Première sainte du Nouveau Monde, elle fut canonisée en 1671.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rose_de_Lima
http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20090823&id=6120&fd=0
http://www.catholic-forum.com/saints/str04001.htm
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/pentecote/pentecote05/008.htm
Saints Abondius et Irénée Martyrs (+ v. 258)
Selon la tradition, ces martyrs romains auraient été jetés dans les égouts publics durant la persécution de l'empereur Valérien.
Saint Antoine de Hieracio ermite (10ème s.)
Ermite de Saint-Basile (basiliens) au monastère de Saint-Philippe, près de Locres en Calabre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Locres
Sainte Asceline (+ 1195)
Elle serait cousine de saint Bernard.
Saint Astérios (3ème s.)
et les saints Claude, Néon et Néonille.
Ils perdirent leur mère et furent sous la tutelle de la seconde femme de leur père lorsque celui-ci mourut à son tour.
Saint Callinique (8ème s.)
Patriarche de Constantinople, (septembre 694– printemps 706) il fut arrêté par l'usurpateur Justinien qui était devenu empereur de 705 à 711. Callinique fut rendu aveugle, envoyé en exil à Rome, où il fut emmuré vivant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_primats_de_l%27%C3%89glise_orthodoxe_de_Constantinople
Saints Claude, Astère et Néon martyrs à Égée, en Cilicie (+ v. 303)
Sous l’empereur Dioclétien et le préfet Lysias, ces trois frères furent, dit-on, accusés par leur belle-mère d’appartenir à la religion chrétienne et moururent décapités.
A lire:
- Leclercq (R.P. Dom H.) - Le troisième siècle. Dioclétien.
http://www.galaxidion.com/home/catalogues.php?LIB=alsace&CAT=592078
- Histoire de l'Eglise Par Antoine Henri Berault-Bercastel (pages 408 & 409).
http://books.google.fr/books?id=xsoE8D0fE-QC&pg=PA409&lpg=PA409&dq=sainte+Th%C3%A9onille&source=web&ots=h0UKMboBHG&sig=2b0f5P-TsMaY3KRSCCTFn0hznGk&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=10&ct=result#PPA408,M1
"Les gouverneurs suivaient impunément leurs humeurs, ou leurs haines particulières, et faisaient valoir au besoin les anciens édits.
Lysias se signala en ce genre dans son gouvernement de Cilicie. Son zèle impie le poussa jusqu'à interroger lui-même Claude, Astère et Néon, tous trois frères, et deux femmes nommées Domnine et Théonille, que le magistrat municipal d'Egée avait fait arrêter tous ensemble pour cause de religion.
Claude fut présenté le premier, et demeura inébranlable. Le proconsul le fit pendre au chevalet, ordonna qu'on lui appliquât le feu sous les pieds, qu'on lui coupât des morceaux de chair aux talons, et qu'on les lui mît sous les yeux. Il n'est point de perte affligeante, dit-il en les voyant, pour ceux qui aiment Dieu. Ces maux apparents sont les arrhes des biens éternels. Lysias commanda de le déchirer avec les ongles de fer, de frotter ses plaies avec des morceaux raboteux de pots cassés, de leur appliquer des torches ardentes. Tout fut inutile, et l'on reconduisit Claude en prison. Astère fut traité de la même manière, et marqua la même constance. Comme Néon était fort jeune, le proconsul en espéra davantage: mais la force de la grâce n'en parut qu'avec pins d'éclat. Toutes les tortures ne servant enfin qu'à couvrir le tyran de confusion, on conduisit les trois frères hors de la ville pour y être crucifiés j après quoi on amena les deux chrétiennes qu'on croyait fort épouvantées par ces spectacles où on les avait tenu présentes.
