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Gazettes & Sites Royaux

rois.jpg
 Ils sont tous là !
Ils nous regardent et nous racontent 14 siècles d'Histoire de France

 

21 décembre 2017 4 21 /12 /décembre /2017 00:00
Louis de Bourbon
Il est l'ancêtre par les mâles du roi Henri IV de France

 24ème comte de Vendôme (24e, 1er avril 1412 - 21 décembre 1446)

comte de Castres (1425-1446)
Pair laïc au sacre de Charles VII

Gouverneur de Champagne et de Brie

Grand Maître de France (1413-1418 et 1425)

 

 
  • Né vers 1376
  • Décédé le 21 décembre 1446 à Tours (Indre-et-Loire) à l'âge de peut-être 70 ans
  • Inhumé dans la paroisse St Georges à Vendôme (Loir-et-Cher)
    site détruit dans les années 1790
Parents

 

170px-Louis_Blanche2.jpg 

 

 

Louis et Blanche in vitrail (Chartres)

 

dont

  • Jean II 1428-1478
    • Gabrielle (née en 1425, morte jeune)
    • Gabrielle (née en 1426, morte jeune - pourrait être Catherine)
  •  dont
 
En 1393, à la mort de son père, sa mère l'associe au gouvernement du comté de Vendôme, puis le laisse seul comte en 1403.
En 1406, il rachète Mondoubleau qu'il rattache au comté.

À la cour, c'est un proche du duc d'Orléans et il est nommé trois fois ambassadeur grand chambellan (1408) et souverain maître de l'Hôtel du roi (1413)

 

Du parti des Armagnacs lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, il est fait prisonnier deux fois (1407 et 1412) par les Bourguignons, puis une troisième fois par les Anglais à la bataille d'Azincourt en 1415.

 

Sa troisième captivité dure treize ans et pendant ce temps, le duc de Bedford attribue le comté de Vendôme à un de ses capitaines, Robert de Willughby.

 

De retour en France, il participe à la libération d'Orléans avec Jeanne d'Arc, commande le siège de Jargeau, assiste au sacre du roi à Reims, est présent à la paix d'Arras (1435)

 


Pendant sa captivité, il a d'une Anglaise, Sibylle Boston, Jean de Bourbon (1420 † 1496), seigneur de Préaux, bâtard de Bourbon, qui rendit à son demi-frère de grands et loyaux services.

 

Louis de Bourbon, né en 1376, est le second fils de Jean de Bourbon, comte de La Marche (1393), et de Catherine, comtesse de Vendôme et de Chartres ( 1412)

Il porte les titres, hérités de ses parents, de comte de Vendôme et de Chartres, de seigneur de Mondoubleau, d'Épernon et de Rémalard.

 

Il avait épousé en 1414 Blanche de Roucy (1421), puis il se remaria en 1424 avec Jeanne de Laval (1468), la soeur de Guy et André de Laval.

 

Gouverneur de Picardie, de Champagne et de Brie, grand chambellan de France en 1408, grand maître de France en 1413.

 
Il avait été fait prisonnier à Azincourt le 24 octobre 1415 et emmené captif en Angleterre. 

Il séjourna à la tour de Londres; la vie n'y était pas aussi dure que l'on pourrait penser puisque, d'une idylle avec une jeune anglaise, Sibylle Bostum, naîtra Jean, bâtard de Vendôme, dit de Bourbon, légitimé par lettres patentes du roi en 1449. 



Louis de Bourbon parvint à s'évader en 1422. 

 

 Revenu en France, il rejoignit le parti du dauphin qui le maintint dans sa charge de grand maître de France, alors que son frère aîné, Jacques de Bourbon, comte de La Marche et de Castres, tenait le parti bourguignon; ce dernier menait une vie aventureuse en Italie où il avait épousé Jeanne II, reine de Naples et de Sicile; ayant pris le titre de prince de Tarente, chassé d'Italie, il mourut en 1438; c'est alors que son frère cadet, Louis, prendra les titres de comte de La Marche et de Castres en plus de ceux de comte de Vendôme et de Chartres.

 

Louis de Vendôme mourra le 21 décembre 1446 et sera inhumé en la collégiale Saint-Georges de Vendôme, son coeur étant déposé en la cathédrale de Chartres.

 

Armoiries de Louis de Bourbon,

comte de Vendôme

 

Armes. Ecartelé, aux 1 et 4 de France brisé d'une bande de gueules chargée de trois lionceaux d'argent, qui est Bourbon-La Marche, aux 2 et 3 d'argent au chef de gueules, au lion d'azur brochant armé et lampassé d'or, qui est Vendôme.

 

Cimier. la double fleur de lis de France, tortil d'argent et de gueules, lambrequins d'azur doublés de gueules.

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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 00:00

Coat of arms of Louis Alexandre de Bourbon, Légitimé de France, Count of Toulouse.png

Louis-Alexandre de Bourbon

 

comte de Toulouse (1681)

duc de Penthièvre (1697), d’Arc, de Châteauvillain et de Rambouillet (1711)

 

aristocrate 

 

officier de marine français

 

né à Versailles le 6 juin 1678 

 

mort dans son château de Rambouillet le 1er décembre 1737 des suites d’une opération


Il est inhumé, ainsi que sa famille, dans la Chapelle royale de Dreux.

 

Il est nommé amiral de France, alors qu'il n'a que cinq ans

 

Portrait du comte de Toulouse par Hyacinthe Rigaud en 1708

Portrait du comte de Toulouse par Hyacinthe Rigaud en 1708

Biographie

Dernier des enfants naturels que Louis XIV eut de la marquise de Montespan, il fut légitimé et fait comte de Toulouse en 1681.

 

Comme pour ses aînés le nom de sa mère, femme mariée, ne fut pas mentionné dans l'acte de légitimation.

 

Il était officiellement fils du seul roi.

 

C'était la dernière grâce que reçut la marquise déjà en disgrâce et compromise dans l'affaire des poisons.

 

Retirée dans son château de Clagny, près de Versailles, la marquise put élever son fils et lui inculquer ses valeurs.

 

Nommé duc de Penthièvre en 1697 et duc de Rambouillet en 1711.

 

À la mort de son demi-frère, le comte de Vermandois, en 1683, il reçut, à l’âge de cinq ans, la charge d’amiral de France et fut fait colonel d’un régiment d’infanterie à son nom en février 1684, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie en 1693.

 

Nommer ses fils légitimés très jeunes à des postes aussi brillants permettait au roi de conserver la haute main sur les affaires maritimes pendant les longues années de la minorité.

 

Il obtint le gouvernement de Guyenne en janvier 1689, qu’il échangea contre celui de Bretagne en mars 1695.

 

Il n'avait alors que 17 ans.

 

Il fut également nommé chevalier des Ordres du Roi le 2 février 1693, maréchal de camp le 3 janvier 1696 puis lieutenant général des armées du Roi le 3 août 1697.

