Le 13 octobre est le 286ejour de l'année
(287e en cas d'année bissextile) du calendrier grégorien.
Il reste 79 jours avant la fin de l'année.
C'était le jour de la pêche, 22e jour du mois de Vendémiaire dans le calendrier républicain français.
20e jour de la Balance.
Brouillards d'octobre et pluvieux novembre, font bon décembre.
L'été de Saint-Géraud ne dure que trois jours.
Célébrations
- Date possible (2e lundi d'octobre) pour le Jour de la Race (Día de la Raza), dans plusieurs pays d'Amérique latine, sous des noms différents, ou Jour de Christophe Colomb dans d'autres pays : noms génériques pour la commémoration la Découverte de l'Amérique par Christophe Colomb[1] le 12 octobre 1492.
- Christianisme :
- Dans le lectionnaire de Jérusalem, station dans la Fondation de Pierre, déposition des XL Martyrs, lecture de I Thess. 3, 7-13 ; Mt. 13, 44(-52) (ou Mt. 20, 1-16).
- Géraud († 909), Géraud d'Aurillac, thaumaturge.
- Coloman ou Colman
- Fauste († 304), Fauste de Cordoue, martyr à Cordoue.
- Alexandrine (+ 1955), Alexandrine-Marie da Costa, bienheureuse, martyre à Balasar, près de Braga au Portugal.
- Alexis († 1934), Alexis d'Ugine, prêtre, translation de ses reliques à Bussy-en-Othe en 2005, fête principale le 22 août.
- Chrysie († 1795), Chrysie de Slatina, néo-martyre en Bulgarie.
Bonne fête aux :
Et aussi aux :
Martyrologe pour le treizième jour d'octobre
Saint Edouard le Confesseur Roi d'Angleterre (+ 1066)
Il fut le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n'était pas bien claire.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
Autre biographie:
Fils du roi Ethelred II et de son épouse, la reine Emma (il est aussi le neveu de Saint-Edouard le Martyr)
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edouard_le_Confesseur
http://books.google.fr/books?id=gag1AAAAMAAJ&pg=PA76#v=onepage&q=&f=false
http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2009/10/13/index.html
Saint Géraud d'Aurillac Fondateur de l'abbaye d'Aurillac (+ 909)
Gérault ou Gérard.
Son père le destinait à l'Eglise parce qu'il était fragile.
Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l'Evangile après une tentative de mariage qui échoua.
On raconte qu'ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre.
Saint Odon de Cluny nous a laissé la vie de saint Géraud.
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/164/Saint+Odon+de+Cluny.html
Voir aussi le site de l'Eglise catholique d'Aurillac, paroisse Saint-Géraud.
http://eglise-catholique-aurillac.cef.fr/
"Géraud d'Aurillac vécut de l'an 854 à l'an 909. Sa vie a été relatée par Odon, abbé de Cluny qui en a fait le modèle chevaleresque du seigneur chrétien mettant sa force et ses richesses au service de la justice et des humbles. A la mort de ses parents, Géraud se retrouve à la tête d'un domaine considérable qui s'étend dans le Rouergue. Ayant fait savoir qu'on peut lui adresser directement des requêtes, il assure sa protection aux habitants. S'appliquant à vivre selon les Évangiles, il donne à ses serfs la propriété de leur terre, accueille les pauvres à sa table et s'efforce de limiter la violence des guerres. Il est déclaré saint par la voix populaire, l'un des premiers reconnus par l'Eglise sans avoir été martyr ni être rentré sous les ordres."
(source: "Saint Géraud, une pierre vivante du diocèse de Saint-Flour" 11e centenaire de la mort de Saint Géraud)
http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/saint-geraud-une-pierre-vivante-du-diocese-de-saint-flour.html
Clocher de l'église saint-Géraud actuelle
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9raud_d%27Aurillac
http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Aurillac
Bienheureuse Alexandrine-Marie da Costa (+ 1956)
À Balasar, près de Braga au Portugal, blessée gravement après être tombée pour échapper aux mauvaises intentions de quelqu’un envers elle, elle offrit au Seigneur toutes ses douleurs dans la contemplation de l’Eucharistie pour l’amour de Dieu et de ses frères indigents.