Domnine confessa la première, et fut fouettée avec tant d'indignité et de rigueur, qu'elle expira sous les coups. Théonille ne témoigna que du mépris pour les efforts et le vain espoir du persécuteur, qui ne se possédant plus de colère, dit aux bourreaux: Souffletez-la, jetez-la par terre, liez-lui les pieds; ne vous lassez point de la tourmenter. Suivez-vous vos propres lois, dit Théonille, et vous est-il permis de traiter de la sorte une étrangère de condition libre? Lysias dit: Pendez-la par les cheveux, dépouillez-la depuis les pieds jusqu'à la tête, et qu'il n'y ait aucune partie de son corps sans blessure. N'as-tu pas honte, reprit-elle, de me mettre en cet état, et ne penses-tu pas que tu outrages dans mon sexe ta mère et ton épouse? Lysias dit: Qu'on lui coupe les cheveux, afin qu'ils ne lui cachent plus le visage, et qu'elle essuie toute la honte à quoi elle paraît si sensible; qu'on lui applique des épines autour du corps en forme de ceinture; qu'on l'étende à quatre pieux; qu'on la frappe de courroies, non seulement sur le dos, mais sur toutes les parties du corps; qu'on lui mette des charbons ardents sous le ventre, et qu'elle meure ainsi. Peu après l'exécution de ces ordres barbares, le geolier et l'un des exécuteurs vinrent dire au proconsul: Seigneur, elle a rendu l'esprit. Plus cruel que les bourreaux, et non encore satisfait: Cousez, leur dit-il, son corps dans un sac, liez-le bien, et le jetez dans l'eau; ce qui fut exécuté sur le champ."
Saint Eugène évêque (6ème s.)
Owen ou Tir Eoghain, Tyrone.
Irlandais, enlevé par des pirates et emmené comme esclave en Angleterre puis en Bretagne.
Il s'échappa et devint moine. Abbé de Kilnamanagh, puis ermite dans le comté de Tyrone, conseiller spirituel de saint Kevin de Glandalough, premier évêque de Aardstraw, diocèse dont le siège a été déplacé à Derry en 1254, saint Eoghain est patron de ce lieu.
Saint Filleul (+ 548)
ou Flavius, seizième évêque de Rouen.
Il était d'une famille romaine. Intendant des finances du roi Clotaire, il fut choisi pour devenir évêque de Rouen. Nous avons la signature de sa souscription aux conciles d'Orléans en 533, 538 et 541. Il eut grand soin de faire disparaître ce qui restait de tradition païenne, par exemple en transformant une fontaine, dédiée au culte païen, en un baptistère.
Saint Flavien évêque d'Autun (6ème s.)
Quinzième évêque d'Autun, qui vécut au temps du roi Clovis. Le vingt-et-unième évêque d'Autun s'appelait également Flavien et il a lui-même un culte local.
Bienheureux François Dachtera prêtre et martyr (+ 1944)
Prêtre polonais de Gniezno et martyr.
Professeur de religion au lycée de Bydgoszcz, il fut arrêté dès les premiers jours de l’occupation de la Pologne par le régime nazi, en 1939. Déporté dans le camp de concentration de Dachau en Bavière, il y mourut, victime d’expérimentations pseudo-médicales.
Bienheureux Jean Bourdon prêtre et martyr (+ 1794)
Prêtre franciscain (frère Protais) et martyr, sous la Révolution française. Parce qu'il avait refusé de signer la Constitution civile du clergé, il fut détenu sur un bateau négrier, sur l’île Madame, au large du port de Rochefort, avec beaucoup d’autres prêtres à qui il cherchait à apporter du soulagement. Il mourut de la contagion qui régnait à bord.