 

Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il fut chargé de défendre la Sicile.

 

En 1704, devant Malaga, la flotte qu'il commande inflige de très lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l’amiral George Rooke.

 

Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, le nomma chevalier de la Toison d'or en 1704.

 

C’était, dit Saint-Simon, « un homme fort court, avec un accueil aussi gracieux qu’un froid naturel, mais glacial, le pouvait permettre; de la valeur et de l’envie de faire, mais par les bonnes voies, et en qui le sens droit et juste, pour le très ordinaire, suppléait à l’esprit; fort appliqué d’ailleurs à savoir sa marine de guerre et de commerce et l’entendant très bien »

 

En aimant la musique, il commanda à André Danican Philidor « l'Aîné », en 1703, de copier les partitions de Michel-Richard de Lalande1

 

En 1706, il acheta à Joseph Fleuriau d'Armenonville le château de Rambouillet.

 

Il agrandit considérablement le domaine et fit procéder à d’importants embellissements du château.

 

Par lettres patentes de mai 1711, le marquisat de Rambouillet fut alors érigé en duché-pairie.

 

En 1712, il acheta à Louis II Phélypeaux de La Vrillière, l’Hôtel de La Vrillière situé près de la place des Victoires, appelé depuis « Hôtel de Toulouse », et le fit réaménager par l’architecte Robert de Cotte.

 

L’hôtel abrite aujourd’hui la Banque de France.

 

Il obtint également la charge de grand veneur de France en mars 1714.

 

La même année, comme son frère, le duc du Maine, un édit du Roi de juillet le déclara apte à succéder au trône à la suite des princes légitimes et lui donna le rang de prince du sang.

 

Cet édit fut cassé par le Parlement de Paris en 1717.

 

Le comte de Toulouse ne fut cependant pas écarté du pouvoir et même, on lui laissa ses charges et sa fortune contrairement à son frère aîné sur qui se cristallisait la jalousie muée en haine des princes du sang et des ducs...

 

Lors de la polysynodie, il devint chef du Conseil de la Marine2, jusqu’en 1722, date à laquelle il fut remplacé par le même Fleuriau d’Armenonville à qui, quelques années auparavant, il avait un peu forcé la main pour lui acheter son domaine de Rambouillet.

 

Il eut deux enfants naturels de Madeleine Aumont : Louis-Alexandre de Sainte-Foy (né en 1720 et mort jeune), puis l'année suivante Philippe-Auguste de Sainte-Foy (1721-1795) dit le « chevalier d'Arcq »

 

Après que son projet de mariage avec Charlotte de Lorraine Mademoiselle d'Armagnac, du tige cadet de la Maison de Guise, fut tout à fait refusé par le Roi Louis XV, en 1723, il fit un mariage d’amour en épousant, d'abord secrètement, Marie-Victoire de Noailles qui lui donna un fils, Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre, de Rambouillet, d’Aumale et de Gisors.

 

Ce mariage, contracté quelques mois avant la mort du Régent, cousin du comte, en août 1723, fut rendu public peu après cet événement.

 

En effet, la comtesse de Toulouse était veuve d'un des deux fils légitimes de la marquise de Montespan et pour cette raison, le mariage pouvait être considéré comme nul...

 

Louis XV avait pour le comte de Toulouse une grande affection renforcée par leur goût commun pour la chasse.

 

En août 1724, le Roi alla pour la première fois chasser le cerf à Rambouillet où il coucha.

 

Il y retourna dès le mois suivant et prit dès lors l’habitude de s’y rendre très régulièrement.

 

Tombé en disgrâce, le comte de Toulouse se retira dans son château de Rambouillet où il mourut en 1737 des suites d’une opération.

 

Il est inhumé, ainsi que sa famille, dans la Chapelle royale de Dreux.

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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 00:00

 

Louis-Philippe d'Orléans, dit « le Gros »

 

À sa naissance, il porte le titre de duc de Chartres (1725-1752)


À la mort de son père en 1752, il devient le 4ème duc d'Orléans,
de Valois, de Nemours et de Montpensier (1752-1785)

 

 premier prince du sang

 
Parents

Il est le fils de Louis, duc d'Orléans, dit « le Pieux » (1703-1752), et d'Augusta Marie Jeanne de Bade (Auguste Marie Jeanne von Baden-Baden), princesse de Bade 1704-1726


160px-Louis_Philippe_d%27Orl%C3%A9ans%2C

Le duc de Chartres en 1735 par Jean Daullé

 

 

Il prend part aux campagnes militaires de 1742, 1743 et 1744.

 

Cette dernière année, il est fait lieutenant général.

 

Il est nommé gouverneur du Dauphiné à la mort de son père.

 

Il se distingue aux guerres de Flandre et d'Allemagne.

 

  • Marié le 17 décembre 1743 à Versailles avec Louise-Henriette de Bourbon-Conti, princesse de Conti 1726-1759. Une cousine éloignée. choix véritablement désespéré qui ne rehaussait en rien le prestige de la maison d'Orléans et qui, au contraire, y faisait entrer encore plus du sang des bâtards de Louis XIV. La duchesse de Chartres mourut prématurément de tuberculose en 1759.

Le duc d'Orléans pensait du moins que la jeune fille, élevée dans un couvent, serait un modèle de vertus chrétiennes.

 

Elle s'avéra au contraire un modèle de dévergondage et son inconduite suscita un scandale permanent.

 

Trois enfants légitimes, dont deux survécurent, naquirent d'une union mal assortie

Encore Philippe-Égalité n'hésita-t-il pas à affirmer publiquement sous la Révolution qu'il n'était pas le fils de Louis « le Gros » mais celui d'un cocher du Palais-Royal, ce qui était au demeurant peu probable si l'on en juge par la ressemblance frappante entre le père et le fils. Par ailleurs, Louis le Pieux, son grand-père ne croyait pas à la légitimité de ses petits-enfants...

 

Pour se consoler, le duc de Chartres, de son côté, se mit en ménage avec Etiennette Marie Perrine Le Marquis,  Mme de Villemomble 1737-1806 qui lui donna cinq enfants naturels qui furent élevés avec soin par la famille d'Orléans:

 

Louis le Gros prit alors pour maîtresse en titre Charlotte-Jeanne Béraud de La Haye de Riou (1738-1806), veuve du marquis de Montesson, qui l'appelait « Gros-Père ». Pendant des années, il tenta d'obtenir de Louis XV la permission de l'épouser ; le roi n'y consentit qu'en 1772, et à la condition expresse que le mariage ne fût que morganatique et que Mme de Montesson ne devînt pas duchesse d'Orléans, ce qui fit dire que faute d'avoir pu faire de la marquise de Montesson une duchesse d'Orléans, le duc d'Orléans s'était fait marquis de Montesson. Après le mariage, qui eut lieu en 1773, le duc d'Orléans et sa nouvelle épouse durent quitter le Palais-Royal et Saint-Cloud, leur situation étant désormais incompatible avec les obligations de l'étiquette. Ils vécurent discrètement entre la maison que le duc possédait à Bagnolet et le château de Sainte-Assise, cadeau de mariage offert à Madame de Montesson, situé à Seine-Port (actuel département de Seine-et-Marne), au bord de la Seine, et où, en dépit de plusieurs années d'intrigue, elle n'eut jamais l'honneur d'une visite royale.