Alexandrina Maria da Costa (1904-1955)
""M'aimes-tu?" - demande Jésus à Simon-Pierre. Celui-ci répond: "Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime". La vie de la bienheureuse Alexandrina Maria da Costa peut se résumer dans ce dialogue d'amour."
"Elle mourut le 13 octobre 1955, après une vie passée à "aimer, souffrir, réparer", pour le salut des âmes."
(source: site du Vatican)
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040425_da-costa_fr.html
Béatifiée par Jean-Paul II le 25 avril 2004.
Saint Benjamin ermite de la laure des grottes de Kiev (14ème s.)
Fils d'un marchand et marchand lui-même, il assistait souvent à l'Office Divin. Un jour qu'il entendit la parole de l'Evangile selon lesquelles les riches entreront difficilement dans le Royaume des cieux, il entra dans la pauvreté de la laure des Grottes de Kiev pour en faire l'antichambre du ciel.
Saint Carpos (3ème s.)
et ses compagnons martyrs, les saints Papylos, et Agathodore. Ils refusèrent de livrer aux autorités impériales de Pergame les vases et les vêtements sacrés. Ils connurent alors toutes sortes de supplices : attachés derrière des chevaux au galop, puis attachés à des pieux qu'on éleva à grande hauteur pour devenir une cible facile pour ceux qui leur jetaient des pierres. Enfin, il furent condamnés à marcher avec des sandales de fer clouées aux pieds. Ils préférèrent rester fidèles au Christ.
Saint Carpus (Ier siècle)
Habitant de la ville de Troas, en Asie Mineure et disciple de Saint-Paul. Son mérite principal semble consister dans le fait d’avoir pris soin du manteau que l’Apôtre lui avait confié temporairement.
Sainte Chélidoine ermite (+ 1152)
Née en 1077, son nom de baptême était apparemment Cleridona ('don du destin'). De retour d'un pélerinage à Rome, elle prit le voile au monastère de sainte Scholastique. Elle mena, assure-t-on, une vie solitaire très austère pendant cinquante-deux ans, au service de Dieu seul.
Patrone de la ville de Subiaco dans le Latium.
Sainte Chryssie (+ 1795)
Née chrétienne dans une famille pauvre de Bulgarie, elle était forte belle ce qui bouleversa le coeur d'un turc qui voulu l'épouser. Mais elle n'entendait pas renier sa foi. Il l'enleva. Pendant trois mois, il la fit soumettre aux mauvais traitements de femmes à ses ordres. Ses parents eux-mêmes vinrent la supplier d'accepter cette apostasie. Elle refusa. Alors, dans sa fureur, son prétendant la fit suspendre à un chevalet et engagea tous ceux qui le voulaient à prendre un couteau et à couper un morceau du corps de sainte Chryssie qui mourut ainsi dans d'atroces et longues souffrances.
Voir aussi:
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsoctobre/oct13.html
Saint Coloman Martyr à Melk (+ 1012)
Sarcophage de Saint Colman à l'abbaye de Melk (Autriche)
Moine irlandais qui s'en vint en Autriche pour se rendre en Terre Sainte. Les habitants le prirent pour un espion et il eut à souffrir toutes sortes de supplices avant d'être pendu à un arbre. Son corps y resta indemne pendant un an et l'arbre se mit à reverdir. A partir de ce moment, on reconnut son innocence. Son corps est désormais à l'abbaye de Melk où il est vénéré comme martyr.
Église saint Coloman
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Coloman
Saint Comgan abbé (7ème s.)
Fils d'un prince de Leister en Irlande et frère de Saint Kentigern, battu par des tribus voisines, il trouva refuge à Lochaise, près de Skye en Écosse avec sa sœur et ses neveux. Il y fonda un petit monastère et y vécut en grande piété. Il fut enterré dans l’île d’Iona.
Saint Ebbon Evêque de Sens (+ 743)
Il était originaire de Tonnerre en Bourgogne. Moine de l'abbaye Saint-Pierre le Vif à Sens, il devint le trente-et-unième évêque de cette ville en 710 et la sauva d'un siège des Sarrasins en 725. Le trésor de la cathédrale conserverait quelques vêtements sacerdotaux lui ayant appartenu.