Voir aussi les bienheureux martyrs de l'île Madame béatifiés le 1er octobre 1995 par Jean-Paul II.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10271/Bienheureux-Jean-Baptiste-de-Souzy.html
Les bienheureux martyrs des pontons de Rochefort (diocèse de Sens-Auxerre)
http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Les-bienheureux-martyrs-des.html
Depuis 1910, chaque deuxième quinzaine d'août, a lieu un pèlerinage en souvenir des prêtres déportés (diocèse de La Rochelle)
http://www.catholique-larochelle.cef.fr/Ile-Madame,246
Saint Julien de Lescar évêque (+ 400)
C'est une antique tradition qui nous fait connaître le premier évêque du diocèse de Lescar, actuellement rattaché au diocèse de Bayonne dans le Sud-Ouest de la France. Recueillie dans le bréviaire, nous pouvons la lire comme une certitude quant à l'évangélisation de cette région. Il est difficile d'accepter les multiples faits et gestes qui la commentent avec force détails de l'enthousiasme régional.
Saint Julien de Lescar, texte de soeur Pascale du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron,
http://nominis.cef.fr/contenus/SaintJulienLescar.pdf
extrait de son ouvrage 'Témoins du Christ en Béarn et au Pays Basque' (1.6Mo)
http://nominis.cef.fr/contenus/soeurpascale2009.pdf
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Lescar
Saint Louppos martyr (?)
ou Loup.
Esclave martyr à Novae en Mésie inférieure, région bulgare proche de la Macédoine, dont on rapporte qu’il obtint par l’épée la liberté du Christ.
Bienheureux Martyrs espagnols martyrs au cours de la guerre civile (+ 1936)
Tous furent victimes, dans la région de Valence, durant la persécution déclenchée contre l’Église au cours de la guerre civile :
Constantin Carbonell Sempere, prêtre, Pierre Gelabert Amer et Raymond Grimaltos Monllor, religieux jésuites, assassinés à Tavernes de Valldigna
Florentin Pérez Romero, prêtre, et Urbain Gil Saez, religieux du Tiers-Ordre franciscain, exécutés près de Vallbona
Jean-Marie de la Croix (Marien Garcia Mendez), prêtre du Sacré-Cœur de Jésus, tué à Silla
Rosalie (Pierrette-Marie-Victoire Quintana Argos) et Séraphine (Emmanuelle-Juste Fernandez Ibero), tertiaires capucines de la Sainte Famille, à Puzol.
Voir aussi les martyrs espagnols béatifiés par Jean-Paul II le 11 mars 2001.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/10140/Bienheureux-Martyrs-espagnols.html
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martyrs_de_la_guerre_d%27Espagne
Saints Memnon et Sevère (4ème s.)
et trente-huit autres martyrs, en Thrace, qui connurent de cruels supplices. Après avoir été amputés des mains et des pieds, ils furent brûlés vifs.
Saint Quiriace Martyr (3ème s.)
ou Cyriaque.
Evêque, martyrisé près d'Ostie avec saint Maxime, prêtre, saint Archelaus, diacre et plusieurs soldats romains durant la persécution de l'empereur Alexandre Sévère.
Sainte Richilde (Bienheureuse) Vierge, recluse à Hohenwarth (+ 1100)
Moniale bénédictine à Hohenwarth, dans le diocése d'Augsbourg en Haute-Bavière, elle se retira comme ermite.
Saintes Théonille et Domnine martyres à Égée, en Cilicie (+ v. 303)
Théonille, veuve de Claude, martyrisée avec Domnine sous Dioclétien.
A lire:
- Leclercq (R.P. Dom H.) - Le troisième siècle. Dioclétien. Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines jusqu'au XXe siècle.
http://www.galaxidion.com/home/catalogues.php?LIB=alsace&CAT=592078
- Histoire de l'Eglise Par Antoine Henri Berault-Bercastel (pages 408 & 409).
http://books.google.fr/books?id=xsoE8D0fE-QC&pg=PA409&lpg=PA409&dq=sainte+Th%C3%A9onille&source=web&ots=h0UKMboBHG&sig=2b0f5P-TsMaY3KRSCCTFn0hznGk&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=10&ct=result#PPA408,M1
"Les gouverneurs suivaient impunément leurs humeurs, ou leurs haines particulières, et faisaient valoir au besoin les anciens édits.