Le duc d'Orléans par Welper
Le duc d'Orléans par Welper

Portrait par Elisabeth Vigée Lebrun en 1779

 

 

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20 septembre 2017 3 20 /09 /septembre /2017 23:00
 

Abbesse de Fontevraud (1534-1575)

Parents
 

 

D’abord religieuse à Fontevrault, Louise de Bourbon fut ensuite Abbesse de d’Origny (Aisne) puis de Sainte-Croix avant d’être Grande Prieure à Fontevrault et enfin Abbbesse de la dite Abbaye 1 à la suite de sa tante Renée de Bourbon.

 

 

Sous son abbatiat, Louis de Bourbon poursuivit l’oeuvre de sa tante et réforma douze prieurés et se trouva confrontée au problème protestant 2.

 

De 1536 à 1540, Henri VIII, roi d’Angleterre ferma tous les monastères d’Outre-Manche ce qui entraîna la fin des prieurés fontevristes anglais.

 

Aprés le début des guerres de religion, en 1560, l’abbaye fut maintes fois menacée mais s’en sortit indemne.

 

En revanche, de nombreux prieurés furent incendiés et ne s’en reléverent point.

 

D’autre part, nombre de moniales adhérent au protestantisme notamment au prieuré de Madeleine-les-Orléans mais aussi à l’Abbaye-mère qui fut assaillie par les huguenots commandés par Antoine de Bourbon, qui n’était autre que le neveu de l’abbesse.

 

Devant cette montée du protestantisme au sein de l’Ordre, Louise réagit fermement en contraignant les soeurs dissidentes à se rétracter ou à quitter l’Ordre.

 

Vingt quatre moniales furent obligées de quitter le prieuré de la Madeleine-les-Orléans qui était particulièrement touché par les théories protestantes.

 

L’abbesse continua, grâce à de nombreux donateurs, la campagne de travaux commencée sous Renée qui bénéficia de nombreux dons 

 

Catherine de Médicis, en particulier, en visite à l’abbaye en 1567, offrit une somme importante qui permit d’achever le grand dortoir.

 

Furent reconstruite les Grand Moutier, le cloître, la salle capitulaire.

 

S’ajoute à cette liste le début de la reconstruction des grandes infirmeries Saint Benoît.

 

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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 23:00

Image illustrative de l'article Charles II de Bourbon

Charles II de Bourbon

 

prélat français qui fut archevêque de Lyon (1444-1488)

 

duc de Bourbon (1488-1488)

5ème duc d'Auvergne (1488-1488)
 

 

créé cardinal par le pape Sixte IV

 

Évêque de Clermont (1476-1488)

Archevêque de Lyon, Primat des Gaules (1446-1488)


Légat du pape

Prieur de Notre Dame de la Charité-sur-Loire (1486-1488)

 

Parents

 

Biographie

Deuxième fils de Charles Ier de Bourbon (1401-1456) et d'Agnès de Bourgogne (1407-1476). Son frère ainé Jean II hérite du titre de Duc de Bourbon et son frère puîné Pierre, seigneur de Beaujeu, épouse en 1474 Anne, la fille de Louis XI.

Élection à l'archevêché de Lyon

À la mort de l'archevêque Amédée de Talaru, les chanoines du chapitre cathédral tentent d'imposer au pape et au roi de France leur candidat: Jean de Bourbon.

 

Mais le pape Eugène IV tarde à envoyer la confirmation et Jean renonce de lui-même au poste en proposant Charles de Bourbon son neveua 1

 

Le chapitre l'élit alors le 6 juin 1444 à l'âge de 11 ans.

 

Mais le pape casse l'élection, au mépris de la pragmatique sanction, et impose Geoffroy de Vassali, alors archevêque de viennea 2

 

Il ne prend jamais possession de l'archevêché.

 

En effet, la famille de Bourbon négocie avec lui et il renonce à son titre en octobre 1445.

 

Le roi et le pape accepte alors la candidature de Charles de Bourbonb 1

Régence du diocèse

L'archevêché est administré pendant sa minorité par Jean Rollin, évêque d'Autun, de 1446 à 1447, puis par Jean Du Gué, évêque d'Orléans, de 1447 à 1449, et Jean de Bourbon, évêque du Puy, de 1449 à 1466a 3

 

Ce dernier mandataire s'appuie pour la gestion du diocèse sur l'abbé de Belleville, Étienne de la Chassagne, qui est évêque in partibusb 2

 

En 1461, à l’avènement de Louis XI, il est fait abbé de Saint-Vaast d'Arras et de saint-Austremoine d'Issoireb 2.

Parcours politique et diplomatique

Avant tout homme de cour, Charles de Bourbon reste toute sa vie un proche du roi, à la fois diplomate et conseiller.

 

La multiplication des bénéfices, son poids politique important et son mécénat montrent qu'il n'appartient plus tout à fait au Moyen Âge, mais déjà en partie à la Renaissanceb 3

 

Après le conflit de la ligue du Bien public, Louis XI l'envoie en 1466 auprès du pape Paul II, en tant qu'ambassadeur, avec Thibaud de Luxembourg1

 

En 1468, Charles de Bourbon est à Péronne pour négocier la libération du roi auprès de Charles le Téméraire.

 

Il est en effet, un parent de ce dernier par sa mèreb 2.

 

L'année suivante, le 7 janvier 1469, il signe une lettre patente royale en tant que son conseiller, au Montilz-lèz-Tours, son principal château près de Tours2

 

En 1470, il suit Louis XI à Liège et l'année suivante, il baptise son quatrième fils Charles et en est le parrainb 2

 

Cette même année, il est fait prieur de Souvigny et de Saint-Pourçainb 2

 

 

Lors de la préparation de la clôture définitive de la guerre de Cent Ans en 1475, l'archevêque est à l'abbaye de la Victoire près de Senlis pendant la négociation avec Édouard IV d'Angleterre et François II de Bretagneb 2,3

 

Avec le roi et son frère aîné Jean II de Bourbon, il arrive à Picquigny le 29 août pour le Traité de Picquigny4

 

Le 16 octobre, il signe ensuite dans l'abbaye une lettre patente royale pour rétablir la paix avec le duc François II de Bretagne5

Crise de la légation

De 14726 à 1476, il exerce également la charge de légat du pape à Avignon.