Voir Les archevêques de Sens, puis de Sens et Auxerre (site du diocèse)
http://catholique-sens-auxerre.cef.fr/spip1.9/Archeveques-de-Sens-puis-de-Sens.html
Saints Fauste, Janvier et Martial Martyrs à Cordoue (3ème s.)
Les saints Fauste, Janvier et Martial, martyrs au 3e ou 4e siècle, décorèrent la ville de Cordoue (Espagne) comme d’une triple couronne.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fauste_de_Cordoue
Saint Florent de Thessalonique martyr du IIIe ou IVe siècle (?)
Selon la tradition, il fut brûlé vif après diverses tortures.
Bienheureux Gérard fondateur de l’Ordre de Malte (+ 1120)
Gerard Tum, fondateur de l’ordre de Saint-Jean de Jerusalem, gravure par Laurent Cars, c. 1725
Gérard ou Pierre-Gérard de Martigues connu aussi avec le nom Tenque ou Tune...
Il construisit, à Jérusalem, adossé à l’église de Saint-Jean, un hôpital pour accueillir les pèlerins et soigner les malades. Il fut ainsi le fondateur et le premier préposé de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
(On rattache à la forme de l'apostolat de Saint Jean l'Aumônier l'origine de "l'Ordre religieux et militaire des hospitaliers de saint Jean", appelés par la suite les chevaliers de Malte.)
http://nominis.cef.fr/contenus/saints/490/Saint-Jean-l-Aumonier.html
A voir aussi: Histoire de l'Ordre de Malte.
http://www.orderofmalta.org/site/storia.asp?idlingua=3
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Tenque
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Saint-Jean_de_J%C3%A9rusalem
Saint Léobon ermite (6ème s.)
Saint Léobon dans l'Eglise saint-Etienne-de-Fursac
Originaire du Limousin, il en fut l'un des nombreux ermites, humble et modeste dans ses actions et son langage, pauvre d'esprit et de volonté, chaste de coeur et de corps, ascète et pénitent. Plus tard, il quittera cette région pour aller s'enfoncer davantage encore dans la solitude à Salagnac (24160).
Il est le saint patron de Fursac (23290).
- Un internaute nous communique:
"Léobon est un prénom qui était encore porté au début du 20e siècle en Limousin, particulièrement dans le nord-ouest de la Creuse. Il était un saint ermite de la région de St Léonard de Noblat en Haute-Vienne, qui finit ses jours à Grand-Bourg en Creuse où il y a une chapelle à son nom. L'église de Surdoux est dédiée à Ste-Marie - St-Léobon. Il existait aussi une église St-Léobon à Treignac en Corrèze."
- A lire aussi sur le site du diocèse de Limoges:
http://catholique-limoges.cef.fr/diocese/histoire.php
"la Marche connaît un grand nombre de figures érémitiques : Saint Sylvain, Saint Léobon, Saint Goussaud"
Vitrail de Saint Léobon dans l'église de Saint-Étienne-de-Fursac, don de M. André Rogues de Fursac.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_L%C3%A9obon
Saint Nicétas (9ème s.)
Originaire de Paphlagonie, il fut envoyé à la cour impériale pour faire carrière parmi les eunuques. Il reçut une éducation soignée dans les lettres sacrées et profanes. Nommé général des armées en Sicile, il ne put obtenir l'autorisation de quitter l'armée et ce n'est qu'à cinquante ans qu'il put devenir moine, à condition de ne pas quitter la vie impériale. Au temps des querelles iconoclastes, il connut l'exil et c'est ainsi qu'il s'endormit dans la paix de Dieu.
Saint Réginbald Évêque de Spire (+ 1309)
Moine bénédictin de l'abbaye Saint-ulric-et-Afra, à Augsbourg en Allemnagne, il passa en 1015 à l'abbaye d'Edersberg. En 1022, il devint abbé de Lorsch puis fonda la filiale de Heiligenberg. En 1032, il fut nommé évêque de Spire. (10000 saints éd: Brépols)
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C3%A9v%C3%AAques_de_Spire
http://fr.wikipedia.org/wiki/Spire_(Allemagne)
Saint Simpert évêque (+ 807)
ou Simbert.