Lysias se signala en ce genre dans son gouvernement de Cilicie. Son zèle impie le poussa jusqu'à interroger lui-même Claude, Astère et Néon, tous trois frères, et deux femmes nommées Domnine et Théonille, que le magistrat municipal d'Egée avait fait arrêter tous ensemble pour cause de religion.
Claude fut présenté le premier, et demeura inébranlable. Le proconsul le fit pendre au chevalet, ordonna qu'on lui appliquât le feu sous les pieds, qu'on lui coupât des morceaux de chair aux talons, et qu'on les lui mît sous les yeux. Il n'est point de perte affligeante, dit-il en les voyant, pour ceux qui aiment Dieu. Ces maux apparents sont les arrhes des biens éternels. Lysias commanda de le déchirer avec les ongles de fer, de frotter ses plaies avec des morceaux raboteux de pots cassés, de leur appliquer des torches ardentes. Tout fut inutile, et l'on reconduisit Claude en prison. Astère fut traité de la même manière, et marqua la même constance. Comme Néon était fort jeune, le proconsul en espéra davantage: mais la force de la grâce n'en parut qu'avec pins d'éclat. Toutes les tortures ne servant enfin qu'à couvrir le tyran de confusion, on conduisit les trois frères hors de la ville pour y être crucifiés j après quoi on amena les deux chrétiennes qu'on croyait fort épouvantées par ces spectacles où on les avait tenu présentes.
Domnine confessa la première, et fut fouettée avec tant d'indignité et de rigueur, qu'elle expira sous les coups. Théonille ne témoigna que du mépris pour les efforts et le vain espoir du persécuteur, qui ne se possédant plus de colère, dit aux bourreaux: Souffletez-la, jetez-la par terre, liez-lui les pieds; ne vous lassez point de la tourmenter. Suivez-vous vos propres lois, dit Théonille, et vous est-il permis de traiter de la sorte une étrangère de condition libre? Lysias dit: Pendez-la par les cheveux, dépouillez-la depuis les pieds jusqu'à la tête, et qu'il n'y ait aucune partie de son corps sans blessure. N'as-tu pas honte, reprit-elle, de me mettre en cet état, et ne penses-tu pas que tu outrages dans mon sexe ta mère et ton épouse? Lysias dit: Qu'on lui coupe les cheveux, afin qu'ils ne lui cachent plus le visage, et qu'elle essuie toute la honte à quoi elle paraît si sensible; qu'on lui applique des épines autour du corps en forme de ceinture; qu'on l'étende à quatre pieux; qu'on la frappe de courroies, non seulement sur le dos, mais sur toutes les parties du corps; qu'on lui mette des charbons ardents sous le ventre, et qu'elle meure ainsi. Peu après l'exécution de ces ordres barbares, le geolier et l'un des exécuteurs vinrent dire au proconsul: Seigneur, elle a rendu l'esprit. Plus cruel que les bourreaux, et non encore satisfait: Cousez, leur dit-il, son corps dans un sac, liez-le bien, et le jetez dans l'eau; ce qui fut exécuté sur le champ."
Saint Zachée Evêque de Jérusalem (+ 116)
Saint Épiphane et plusieurs Pères de l'Église parlent de lui comme étant le quatrième après saint Jacques, frère du Seigneur, à gouverner l’Église de Jérusalem au 2e siècle.