 

Il n'y arrive cependant que le 23 novembre 14737

 

Le 23 mai 1474, le pape Sixte IV nomme son neveu Giuliano della Rovere en tant qu'évêque d'Avignon, puis deux ans plus tard, légat7

 

Cela provoque un conflit entre Louis XI et le pape, dégénérant à Avignon même entre l'armée royale et les troupes pontificales.

 

Finalement, le 15 juin 14768, afin de résoudre cette difficulté, Louis XI accueille Giuliano della Rovere à Lyon, et Charles II de Bourbon accepte de perdre la légation7

 

C'est la raison pour laquelle, en 1476, il devient administrateur de l'évêché de Clermont et est créé cardinal par le pape Sixte IVb 2.


Portrait présenté dans "Histoire des églises et chapelles de Lyon", 1908, tome II.

D'un roi à l'autre

Le 8 janvier 1476 encore, comme le premier rang du conseil du roi, il signe quatre lettres patentes dont une lettre concernant la liberté de l'Église gallicane, au château de Plessis-du-Parc-lèz-Tours9

 

Il semble qu'après avoir quitté Avignon, il suit de nouveau les itinéraires de Louis XI.

 

En effet, le cardinal était présent auprès du roi au cité d'Arras le 18 mars 147710, lors de la campagne faisant suite à la mort de Charles le Téméraire.

 

En 1480, il est fait abbé de l'Île Barbeb 2

 

Après le décès de Louis XI, il participe au conseil du nouveau roi Charles VIII.

 

Le 27 décembre 1483, il signe au château d'Amboise une lettre patente royale, à la tête du conseil11

 

Il est en 1486, premier prieur commendataire du Prieuré Notre-Dame de La Charité-sur-Loire.

Duc de Bourbon, un court moment

Duc de Bourbon et d'Auvergne à la mort de son frère le 1er avril 1488, il se trouve opposé à son frère Pierre, dont les prétentions au titre son soutenue par son épouse Anne, alors régente de Franceb 2

 

Il renonce à peine au duché qu'il décède le 13 septembre 1488.

 

Il meurt en laissant une fille naturelle, Isabelle, mariée à Gilbert de Chantelot, seigneur de La Chaise (Monétay-sur-Allier), et décédée en 1497.

Archevêque de Lyon

Charles II de Bourbon, vitrail de la cathédrale de Moulins
 

Charles de Bourbon est bien plus un homme de cour qu'un prélat et il s'appuie pour la gestion du diocèse de Lyon sur plusieurs hommes de confiance.

 

Ces derniers sont également des hommes de haute valeur religieuse.

 

Étienne de Chassagne, entouré des vicaires généraux, procède à une visite pastorale du diocèse en 1469 et 1470.

 

Son procès-verbal, bien plus complet que celui de la visite précédente d'Amédée de Talaru mentionne 804 églises et un état général du diocèse plutôt bonb 3

 

De nouveaux statuts synodaux sont également promulguésb 3

 

Sous son épiscopat, la cathédrale Saint-Jean est achevée, et il y est enterré dans la chapelle des Bourbon.

 

De même, il est le premier a occuper le nouveau palais épiscopal situé près de la cathédrale, laissant le [château de Pierre Scize] aux hommes du roib 3

 

Une de ces rares actions à Lyon est de rebaptiser en 1484 l'église des Cordeliers en Saint-Bonaventure, en l'honneur de celui qui y est enterré et que Sixte IV vient de canoniserb 3

 

Charles II de Bourbon dans la littérature

Charles II de Bourbon est mis en scène par Victor Hugo dans son roman Notre-Dame de Paris (v. chap. III. Monsieur le Cardinal)

 

Il évoque les titres et la parenté de Charles II de Bourbon en ces termes : "Charles, cardinal de Bourbon, archevêque et comte de Lyon, primat des Gaules, était à la fois allié à Louis XI par son frère, Pierre, seigneur de Beaujeu, qui avait épousé la fille aînée du roi, et allié à Charles le Téméraire par sa mère, Agnès de Bourgogne."

 

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15 septembre 2017 5 15 /09 /septembre /2017 23:00

Louis XVIII

Portrait de Louis XVIII en habits de sacre,par François Gérard, XIXe siècle. 

 

Louis XVIII

surnommé le Désiré1 

 

Louis Stanislas Xavier de France


(Louis Stanislas Xavier de Bourbon)

 

comte de Provence (1755-1795 

duc d'Anjou (1771-1814)

duc d'Alençon (1774)

 

 

roi de France Roi de France et de Navarre 8 juillet 181516 septembre 1824
(9 ans, 2 mois et 8 jours)
de 1814 à 1815 et de 1815 à sa mort

roi de Navarre (Louis VI, 1814-1815, 1815-1824)
VIIe Grand-Maître de l'Ordre du Saint-Esprit (rétabli en 1814)

Grand Maître de l'Ordre de Saint-Michel
 

 

né au château de Versailles le 17 novembre 1755  


ondoyé le même jour par le cardinal de Soubise2

Baptisé le 18 octobre 1761 à la chapelle du château de Versailles

 

Le même jour que son frère Louis Auguste, Louis Stanislas Xavier est baptisé par l'archevêque Charles Antoine de La Roche-Aymon dans la chapelle royale du château de Versailles, en présence de Jean-François Allart, curé de l'église Notre-Dame de Versailles. Son parrain est Stanislas Ier de Pologne, représenté par Louis François de Bourbon-Conti, et sa marraine est Victoire Louise Marie Thérèse de France3.

Décédé le 16 septembre 1824 au Palais des Tuileries à Paris à l'âge de 68 ans

Louis Stanislas Xavier est le quatrième fils du dauphin Louis-Ferdinand et de sa seconde épouse Marie-Josèphe de Saxe, et ainsi le petit-fils de Louis XV. Il est le frère cadet de Louis Auguste, futur Louis XVI, et le frère aîné de Charles-Philippe, futur Charles X. Petit-fils de France, Louis Stanislas Xavier est d’abord titré comte de Provence.

 

Inhumé dans la Basilique royale de Saint-Denis


Tout comme son frère aîné, il passe son enfance au château de Versailles, ou il reçoit une éducation solide, comme le veut son rang.

 

Mariage dans la chapelle royale à Versailles


Louis, comte de Provence et son épouse Marie-Joséphine de Savoie, tous deux à droite.

 

Le 14 mai 1771, dans la chapelle royale du château de Versailles, Louis, comte de Provence, épouse Marie-Joséphine de Savoie, (1753–1810), fille du roi Victor-Amédée III de Sardaigne et de Marie-Antoinette Ferdinande d’Espagne (elle-même arrière-petite-fille du roi Louis XIV de France par la branche paternelle)


(par procuration à Turin, italie, le 16 avril 1771)

 

Les témoins sont Louis XV, Louis Auguste de France (futur Louis XVI), Marie-Antoinette, Charles Philippe de France (futur Charles X), Marie Adélaïde Xavière de France, Marie Adélaïde de France, Victoire Louise Marie Thérèse de France et Sophie Philippe Élisabeth Justine de France4

 

Marie-Joséphine de Savoie est la sœur de Marie-Thérèse († 1805), épouse du roi Charles X de France, frère cadet de Louis XVI et de Louis XVIII.

