Née au Louvre le 18 janvier 1532 en 1532 Cette abbesse d’une grande bonté mourut le 26 mars 1611
Le Père Joseph fit son éloge funèbre |
- Charles de Bourbon, duc de Vendôme 1489-1537
- Françoise de Valois, duchesse de Beaumont 1490-1550
Ses armoiries étaient de France au bâton péri de gueules.
, elle était la fille de Charles de Bourbon, duc de Vendôme, et de Françoise d’Alençon
Sa soeur Renée fut Grande Prieure de Fontevrault avant d’être nommé Abbesse de Chelles.
Eléonore prit le voile à Soissons , à l’âge de … trois ans.
Au moment où elle venait d’être élue Abbesse du Calvaire, sa tante Louise de Bourbon la fit venir à Fontevrault (8 mai 1549) afin d’en faire sa coadjutrice.
Nommée prieure du prieuré fontevriste de Tusson (Actuelle Charente), elle devint Abbesse de Fontevrault en 1575, à la mort de sa tante.
Elle fut bénie par son frére, Le cardinal Charles de Bourbon en présence de Catherine de Médicis et de la Cour.
D’une grande piété, Eléonore poursuivit et termina la construction des grandes infirmeries de l’abbaye royale nommées Infirmerie Saint-Benoît et envoya son médecin personnel soigner les malheureux.Elle fit également distribuer quotidiennement du pain, des repas, aux pauvres.
A son exemple, chaque religieuse prit sous sa responsabilité une famille de nécessiteux.A la suite d’un voeu qu’elle avait prononcé en 1578, année ou l’abbaye avait souffert de la disette et de la peste, fut construite la chapelle Notre-Dame de Pitiè au Sud-Est de l’Abbaye.
En 1579, Eléonore ayant reçu la visite de son neveu Henri de Navarre, fonda une adoration perpetuelle pour obtenir la conversion de ce dernier 2. Devenu le roi de France Henri IV, celui-ci exempta l’Ordre de Fontevraud des impôts nommés décimes
Sous l’abbatiat d’Eléonore, l’Ordre vit la fin des guerres de religion en 1590.
Antoinette d’Orléans, nièce d’Eléonore, fut co-adjutrice de 1604 à 1610 puis fonda avec l’aide du Père Joseph, les Bénédictines du Calvaire à Poitiers en 1617.
Ferme, Eléonore obligea les religieuses à la stricte observance de la règle.
Par ailleurs le caractère mixte de l’Ordre de Fontevraud étant critiqué, Eléonore se défendit par la publication en 1586 de plusieurs ouvrages dont "Baston de deffence d’y Magister" (en l’occurence Robert d’Arbrissel) , faisant l’apologie de l’Ordre.