Les Églises font mémoire…
Catholiques d’occident : Rose de Lima (+1617), vierge (calendrier romain et ambrosien) ; Claude et ses compagnons (+285), martyrs d’Egée (calendrier mozarabe)
Coptes et Éthiopiens (17 misra/nahasë) : Jacques de Mangoug (IIIe s.), martyr (Église copte)
Luthériens : Gaspard de Coligny (+1572), témoin de la foi jusqu’au sang en France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_II_de_Coligny
Maronites : Isaac le Syrien disciple d’Ephrem (IVe-Ve s.), confesseur
Orthodoxes et gréco-catholiques : Clôture de la fête de la Dormition ; Loup de Thessalonique (+ env.306), martyr
mémoire du Saint Hiéromartyr Irénée, Evêque de Lyon:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsaout/aout23bis.html
mémoire du Saint Hiéromartyr IRÉNÉE, Evêque de SIRMIUM et de ses compagnons ÔR et OROPSIS
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsaout/aout23.html
Syriens d’occident : Paul d’Edesse (+ env.619), évêque.
634
Mort du 1er Calife musulman, beau-père et successeur du Prophète Mahomet, Abou-Bakr.
Un des premiers croyants, dès que Mahomet, son ami, commença la révélation de ses " songes ".
Né en 570, il appartenaient au clan Taym de la tribu Kuraysh qui faisait partie de la bourgeoisie mecquoise et dont Mahomet lui-même était issu. Abu Bakr, avant sa conversion à l'islam, était, comme la plupart des membres de sa tribu, un marchand de la bourgeoisie moyenne. Sa fortune lui permettait de mener une vie aisée. La nouvelle religion avait séduit notamment cette moyenne bourgeoisie, libérale et opposée à la classe dirigeante mecquoise, aristocratique et conformiste. Abu Bakr, dont on dit qu'il fut l'ami de Mahomet dès avant l'annonce de son message, fut parmi les premiers qui ont apporté leur adhésion et leur soutien à ce dernier. Il témoigna d'un attachement indéfectible à la cause de la nouvelle religion et à son inspirateur. Homme courageux, plein de bon sens et de pondération, il sut acquérir une place importante au sein de la petite communauté musulmane naissante. Il joua auprès du Prophète le rôle de principal conseiller, et l'homme qui avait la réputation d'un fidèle inconditionnel savait parfois exercer sur les décisions du Prophète une influence modératrice. Quand les membres de la communauté choisirent l'exil en Abyssinie pour fuir les persécutions des couches dirigeantes de la société mecquoise, Abu Bakr demeura à La Mecque aux côtés de Mahomet. Celui-ci le choisit pour l'accompagner dans son émigration à Médine (622), événement qui lui conféra un grand prestige. Il s'installa dans le faubourg al-Sunî où il se fit construire une maison. L'amitié entre le Prophète et son disciple et la position particulière que celui-ci occupait dans la communauté musulmane furent consacrées par le mariage de Mahomet avec Aisha, la propre fille d'Abu Bakr. Celui-ci participa aux expéditions conduites par le Prophète, l'assistant de ses avis et de ses conseils. Il fut le premier à être informé du but véritable de l'expédition de 630, an 8 de l'hégire, au cours de laquelle La Mecque fut conquise. Mahomet le chargea de conduire le pèlerinage de l'année suivante et de diriger la prière publique à Médine pendant sa dernière maladie, marques dans lesquelles on a vu une sorte de désignation à la succession. La mort de Mahomet (8 juin 632) fut un moment critique pour le jeune État islamique, la cohésion de celui-ci étant pendant un temps menacée par les partis rivaux cherchant à s'emparer du pouvoir. Les cousin et gendre du Prophète, et les siens se prévalaient de leur parenté avec Mahomet et se considéraient comme ses légitimes successeurs. Les chefs médinois, qui avaient accueilli et protégé Mahomet ainsi que sa petite communauté dans les moments les plus difficiles et qui furent écartés du pouvoir réel, accaparé par les Mecquois, désiraient du moins le partager avec eux. Mais