 

Favorites et favoris

 

 

 

Frère cadet de Louis XVI, exilé sous la révolution et l'empire, il adopte en tant que prétendant au trône le nom de jure Louis XVIII, l'ordre dynastique incluant son neveu Louis XVII (mort en prison sans avoir jamais ni été sacré, ni régné)

 

Émigré lors de la révolution, il revient en France lors de la restauration qui suit la chute de Napoléon et le rappelle au trône.

 

Il est renversé durant les Cent-Jours, puis revient à nouveau au pouvoir après Waterloo.

 

Il meurt sans descendance, et est inhumé à la basilique Saint-Denis.

 

C'est le dernier monarque français à recevoir ce privilège, et également le dernier mort sur le Trône, les trois le suivant ayant tous été renversés.

 

Son frère puiné, le comte d’Artois, benjamin de Louis XVI et chef des ultras, lui succède sous le nom de Charles X.

 

 

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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 23:00

Louis XI

File:Louis-XI.jpg

Louis XI

dit le Prudent


(Louis de Valois)

 

dauphin du Viennois (1423-1461)

 

roi de France (1461-1483)


sacré roi de France (1461)

Grand-Maître de l'Ordre de Saint-Michel
 

 

né le 3 juillet 1423 à Bourges


 Il fut baptisé en la cathédrale Saint-Étienne de Bourges

 

mort le 30 août 1483 (à 60 ans) au château du Plessis-lez-Tours (commune de La Riche, Indre-et-Loire) d’une hémorragie cérébrale

 

Inhumée dans la Basilique Notre Dame de Cléry à Clery-Saint-Andre Loiret

Tombeau de Louis XI représenté en orant à Cléry-Saint-André,

Louis XI étant revêtu de son costume de l’ordre de Saint-Michel et entouré de quatre génies.

roi de France de 1461 à 1483

 

sixième roi de la branche dite de Valois (Valois directs) de la dynastie capétienne

 

     

    Parents

    Le 22 juillet 1461, Charles VII meurt à Mehun-sur-Yèvre. Louis XI affecte l’indifférence, il est absent lors des funérailles royales à Saint-Denis. Il se fait sacrer à Reims trois semaines après avant d’entrer dans Paris le 30 août 1461. Philippe le Bon se fit remarquer avec son escorte comptant pour la moitié du cortège, et comprenant une troupe en armes. Le nouveau roi ne demeura pas longtemps à Paris. Il regagne, le 7 octobre, le château d'Amboise où sa mère Marie d'Anjou résidait. Dès le 9 octobre, il s’installe à Tours, ville gagnée à sa cause, et aussi à Amboise jusqu'à ce que le château de Plessis-lez-Tours soit bien bâti15.

    Durant son enfance, il fut élevé par Catherine de l’Isle-Bouchard, sa marraine, son parrain étant le duc Jean II d'Alençon7, et résida au château de Loches où une éducation de très bonne qualité lui fut dispensée.

     

    Il y commença en effet, à l'âge de 6 ans, à apprendre le latin, l'histoire et les mathématiques sous les directives de Jean Gerson, ancien chancelier de l'université de Paris et de Jean Majoris, licencié en droit et théologien qui fut un bon précepteur pour le futur souverain8,9

     

    Par conséquent, le dauphin, puis le roi, maîtrisait l'art de convaincre et d'ordonner, sachant parfaitement l'art d'écrire avec précision.

     

    Son intense activité diplomatique, perçue par ses adversaires comme sournoise, lui valut de la part de ses détracteurs le surnom d’« universelle aragne »1,2,3

     

    Son règne voit le rattachement de plusieurs grandes principautés mouvantes au domaine royal par des moyens parfois violents: territoires mouvants du duché de Bretagne (1475, Traité de Senlis), des ducs de Bourgogne (1477, confirmé en 1482 par le traité d'Arras avec Maximilien Ier de Habsbourg), Maine, Anjou, Provence et Forcalquier en 1481, par la mort sans héritier de Charles V d'Anjou, et une partie des domaines de la maison d'Armagnac, qui, brisée par l'affrontement avec le pouvoir royal, s'éteignit peu après.

     

    La ligne directrice de sa politique fut constituée par le renforcement de l'autorité royale contre les grands feudataires, appuyée sur l'alliance avec le petit peuple.

     

    Il défendit ainsi les paysans vaudois du Valpute contre l'inquisition épiscopale, en Dauphiné.

     

    La vallée de la Vallouise fut ainsi rebaptisée en son honneur. Alors que l'évêque tombé en disgrâce Thomas Basin développa la légende noire du roi (tyran laid, fourbe et cruel, enfermant ses ennemis dans les « fillettes »), le décrivant dans son Histoire de Louis XI comme un « fourbe insigne connu d’ici jusqu’aux enfers, abominable tyran d’un peuple admirable »4, le « roman national » édifié par les historiens du XIXe siècle en a fait un « génie démoniaque »Note 1,5 père de la centralisation française6.

    Mariages et enfants

    Le 24 juin 1436, il épousa Marguerite d’Écosse, Margaret Stewart, princess of Scotland 1424-1445 fille de Jacques Ier d'Écosse, au château de Tours à la cathédrale de Tours


    Elle meurt le 16 août 1445 à Châlons-en-Champagne sans lui laisser d'enfant vivant.


    Le 18 octobre 1458 était né, de Charlotte de Savoie, Louis son premier fils, à Genappe en Brabant, qui mourut à deux ans en 1460.

     

    Le 15 juillet 1459, toujours au château de Genappe, était né un second fils, Joachim, mort quatre mois plus tard, le 29 novembre (il est enseveli dans la basilique Saint-Martin de Hal)

     

    En 1460, c'est au tour d’une fille, Louise, de mourir en bas âge.

     

    En avril 1461 naquit enfin un enfant qui vivra, Anne, la future Anne de Beaujeu.

     

    Il avait 13 ans, elle 11.

     

    Il la rendra tellement malheureuse10 que, mourant à 21 ans, la dauphine soupira ces ultimes paroles : « Fi de la vie ! Qu’on ne m’en parle plus... »

     

    Dès l’époque de son mariage, il commença à jouer un rôle politique.