Originaire de Bavière, ses parents le confièrent aux religieux de Morbach dans les environs de Colmar. Il y fit de solides études, en devint l'abbé, jusqu'au jour où Charlemagne le fit nommer évêque d'Augsbourg. Il répara les désastres causés par l'invasion des Huns, fonda de nombreuses oeuvres caritatives et soutint son clergé dans son oeuvre de ré-évangélisation.
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Afre_d%27Augsbourg#Hommages
Saint Théophile d'Antioche (+ 181)
Il était évêque de cette ville sous l'empereur Marc Aurèle. Païen converti, de formation grecque et de vaste culture, il composa de nombreux ouvrages pour défendre le christianisme. Un seul, "l'Autolyque", nous est parvenu qui n'est pas sans nous étonner. Son destinataire supposé est un païen qui a besoin d'être instruit et déniaisé. Il pense que les chrétiens mangent des enfants. Alors saint Théophile n'hésite pas à le traiter de "minus habens". "Commencez par soigner les yeux de votre âme en changeant de conduite, alors vous verrez plus clair dans les choses invisibles et votre stupidité, comme jadis la mienne, en diminuera d'autant."
Originaire d'une famille grecque des rives de l'Euphrate, il reçut une excellente éducation classique. Il se convertit à la lecture des Saintes Ecritures. Elu évêque d'Antioche, il gouverna cette métropole de l'Orient en défenseur de la Foi. Nous avons de lui trois livres dédié à un païen, Autolycos. "Si tu me dis : montre-moi ton Dieu, je te répondrai : montre-moi ton âme. Dieu se montre à ceux qui ont les yeux de l'âme grand ouverts. "
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_d%27Antioche
http://www.ccel.org/ccel/schaff/anf02.iv.ii.i.i.html
Saint Venant Abbé de Saint Martin de Tours (5ème s.)
Un grand thaumaturge dont les historiens retiennent surtout sa sainteté. "Chargé d'années et de mérites, il laissa cette vie mortelle pour aller jouir de l'immortalité dans le ciel." Il est encore honoré de nos jours : 62350 Saint Venant. http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Venant
Autre biographie:
St-Venance (Venant) Jeune homme originaire du Berry promis au mariage et déjà fiancé. Lors d’un voyage à Tours, il fait la rencontre de Saint-Martin et décide de tout abandonner pour entrer en son monastère. Plusieurs années plus tard, il est choisi pour succéder à Saint-Silvin comme abbé. Il opère quelques miracles au cours de sa vie et plusieurs autres lui sont également attribués après sa mort, notamment pour le soulagement de la fièvre.
NOTRE-DAME de FATIMA Apparition au Portugal en 1917
Le pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale. Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice. Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de 10 ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de le 9 et 7 ans sont les heureux choisis de la Vierge. En entendant sonner midi au loin, ils s'agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d'un éclair, puis d'un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. O merveille! à quelques pas, sur les branches d'un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Eblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s'enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit: «N'ayez pas peur, Je ne vous ferai pas de mal.»
Après quelques minutes d'un silence extatique, Lucie ose demander: «Qui êtes-vous? -- Je suis du ciel, répond la céleste vision, Je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le 13 de chaque mois.» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. «Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri: «O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de Votre miséricorde.» Puis, Elle Se tait et S'éloigne doucement, comme poussée par un zéphir et disparaît dans la lumière du soleil.
A tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille. Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix-mille personnes accourent malgré la pluie.
Tout à coup, le ciel s'éclaircit, le soleil tremble... se secoue... et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d'énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.
Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l'heure et à l'endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. A Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. «Si l'on répond à Ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix,» a promis la Vierge Marie. «...Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties.» Mais n'oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté: «A la fin, Mon Coeur Immaculé triomphera.»