le triumvirat, comme dit Lammens, composé de Abu Bakr, et des principaux conseillers influents de Mahomet, participait déjà au pouvoir et entendait le conserver. Il réussit à persuader l'assemblée réunie pour débattre du problème de la succession, d'accepter l'investiture d'Abu Bakr. Celui-ci fut désigné " Khalîfe " (successeur de l'envoyé de Dieu). Ainsi prit naissance l'institution du califat (al-Khilifa ). Abu Bakr consacra son califat, qui dura un peu plus de deux ans (632-634), à réprimer le mouvement sécessionniste politico-religieux qui se déclencha à la mort de Mahomet et que les historiens arabes appellent la ridda (littéralement : apostasie). Les tribus incomplètement islamisées ou celles qui étaient soumises au paiement du tribut se soulevèrent contre le pouvoir central de Médine. Abu Bakr, mesurant l'importance du danger, mobilisa toutes les forces musulmanes pour l'enrayer. Il lui fallut un an pour soumettre les sécessionnistes. Abu Bakr fit preuve de beaucoup de clémence vis-à-vis des chefs prisonniers Après avoir rétabli la pax islamica en Arabie, il amorça le mouvement de la conquête musulmane dans les Empires byzantin et perse. Durant l'été 633, il fit entreprendre des expéditions dans les terres persanes de la Chaldée. Vers la fin de la même année et en 634, d'autres expéditions furent envoyées en Syrie et en Palestine ; il défit même l'armée Byzantine. Abu Bakr mourut le 23 août, laissant à ses successeurs la tâche de continuer le mouvement d'expansion musulmane. Il fut enterré à Médine, à côté du Prophète Mahomet.
Saladin prend Bakas Shork (principauté d'Antioche)[1].
1244
les Khwarizmiens reprennent Jérusalem aux croisés[2].
Les Korasmiens également Chorasmiens, Kharezmiens ou Khwarezmiens. L'ancien royaume iranien de Khwarezm, entre la mer Caspienne et la mer d'Aral, est attesté depuis l'Antiquité.
Islamisé et turquisé au Moyen Âge, il devient une puissance majeure d'Asie centrale aux XIIe ‑ XIIIe siècles avant d'être balayé par les Mongols gengiskhanides en 1221. Le shah du Kharezm et le reste de ses armées vont vagabonder pendant des années entre l'Iran, l'Inde et le Proche-Orient. En 1244, ils s'emparent de Jérusalem, pratiquement désarmée depuis Frédéric II, et la pillent de fond en comble. Les princes ayyoubides utilisent leur concours contre les croisés, avant de se retourner contre eux et de les détruire. Le grand raid des Kharezmiens affaiblit les États latins d'Orient, mais aussi les Ayyoubides, qui dépendent de plus en plus de leurs mercenaires mamelouks.
1300
Féministe avant l'heure !
Mort sur le bûcher d'une " soeur ", partisan d'une Église féminine.
En 1260, date prophétique qui doit, selon Joachim de Flore, voir l'avènement du règne des Saints, arrivent à Milan une jeune veuve et son fils.
Guiglelma, dite de Bohême, passe pour être la fille de Constance, épouse du roi de Bohême.
Rien n'authentifie une telle parenté si ce n'est la déclaration d'un de ses disciples, Andrea Saramita, que le souci d'une dette à recouvrer aurait mené chez Constance.
Très vite, sa piété exemplaire lui attire des dévots, dont le nombre s'accroît avec sa réputation de thaumaturge et la multiplication de guérisons miraculeuses.
Le culte de la sainte est bientôt pris dans le tourbillon des idées messianiques à la mode.
Ses sectateurs laissent entendre qu'elle a été choisie pour convertir juifs et sarrasins, ainsi que pour instaurer l'universalité de la foi chrétienne.
Vers 1276, une légende dorée soutient qu'elle est l'incarnation du Saint-Esprit, érigé par Joachim de Flore en annonciateur du troisième âge.
Elle s'incarnera dans la troisième personne de la Trinité, comme le Christ étaitl'incarnation de la deuxième dans le corps d'un homme.
Sa nature est à la fois divine et humaine, s'il faut en croire ses plus zélés partisans, apparentés à la puissante famille des Visconti.