     

    En mai 1439, son père le nomma lieutenant général en Languedoc. Il put choisir lui-même ses conseillersNote 2 et capitaines. En décembre de la même année, il fut transféré en Poitou, cette fois sans vrai pouvoir de décision. En février 1440, après une entrevue avec Jean II d’Alençon, il rejoignit la Praguerie, révolte de grands seigneurs mécontents, comprenant également Dunois, le maréchal de La Fayette ou encore Georges de la Trémoille. Cette rébellion du dauphin, menée depuis Niort, s’expliquait par l’absence de responsabilité où le maintenait son père — celui-ci avait constaté les effets désastreux des apanages sur l’unité du domaine royal. Sa fronde fut vite matée. Louis dut offrir sa soumission à Cusset, sous réserve néanmoins d’obtenir le gouvernement du Dauphiné, et d’autres garanties. Charles VII lui accorda le gouvernement, mais refusa le reste.

     

    En 1441, il reprit la bataille contre les partis anglais et bourguignons.

     

    Il mena l’armée royale lors de la bataille qui se déroula du 5 juin au 19 septembre devant Pontoise.

     

    En 1443, il fit campagne contre Jean IV d'Armagnac, grand vassal insoumis.

     

    L’année suivante, il fut chargé de mener hors du royaume les bandes de « routiers », c’est-à-dire les compagnies d’armes laissées sans solde, qui vivaient de rapines.

     

    Il les conduisit en Suisse.

     

    Le 26 août 1444, il remporta la victoire de Pratteln, puis se dirigea contre Bâle où se tenait un concile où l’antipape Félix V avait été élu. Louis fut nommé gonfalonier, c’est-à-dire protecteur de l’Église, par le pape Eugène IV.

     

    Il négocia le traité d’Ensisheim, conduisant à la paix, le 26 septembre 1444.

     

    En récompense de quoi, il fut nommé protecteur du Comtat Venaissin le 26 mai 1445.

     

    Parallèlement, Louis consacrait ses importants revenus à se constituer une clientèle.

     

    Depuis 1437, en effet, il recevait une pension royale de 21 000 livres.

     

    Il fallait y ajouter les subsides accordés par les États qu’il débarrassait des routiers.

     

    Cependant, il restait insatisfait de sa situation.

     

    Il était frustré de n’avoir retiré que le Dauphiné de la Praguerie.

     

    À la fin de l'année 1446, ayant conspiré contre Agnès Sorel et Pierre de Brézé, il fut chassé de la cour et se réfugia dans son gouvernement, en Dauphiné, d'abord à Romans-sur-Isère, puis à Grenoble où il fit son entrée le 12 août 1447.

     

    Installé place Saint-André11 dans l'Hôtel de la Trésorerie, spécialement aménagé, il va faire son apprentissage de roi pendant neuf ans.

     

    Peu à peu, sous son administration rigoureuse, le Dauphiné devient un État nettement distinct de la France.

     

    Il réforma la fiscalité, attira à Grenoble des artisans étrangers et des banquiers juifs qui avaient été maltraités par Humbert II et fonda en 1452 une université à Valence, confirmée par le pape Pie II en 145912.

     

    Il transforma en 1453 le vieux Conseil delphinal en Parlement du Dauphiné, le troisième du royaume après ceux de Paris et Toulouse, faisant passer la cité au statut de capitale provinciale.

     

    Louis chargea même son conseiller Mathieu Thomassin d'établir les bases juridiques de sa souveraineté, par un volumineux bréviaire des anciens droits, honneurs et prérogatives du Dauphiné, intitulé Registre delphinal qu'il achèvera en 1456.


    Représentation héraldique du dauphin Louis, futur Louis XI (vers 1450)

     
     

    Louis continua à entretenir avec le roi son père des relations apparemment excellentes en lui écrivant des lettres pleines de respect.

     

    Malgré ce dévouement, le dauphin poursuivit une politique personnelle en nourrissant l'ambition de constituer un vaste fief sur les deux versants des Alpes13

     

    Il entra à Lyon et Vienne pour recevoir les serments de fidélité de leurs habitants.

     

    En février-mai 1437, il visita le Languedoc et mena seul la reconquête des places-fortes anglaises dans le Velay.

     

    Accompagné de son père, il fit une entrée royale dans Paris, récemment conquise par le connétable de Richemont.

     

    Dans ce but, il signa un traité d'assistance avec le duc Louis Ier de Savoie, et forma le projet d'épouser sa fille Charlotte de Savoie, âgée de 6 ans seulement.

     

    Il en avertit son père qui dépêcha un émissaire en Savoie afin d'exprimer au duc sa surprise et son courroux.

     

    Mais des envoyés du dauphin Louis interceptèrent le cavalier et, sous prétexte de lui faire escorte ralentirent sa marche autant qu'ils le purent.

     

    Enfin arrivé à destination le 8 mars 1451, ce fut pour voir les époux vêtus de velours cramoisi, franchir le seuil de la chapelle du château de Chambéry.

     

    Le 9 mars 1451, Louis épousa en la chapelle du château de Chambéry, Charlotte de Savoie, fille du duc Louis Ier de Savoie, somptueusement dotée de 200 000 écus, dont 12 000 comptant.

     reine de France 1445-1483

     

    Néanmoins, Louis rencontra par la suite des difficultés pour entrer en possession de toute la dot.

     

    Parallèlement au mariage, Louis et le duc de Savoie avaient signé une alliance exclusive.

     

    Il profita également des bonnes grâces du pape pour s’immiscer dans les élections épiscopales.

     

    • dont
      • Louis 1458-1460
      • Joachim 1459-1459
      • Louise 1460-1460
      • Anne 1461-1522
      • Jeanne 1464-1505 Un mois après la naissance de sa fille Jeanne en 1464, il apprend que l’enfant est boiteuse (elle fut d’une laideur proverbiale, petite, contrefaite, malingre) et décide sur le champ de la marier à son lointain cousin Louis d’Orléans, fils du poète Charles d’Orléans, dans le but avoué que le mariage restât stérile et que s’éteignît une branche capétienne rivale de la sienne. Quand il deviendra roi sous le nom de Louis XII, celui-ci obtiendra l’annulation de son mariage.
      • Louis Le troisième fils du roi naît le 4 décembre 1466; prénommé François, il meurt 4 heures plus tard.
      • Charles VIII 1470-1498 le quatrième fils du roi
      • François à Amboise, le 3 septembre 1472 - + Juillet 1473) prénommé à nouveau François, il fut titré duc de Berry 

    Ses relations avec son père étaient tissées de double jeu et d’intrigues, et Charles VII furieux de ses agissements, leva une armée pour marcher contre le Dauphiné et la Savoie.

     

    Apprenant la nouvelle à Grenoble, Louis parvint cependant à négocier une trêve.

     

    Cela ne l’empêcha pas de mener une campagne de libelles contre son père, l’accusant de mœurs dissolues.

     

    Par prudence, il envoya plusieurs ambassades auprès du roi pour se justifier. Charles VII ne s'en laissa pas conter, et envoya Antoine de Chabannes à la tête d'une armée pour lui arracher le Dauphiné.

