Sixte III est le 44e pape (432–440).
Il est un membre influent de l'entourage des papes Zosime puis Boniface Ier et Célestin Ier et, après avoir semblé pencher pour le pélagianisme dans sa jeunesse, il s'est rallié à une stricte orthodoxie suite à un échange de lettres avec Augustin d'Hippone. Son élection le 31 juillet 432 n'est donc pas une véritable surprise.
Son action s'illustre surtout dans la politique de construction d'édifices religieux avec la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure sur l'emplacement de la basilique construite par le pape Libère (352–366), une seconde basilique, celle de Saint-Laurent-la-Grande, à côté de celle construite par l'empereur Constantin Ier pour le même saint, et enfin le baptistère du Latran.
Dans ses rapports avec les Églises d’Orient il cherche l'apaisement surtout après la crise du nestorianisme mais défend avec vigueur ses prérogatives sur l'Illyrie face aux revendications du patriarche de Constantinople.
Il meurt le 19 août 440. Léon Ier lui succède. Sa fête pour l'Église catholique est le 19 août[1].
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Célestin Ier |
| Léon Ier |
Il épousa vers 1087 la comtesse Sibylle de Château-Porcien, fille du comte Roger de Château-Porcien, dont :
- Elisabeth, mariée à Gervais († 1124), comte de Rethel, puis à Clarembaud de Rosoy. Mais ce second mariage n'est pas certain, car des généalogie donnent pour épouse de Clarembaud de Rosoy une Elisabeth de Rethel, fille de Gervais de Rethel et d'Elisabeth de Namur.
- Flandrine, mariée à Hugues d'Epinoy ou d'Antoing
En 1102, il devint comte de Namur et répudia son épouse. Il se remaria en 1109 avec Ermesinde de Luxembourg (1075 † 1143), veuve d'Albert II († 1098), comte d'Egisheim et de Dagsbourg, et fille de Conrad Ier, comte de Luxembourg, et de Clémence d'Aquitaine, avec laquelle il aura cinq enfants :
- Alix (1109 † 1168), mariée en 1130 à Baudouin IV (1110 † 1171), comte de Hainaut.
- Clémence (v. 1112 † 1158), mariée en 1130 à Conrad Ier († 1158) duc de Zaehringen
- Henri (1113 † 1196), comte de Namur et de Luxembourg
- Béatrice (v. 1115 † 1160), mariée à Ithier († 1171), comte de Rethel
- Albert († 1127), cité, en même temps que son frère Henri, dans une charte du 7 janvier 1126 (Barbier, Histoire de l'abbaye de Floreffe, tome II, p. 4).
Durant sa vie, Godefroy fut un fidèle partisan de l'empereur en Basse-Lotharingie. En 1119, il soutint son frère Frédéric, évêque de Liège contre Alexandre de Juliers qui briguait également le siège épiscopal. Le comte de Louvain, partisan d'Alexandre, fut battu à Huy, mais la Brabançon ravagèrent le comté de Namur et l'évêché de Liège en se retirant.
En 1121 Godefroy fonda l'abbaye de Floreffe, mais il eut des démélés avec les autorité religieuses, spoliant l'abbaye de Stavelot de ses terres de Tourinne en Hesbaye. Il ravagea également le monastère de Gembloux, à la suite d'un litige concernant l'élection de l'abbé en 1136 et massacra les moines. Trois ans plus tard, il renonça au comté en faveur de son fils, et se retira dans le monastère de Floreffe. Il y mourut au bout de quelques mois.
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Albert III | comte de Namur | Henri |
né le 26 novembre 1834 à Genazzano, dans la province de Rome, dans le Latium
frère de Vincenzo Vannutelli qui fut fait cardinal deux ans après lui, en 1889.