Tiré du Message Marial par F.E.C., édition 1947, p. 82-90
La foule contemple le miracle de Fatima
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Fatima#Sixi.C3.A8me_apparition.2C_le_miracle_du_soleil_:_13_Octobre_1917
Les Églises font mémoire…
Anglicans : Edouard le Confesseur (+1066), roi d’Angleterre
Catholiques d’occident : Marguerite Marie Alacoque (+1690), vierge (calendrier ambrosien) ; Fauste, Janvier et Martial de Cordoue (III-IVe s.), martyrs (calendrier mozarabe)
Coptes et Ethiopiens (3 babah/teqemt) : Simon II (+env.830), 51e patriarche d’Alexandrie (Église copte-orthodoxe) ; Grégoire l’Illuminateur (+env.328), patriarche d’Arménie (Église d’Ethiopie et copte-catholique)
Luthériens : Théodore de Bèze (+1605), théologien à Genève
Maronites : Carpus et Papyle de Pergame (+251), martyrs
Orthodoxes et gréco-catholiques : Carpus et Papyle, martyrs ; Michel (+992), premier métropolite de Kiev (Église russe)
MADELEINE DELBRÊL (1904-1964) témoin
En 1964, Madeleine Delbrêl, témoin de l’Évangile, meurt subitement, alors qu’elle est dans la plénitude de sa maturité humaine et chrétienne.
Madeleine était née à Mussidan, en Dordogne, en 1904. Adolescente, elle avait subi l’influence des libre-penseurs que son père fréquentait, au point d’unir sa voix au choeur de ceux qui proclamaient, ces années-là : « Dieu est mort ».
Mais ce fut précisément à cause de cette affirmation, de la découverte que Dieu n’était pas une nécessité pour sa vie, que Madeleine s’ouvrit à une quête des autres hors du commun, qui la mènera à retrouver aussi l’Autre, Dieu même, d’abord dans la prière, puis dans un rapport vital et quotidien avec l’Évangile.
Après sa conversion, à la fois très sobre et pourtant radicale, Madeleine fit des études d’assistante sociale et se retrouva en 1933 à Ivry, dans un faubourg de Paris déchristianisé et acquis au communisme. C’est à Ivry qu’elle vécut la seconde moitié de sa vie, en simple laïque, partageant sa modeste demeure, une maison ouverte à tous, avec une petite communauté de femmes.
Madeleine sut témoigner de l’Évangile dans le compagnonnage avec les hommes avant tout par sa vie. En effet, elle avait compris que derrière l’athéisme se cachent bien des fautes des chrétiens, souvent prompts à annoncer un Dieu qui soit en opposition avec les autres, plutôt qu’une vérité qui ne peut jamais se donner sans l’autre, du moment qu’elle coïncide, en dernière instance, avec la charité.
Tout au long de sa vie, et ce jusqu’au dernier souffle, Madeleine unit, avec audace et persévérance, l’écoute des raisons de Dieu et l’écoute des raisons des hommes, rayonnant la paix et la joie dans toutes ses rencontres.
Lecture
Il y a une grâce de l’hospitalité. Nous voudrions retrouver sa fraîcheur, telle que la connurent et la vécurent les premières communautés chrétiennes.
L’hospitalité, c’est que les autres soient chez eux chez nous. Aux repas, ils sont attendus quand ils ne sont pas invités. Notre toit est le leur. Leur entrée dans notre vie engage leur entrée dans notre maison.
Ce qui est dans notre maison est à eux quand ils n’en ont pas l ‘équivalent. Ils y sont préférés à nous-mêmes.
L’hôte n’est pas traité selon la justice, mais selon l’amour. Il ne peut pas être jugé, mais estimé dans la miséricorde.
De lui et de nous, l’obligé c’est nous, car peu de mystères évangéliques sont plus riches que celui de l’hospitalité. En lui, nous recevons Jésus dans une sorte de communion collective ; par lui, nous revivons Jésus qui a accompli dans sa vie la loi juive et orientale de l’accueil ; par lui, nous avons l’occasion d’obéir à des préceptes chargés de promesses.
« Là où plusieurs sont rassemblés en mon nom je suis au milieu d’eux ».
Vivre en communauté, c’est exploiter pour le monde une sorte de sacrement. C’est assurer la présence de Jésus.
Le témoignage d’un seul, qu’il le veuille ou non, porte sa propre signature. Le témoignage d’une communauté porte, si elle est fidèle, la signature du Christ.