     

    Le 30 août 1456, Louis s'enfuit en Franche-Comté, puis à Louvain (duché de Brabant), en territoire bourguignon.

     

    Il y fut bien reçu, et en octobre, Philippe le Bon lui rendit hommage et lui alloua le petit château de Genappe, à 20 km de Bruxelles, comme résidence, ainsi qu'une pension annuelle de 36 000 puis 48 000 livres.

     

    Commentaire cinglant et prémonitoire de Charles VII : « Mon cousin de Bourgogne a donné asile à un renard qui, un jour, lui dévorera ses poules »

     

    Louis coûta cher à la Bourgogne, qui n'avait pas une fiscalité permanente, jusqu'à la mort de son père qu'il apprendra le 25 juillet 1461.

     

    Il quitta alors Genappe pour aller prendre possession de son royaume.

    • Relation avec Phelise Regnard, dame de la châtellenie de Beaumont (en Trièves) 1424/1429- 1474

     

    Relations
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    26 août 2017 6 26 /08 /août /2017 23:00
    Condé, Louis VI Henri de - 2.jpg

    Louis VI Henri Joseph de Bourbon-Condé 

     

    prince de sang royal français

     

    né le 13 avril 1756 à Paris

     

    mort le 27 août 1830, au château de Saint-Leu

    Inhumé dans la basilique Royale de Saint-Denis

     

    Il fut le 9e duc d'Enghien (1756-1772)

     

     

    puis duc de Bourbon (1772-1818)

     

    et enfin, à la mort de son père en 1818 

     

    9e  et dernier  prince de Condé

     

    http://www.ina.fr/fictions-et-animations/feuilletons-et-series/video/CPF86618439/l-enigme-de-saint-leu.fr.html

     

    • La vérité sur l'affaire du courrier de Lyon : deuxième partie
    • Qui a tué Henri IV ?
    • La nuit de Varennes
    • Danton
    • Le drame de Sainte-Hélène
    • Marie Walewska
    • Le sacrifice de Madame de Lavallette
    • L'orphelin de l'Europe
    • L'exécution du duc d'Enghien 

     

    Biographie

    Fils unique de Louis V Joseph de Bourbon-Condé (1736-1818), prince de Condé et de la princesse née Charlotte de Rohan-Soubise (1737-1760), Louis Henri Joseph de Bourbon épousa en 1770, Bathilde d'Orléans (1750-1822), fille de Louis Philippe d'Orléans (1725-1785), duc d’Orléans et de Louise Henriette de Bourbon (1726-1759), et petite-fille du Régent.

     

    Âgé seulement de quinze ans au moment de cette union, le prince était jugé trop jeune pour consommer le mariage

     

    Sa femme retourna donc dans un couvent sitôt la cérémonie terminée.

     

    Mais il l'enleva et profita de sa victoire.

     

    Ils eurent un fils Louis Antoine de Bourbon-Condé (1772-1804), duc d'Enghien, que Napoléon Bonaparte ayant eu vent d'un complot royaliste fomenté par Cadoudal et Pichegru, dont il soupçonnait le prince d'être l'âme, devait faire enlever dans le Grand-Duché de Bade par sa police secrète et fusiller dans les fossés du château de Vincennes le 21 mars 1804.

     

    En 1779, à l'occasion d'un bal masqué, une altercation eut lieu entre la duchesse de Bourbon et le comte d'Artois, frère du Roi.

     

    Pour venger l'insulte, le duc de Bourbon se battit en duel au bois de Boulogne avec son cousin.

     

    Deux ans plus tard, en 1781, il se sépara d’avec son épouse, coupable d'avoir persiflé les Condé dans une pièce de théâtre qu'elle avait montée.

     

    Il eut ensuite deux filles naturelles avec une chanteuse de l’Opéra, Mlle Marguerite Catherine Michelot :

    En tant que Pair de France, il fut gouverneur de Franche-Comté.

     

    La correspondance des princes de Condé avec le duc de Bourbon est conservée aux Archives nationales sous la cote 34AP1.

    La Révolution

    Louisvibourbon.jpg

    Portrait par Henri-Pierre Danloux en 1797

    Musée Condé, Chantilly

     

    Dès 1789, il émigra avec son père et son fils. Lors de la campagne de 1792, il partit aux Pays-Bas pour lever sa propre armée, avance sur Namur, mais doit se replier sans avoir combattu après la bataille de Jemmapes2

     

    Il combattit ensuite dans l'armée de son père.

     

    En 1795, il prépara l'expédition avortée du comte d'Artois en Vendée. En 1801, il alla s'installer à Londres avec son père.

     

    En 1814, il rentra en France; durant les Cent-Jours, il chercha à organiser la résistance royaliste en Anjou avant de fuir en Espagne.

     

    Sous la Seconde Restauration, il fut nommé Grand Chambellan.

     

    Alors qu'il vivait en émigration à Londres, où il menait grand train, en 1810 le duc avait rencontré dans une maison close de Piccadilly, Sophie Dawes, simple servante dont il avait fait sa maîtresse, et à qui il fit donner une éducation soignée.

    La Restauration

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    Par Pierre-Louis Delaval,

    Musée Condé de Chantilly

     

    À la Restauration, elle l'avait suivi en France et, après avoir envisagé de s'en séparer, il lui avait fait épouser le baron de Feuchères.

     

    En 1829, il signa un testament lui léguant 2 millions de francs ainsi que ses châteaux et propriétés de Saint-Leu, Taverny, Enghien, Montmorency, et Mortefontaine, ainsi qu'un pavillon au Palais Bourbon, et le château d'Écouen à la condition d'en faire un orphelinat pour les enfants des soldats des armées de Condé et de Vendée, tandis que le reste de sa fortune colossale — dont le château de Chantilly et tous ses autres biens, représentant quelque 66 millions de francs — allait à son petit-neveu et filleul le duc d'Aumale, dernier fils de Louis-Philippe d'Orléans, futur roi des Français.

    Les circonstances de sa mort : l'énigme de Saint-Leu

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    Découverte du corps du prince de Condé.