Biographie
Il naquit à Genazzano, dans le Latium, où il commença ses études et obtint un diplôme en philosophie avant d'étudier la théologie à Rome, au Collegium Capranica. Il obtint le titre de iuris utriusque doctor, c'est-à-dire de docteur en droit civil et en droit canon. Il reçut les ordres mineurs en 1857, fut fait sous-diacre en 1859, diacre en 1860 et fut ordonné prêtre la même année. Après avoir enseigné la théologie au Séminaire pontifical, il fut secrétaire du nonce apostolique en Bavière. Il traversa l'océan pour devenir auditeur au Mexique, à la cour de Maximilien ; puis en 1869, il devint évêque in partibus de Nicée et délégué apostolique pour l'Équateur, le Pérou, la Colombie et l'Amérique centrale. En 1875 il fut nommé nonce apostolique à Bruxelles. Son séjour à Bruxelles se termina abruptement lorsque le gouvernement belge rompit les relations diplomatiques avec le Saint-Siège le 28 juin 1880. La même année, il devint nonce apostolique à Vienne.
Pendant les six premiers mois de 1893, il fut archevêque de Bologne jusqu'à sa nomination comme Grand Pénitencier.
En 1887, il fut créé cardinal-prêtre de S. Girolamo dei Croati degli Schiavoni. En 1888, il devint préfet de la Congrégation des Indulgences et des Reliques, cardinal-camerlingue en 1891, préfet de la Congrégation de l'Index en 1893 et secrétaire du Saint-Office en 1903. De 1899 jusqu'à sa mort en 1915, il fut Grand Pénitencier de la Pénitencerie apostolique.
Au conclave de 1903, lors duquel le cardinal Sarto devint le pape Pie X, le cardinal Serafino Vannutelli passait pour le candidat de la Triple-Alliance.
Prince Héritier de Salm et Salm-Salm
Né à Münster le 30 novembre 1871
Décédé à Pinsk le 19 août 1916
Epouse à Vienne le 10 mai 1902
Maria Christina Isabelle Nathalie, Princesse Impériale et Archiduchesse d’Autriche, Princesse Royale de Hongrie et de Bohême. Née à Cracovie le 17 novembre 1879 – Décédée à Anholt le 6 août 1962
1944
Aimé Ramond
né le 30 août 1918 à Montgeard (Haute-Garonne)
exécuté dans l'Aude le 19 août 1944 (à 25 ans)
Fils d'agriculteurs, il se destinait à une carrière d'instituteur.
Carrière militaire
- Préparation militaire élémentaire (1937-1938).
- Incorporé le 18 septembre 1939 au 502e Régiment de chars de combat (Angoulême).
- Élève aspirant à l'École des chars de combat de Satory (mai 1940).
- Aspirant de réserve (août 1940).,
- Affecté au 18e Régiment d'infanterie - Tarbes (septembre 1940).
- Démobilisé (octobre 1941).
Résistance
- Nommé Officier de Paix, Aimé Ramond est affecté au commissariat de police de Carcassonne.
- Il devient rapidement l'un des responsables du N.A.P. Police - Noyautage des Administrations Publiques (mouvements de résistance des fonctionnaires)
- Arrêté le 30 juillet 1944, il est incarcéré à la prison de Carcassonne.
- Exécuté par les Allemands au Domaine de Baudrigues (Roullens - Aude) le 19 août 1944 avec d'autres résistants parmi lesquels Jean Bringer, Maurice Sevajols et Simon Batlle.
- Mort pour la France.
Décorations et citations
- Chevalier de la Légion d'honneur.
- Citation à l'ordre de la Nation (J.O. du 17août1948) : « "Jeune Officier de Paix, plein d'autorité et d'allant qui, dans une situation difficile, n'hésite pas à aider de tout son pouvoir la Résistance. Arrêté le 30 juillet 1944, l'ennemi connaît son rôle et veut à tout prix savoir le nom de ses amis. Malgré les pires tortures, il se tait et est lâchement assassiné le 19 août 1944". »
- Nom donné à une rue de Carcassonne (1944)
- Nom donné à une place de Montgeard (1995)
- Nom donné à la 50e promotion d'officiers de paix de la Police nationale (1994)