(Madeleine Delbrêl, Communautés selon l’Évangile)
Voir aussi:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Delbr%C3%AAl
http://www.madeleine-delbrel.net/
http://pagesperso-orange.fr/frat.st.paul/MadeleineDelbrel.html
Événements
13 octobre dans les croisades
- 1202 : début du siège de Zara, cité byzantine par les croisés[1].
- 1307 : Philippe le Bel fait arrêter tous les Templiers[2].
- 1382 : mort de Pierre II, roi de Chypre[3].
54
Néron accède au trône de l'Empire romain.
787
Clôture du IIe concile de Nicée (7e œcuménique), fin de la première période iconoclaste.
1097
Les croisés, lors de la Première croisade, atteignent Marash, et s'y arrêtent pendant trois jours.
Durant ce bref séjour, Bohémond de Tarente rejoint l'armée principale.
1307
Arrestation de tous les Templiers en France, accusés d'hérésie.
Á l'aube du vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers de France soit plusieurs milliers au total, sont arrêtés sur ordre du roi Philippe IV le Bel (le petit-fils de Saint Louis)
L'ordre du Temple est né en Terre sainte, en 1119, après la 1ière croisade, à l'initiative du chevalier champenois Hugues de Payns qui voulait protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem.
Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d'une croix rouge est immense pendant les deux siècles que durent les croisades.
Jaloux de leur puissance et de leur richesse, inquiet de leur pouvoir auprès du pape, ou bien mal informé par une campagne délétère, le roi de France, Philippe IV Le Bel, fait arrêter tous les Templiers du royaume, pour apostasie et mauvaises mœurs.
Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay.
Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France.
Toutes les polices et les gens d’armes de France et de Navarre, ont investi près de trois mille demeures sur l’ensemble du territoire, pour en arrêter tous les occupants. En fin de journée, l’opération est terminée et il est encore impossible de connaître le nombre exact de ces arrestations. Elles continueront plus tard, dans toute l’Europe, jusqu’à la fin de l’année.
La plupart des Templiers présents dans les commanderies ce vendredi 13 octobre 1307 furent arrêtés.
À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. Quelques-uns réussirent néanmoins à s'échapper avant ou pendant les arrestations.
Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal.
Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant enfermés en attendant leur procès.
Lors du Concile de Vienne, le 20 mars 1312, l’Ordre est dissout, et leurs biens sont confisqués. Ce n’est que le 18 Mars 1314, que le Grand Maître des Templiers, Jacques de Molay monte sur le bûcher. Ce jour-là, il va maudire ses tortionnaires, pour leur « traîtrise du vendredi 13 ».
C'est bien ce vendredi 13 qui sera à l'origine d'une croyance populaire, de bon ou de mauvais présage, qui persiste encore aujourd'hui, Sept Cent ans après.
1534
Début du pontificat de Paul III (Alessandro Farnese), ancien évêque de Vence, qui devient le 220èmepape de l'Église catholique
(Fin du pontificat en 1549)
1689
Traité signé entre la France (Louis XIV), les Provinces-Unies et l'Angleterre pour le partage de la monarchie d'Espagne, et qui entraînera la guerre du même nom.
1762
Début de l'affaire Calas, où s'illustre Voltaire.
Le Royaume d'Italie est divisé en préfectures.
1973
François de Bourbon devient Duc de Bretagne
Dans l'anniversaire de la naissance de Claude de France, avant-dernière duchesse souverain de Bretagne, SAR Monseigneur le duc d'Anjou et de Ségovie, chef de la Maison de France dite de Bourbon, octroie le titre de duc de Bretagne à son petit-fils François de Bourbon, fils ainé de SAR le duc de Bourbon, de Bourgogne et de Cadix, et né à Madrid le 22 novembre 1972.
Francisco (François), Alfonso, Jaime, Cristobal, Victor, José, Gonzalo, Cecilio de Bourbon voit le jour à Madrid le 22 novembre 1972.
Il est le premier enfant du prince Alfonso (Alphonse) de Bourbon, duc de Cadix, fils de l’Infant Jaime, duc de Ségovie et de Carmen Martinez-Bordiu y Franco, fille du marquis et de la marquise de Villaverde, petite-fille du Général Franco.
