Wagram, d'Eckmühl et d'EssIing.
Ils sont donnés respectivement à Berthier, à Davout et à Masséna.
1983
Jean-Paul II en pèlerinage à Lourdes.
2004
Jean-Paul II en pèlerinage à Lourdes.