Guiglelma a la prudence de contester ouvertement une prétention aussi sujette à caution inquisitoriale, mais, avec ou sans son consentement, son rôle de sainte s'inscrit dans la double signification du millénarisme et de cette prééminence féminine qui ne laissera pas d'inquiéter l'Église.
Quand Guiglelma meurt, le 24 août 1281, elle laisse ses biens à la communauté cistercienne de Chiaravalle, près de Milan, où elle est enterrée dans un grand luxe de piété et où le culte qui s'organise donne naissance à un profitable commerce.
Un mois après la translation des restes, Andrea Saramita fait, en grande pompe, exhumer le cadavre.
Il le lave avec du vin et de l'eau, et conserve le précieux mélange comme crème à l'usage des malades.
Maifreda l'utilise pour la guérison des pèlerins, instaurant en outre des cérémonies particulières lors de l'anniversaire de la mort et de la translation de la sainte.
L'abbaye, dont le prestige croît d'année en année, s'attire la faveur de généreux donateurs.
L'un d'eux, Giaccobo de Novati, un noble milanais, lui lègue tous ses biens et offre aux guillelmites sa puissante protection.
Il n'en faut pas davantage pour que le groupe prétende constituer le noyau d'une nouvelle Église, marquant l'avènement du règne des Saints.
Andrea, fils spirituel de Guiglelma, s'attache alors à définir un dogme nouveau.
L'archange Raphaël a annoncé à la bienheureuse Constance que le Saint-Esprit s'incarnerait en elle; il a choisi la forme féminine, car, sous une forme masculine, il aurait péri comme le Christ, et le monde entier avec lui. Le tombeau de Chiaravalle est élevé à la gloire du Saint-Sépulcre ; des rites sont prescrits ; une communion s'y organise.
De temps à autre, Guiglelma apparaît à ses fidèles sous la forme d'une colombe.
Les Évangiles sont remplacés par les écrits d'Andrea, imitant les épîtres de Paul.
Maifreda, auteur de litanies et de prières, prophétise la seconde venue de Guiglelma et la fin de la papauté traditionnelle.
Elle-même deviendra papesse et s'emploie, à cette fin, à former un collège cardinalice exclusivement composé de femmes.
Elle accorde sa bénédiction, célèbre la messe, consacre l'hostie, donne la communion aux fidèles, somptueusement vêtus.
Le soutien accordé par nombre de riches Milanais, dont les Visconti eux-mêmes, explique, selon toute vraisemblance, les lenteurs et les hésitations de l'Inquisition.
Celle-ci s'est inquiétée des guillelmites en 1284, mais pour se contenter d'une simple admonestation.
Les enquêtes de 1295 et de 1296 demeurent sans suite. Mais comme Maifreda ranime le danger millénariste en annonçant la venue du Saint-Esprit pour la Pentecôte de 1300, l'Église se décide à intervenir contre le foyer d'agitation.
Parmi les guillelmites arrêtés, quatre ou cinq sont condamnés comme relapses.
Le 23 août 1300, sur Giaccoba dei Bassani monte sur le bûcher.
En septembre, c'est le tour d'Andrea Saramita et de Maifreda.
Des peines légères frappent les autres.
La dépouille de Guiglelma est alors exhumée et brûlée.
Ainsi prend fin un schisme qui opposait à l'Église patriarcale la volonté de fonder une Église féminine et de prêter à l'espérance millénariste une constitution gynécratique.
L'église féminine et le salut par les femmes devront encore attendre ...
Bataille de Cassel entre les milices flamandes menées par Nicolaas Zannekin et l'armée du roi de France Philippe VI de Valois qui lance son fameux cri de ralliement : « qui m'aime me suive ! »
Assassinat de Léon V, roi d'Arménie.
Son cousin Guy de Lusignan lui succède, sous le nom de Constantin IV[2]
2008
Mariage de la Princesse Adelheid de Liechtenstein et du comte Dominik von Coudenhove-Kalergi