Il reçoit pour parrain son arrière-grand-père le Général Franco qui dirige à cette époque l’Espagne et pour marraine Emmanuelle de Dampierre, sa grand-mère maternelle.
Le 13 octobre 1973, son grand-père paternel lui décerne le titre de duc de Bretagne.
Lorsque son père lui succède comme duc d’Anjou et aîné des Bourbons, Francisco est fait duc de Bourbon.
Il a un frère Luis Alfonso (Louis Alphonse) qui naît en 1974.
La famille vit à Madrid où Alfonso (Alphonse) de Bourbon travaille dans le domaine bancaire après avoir été ambassadeur d’Espagne à Stockholm.
En 1979, ses parents se séparent et sa mère part s’installer à Paris où elle refait sa vie. Francisco et son frère sont très proches.
Dans son ouvrage consacré au duc d’Anjou, José Apezarena relate cette grande proximité :
“Les deux frères étaient très unis, compagnons de jeux et d’école. Ils avaient des passions et des goûts proches, faisaient du ski ensemble, pratiquaient le hockey sur glace, le judo, la seule passion qu’ils ne partageaient pas était le golf, un sport qui ennuyait Luis Alfonso“.
Cette camaraderie se prolongeait y compris à l’école.
“Le grand frère collaborait avec le petit pour leurs devoirs”
Dans cet ouvrage, le duc d’Anjou raconte avec émotion :
“Nous étions des compagnons de voyages. toute notre vie, nous avons été ensemble. Physiquement, nous étions dissemblables (…). Nous étions éduqués de la même manière. Nous partagions tout. Nous allions ensemble à l’école, nous étions habillés de la même manière. J’héritais de ses vêtements. cela me paraissait normal. Il était plus délicat que moi, plus extraverti que moi. Il obtenait de meilleures notes que moi. Il était le plus doué en lettres et en sciences, moi en mathématiques. Nous étions tous deux très sportifs.”
Après un dimanche de ski avec leur père à Candanchu dans les Pyrénées aragonaises, la famille rentre sur Madrid.
Leur père est au volant.
Francisco, comme il est familièrement appelé, est assis à ses côtés, Luis Alfonso (Louis Alphonse) et leur gouvernante se trouvent sur la banquette arrière.
Arrivés à un carrefour dangereux, par manque de visibilité, c’est l’accident avec un camion qui traîne la voiture sur une soixantaine de mètres.
Les passagers sont grièvement blessés et transportés à l’hôpital de Navarre à Pampelune.
Fran qui n’a que 11 ans, est sévèrement touché et souffre de nombreuses lésions et fractures.
Sa mère Carmen Martinez-Bordiu, son grand-père le marquis de Villaverde, son oncle Gonzalo de Bourbon se précipitent au chevet des blessés.
Deux jours plus tard, Fran décède des suites de ses blessures.
Il est inhumé le lendemain au cimetière del Pardo à Madrid.
La reine d’Espagne assiste aux funérailles ainsi que de nombreux proches comme la princessee Ira de Fürstenberg, la duchesse d’Albe, ses amis du Cours Molière,…
Après le décès de son père en 1989, sa dépouille a été transférée au Monastère des Descalzas Reales de Madrid.
Plus d’un quart de siècle s’est écoulé depuis ce tragique accident qui coûta la vie à ce jeune prince.
Aujourd’hui, son frère le duc d’Anjou se prépare à être père de jumeaux.
L’occasion peut-être au-delà des dissensions de vue qui ont lieu sur ce sujet sur ce site, pour tout simplement se souvenir d’un jeune garçon disparut beaucoup trop tôt.
En des moments de joie comme ceux d’une double future naissance au sein du foyer du duc d’Anjou, l’absence d’un frère tant aimé et parti trop tôt, doit certainement être douloureusement ressentie.
2001
La princesse Ines de Bourbon-Deux-Siciles, fille de l’Infant Carlos, duc de Calabre et de la princesse Anne de France, petite-fille de la comtesse de Paris, a épousé à Tolède le 13 octobre 2001 Michele Carrelli Palombi des Marquis de Raiano.
La mariée portait un diadème de corail mis à sa disposition par la famille de son époux.
Le couple qui réside en Italie, a eu deux filles : Teresa et Blanca