    Gravure extraite de l'Histoire de Louis-Philippe Ier roi des Français, 1847

     

    Au matin du 27 août 1830, peu après l'avènement de la monarchie de Juillet, le prince de Condé fut retrouvé « pendu » par le cou par un double mouchoir noué par un nœud de tisserand3... mais les pieds touchant le sol, à l'espagnolette de la fenêtre de sa chambre du château de Saint-Leu, qu'il avait acquis en 1816. Rien, dans la vie du prince, qui s'était couché normalement la veille, ne pouvait laisser penser à une tentation suicidaire. Aussitôt, les légitimistes firent circuler la rumeur de l'assassinat, et accusèrent Louis-Philippe et la reine Marie-Amélie d'en être les commanditaires pour permettre à leur dernier fils de capter l'immense héritage du prince. La thèse de l'assassinat affirmait sans preuve que le prince, bouleversé par les Trois Glorieuses et demeuré fidèle à la monarchie légitime, aurait décidé de révoquer son testament en faveur du jeune duc d'Aumale, de partir en exil et de léguer sa fortune au duc de Bordeaux. Averti de ces intentions, Louis-Philippe l'aurait fait étrangler par la baronne de Feuchères et le frère de celle-ci, qui auraient maquillé le crime en suicide. Face à ces accusations, les orléanistes ont cherché à démontrer que le prince s'était rallié au nouveau régime : il avait pris et fait prendre à ses gens la cocarde tricolore ; il avait envoyé 10 000 francs pour les blessés des Trois Glorieuses ; il aurait reconnu implicitement Louis-Philippe en le priant d'excuser son absence à la cérémonie d'intronisation du 9 août 18304.

    Mais si ces faits sont certains, la sincérité de ce ralliement n'est pas établie ; il semble que le vieux prince était inquiet et qu'une partie de son entourage le poussait à émigrer par précaution. La reine Marie-Amélie était d'ailleurs venue à Saint-Leu le 20 août pour le rassurer. Le confesseur du prince, l'abbé Pellier de Lacroix, déclara publiquement que le prince de Condé était « innocent de sa mort », c'est-à-dire qu'il ne s'était pas suicidé. À la suite de la parution de deux libelles en septembre 1830, Jules-Armand-Louis de Rohan demande un supplément d'enquête au tribunal qui nomme le juge d'instruction de la Huproie. Après quatre mois d'enquête, ce juge partisan des Ultras et qui instruit à charge4 conclut à un crime maquillé en suicide et soupçonne la baronne de Feuchères avec la complicité d'un prétendu amant gendarme d'en être l'instigatrice. La baronne étant rentrée en grâce du nouveau couple royal par l'entremise de Talleyrand5, le juge est mis à la retraite d'office le 4 juin 1831, en échange de la nomination de son gendre comme juge titulaire au tribunal de la Seine. Le 21 juin, la Cour royale de Paris qui a dessaisi le tribunal de Pontoise conclut à un suicide et qu'il n'y a donc pas lieu de poursuivre.

    On tient aujourd'hui pour le plus probable que le prince avait recours à la strangulation comme stimulant sexuel. La baronne de Feuchères l'aurait tenu sous sa coupe par son habileté dans cette pratique particulière. Le prince aurait succombé à une séance plus poussée qu'à l'habitude, soit accident, soit assassinat4. La baronne aurait ensuite monté, avec l'aide de son frère, la mise en scène du suicide. Les milieux légitimistes firent circuler ce bon mot : « Mme de Feuchères, cette petite baronne irlandaise, qui a tout l'air d'une espagnolette. »

     

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    24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 23:00

    Louis IX

    Louis IX

     

    dit « le Prudhomme »

     

    Roi de France 8 novembre 122625 août 1270
    43 ans, 9 mois et 17 jours

    plus connu sous le nom de Saint Louis depuis sa canonisation par l'Église catholique en 1297

     

    né à Poissy, le 25 avril 1214

     

    mort à Tunis le 25 août 1270 à l'âge de 56 ans

     

    Considéré comme un saint de son vivant, il est le 44e roi de France, pays sur lequel il règne pendant plus de 43 ans.

    Neuvième roi de France issu de la dynastie des Capétiens directs, il est le énième enfant et quatrième fils connu du roi Louis VIII, dit « Louis le Lion » et de la reine Blanche de Castille, de laquelle il reçoit une éducation très stricte et très pieuse durant toute son enfance.

     

    Aîné des membres survivants de sa fratrie, il hérite de la couronne à la mort de son père, alors qu'il n'est âgé que de douze ans.

     

    Il est alors sacré le 29 novembre 1226 en la cathédrale de Reims, mais c'est la reine mère qui, conformément au testament de Louis VIII, exerce la régence du royaume jusqu'à la majorité du nouveau monarque.

     

    Devenu adulte, Louis IX se soucie de l'extension du domaine royal, auquel il rattache les comtés de Blois, de Chartres et de Sancerre, ou encore la Normandie, le Maine, la Provence et le Languedoc

     

    Mais il ne se contente pas de régler les affaires intérieures: réputé juste et diplomate, il est régulièrement sollicité par les différentes monarchies d'Europe qui font appel à lui en tant que juge.

     

    Il mène un règne inspiré des valeurs du christianisme qui contribue à fonder l’idée que les pouvoirs spirituel et politique peuvent être incarnés par un seul homme.

     

    Il atténue les excès de la féodalité au profit de la notion de bien commun et développe la justice royale où le souverain apparaît comme « le justicier suprême»

     

    Louis IX est un roi réformateur qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste; il renouvelle la « Quarantaine-le-roi », introduit dans le pays des baillis et des prévôts, ordonne la présomption d'innocence, interdit l'ordalie et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi afin de solliciter l'amendement d'un jugement.

     

    Offrant aux Français une monnaie unique, il est l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des Comptes.

     

    Très pieux et souhaitant conduire ses sujets vers le Salut, il décide de punir le blasphème, les jeux d'argent, les prêts à intérêts et la prostitution; il se procure des reliques du Christ pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle; il tente également de convertir de gré ou de force les Juifs de France.

     

    À cette fin il finit par leur imposer diverses mesures, dont le port de la rouelle et le brûlement du Talmud.

     

    Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie, puis confirmé à la suite d'une guérison qu'il considère comme miraculeuse, Saint Louis part se battre avec ses frères Robert d'Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d'Anjou, tout d'abord en Égypte lors de la septième croisade, puis en Tunisie lors de la huitième croisade, au cours de laquelle il meurt de la dysenterie.

     

    Aujourd'hui vu comme un monarque ayant offert à la France un renouveau économique, intellectuel et artistique, il est considéré comme l'un des trois grands Capétiens directs avec son grand-père Philippe Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel

     

    Canonisé le 11 août 1297 sous le nom de saint Louis de France par le pape Boniface VIII, sa fête liturgique est fixé au jour anniversaire de sa mort, c'est à dire le 25 août.

     

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    20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 23:00
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    Van Dyck en 1636-38
    Henriette Marie de France

    Titulature

    Née princesse de France

    Henriette Marie porta durant sa vie différents titres liés à sa situation matrimoniale.

    Elle porta successivement les titres de:

     

    Queen of England (1625-1649)

     

    Reine consort d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande

    Fille du roi de France Henri IV et de la reine Marie de Médicis, elle épousa le roi d'Angleterre Charles Ier (1625)

     

    Elle est la mère de deux rois d'Angleterre Charles II et Jacques II.

     

    La révolution anglaise l'amena à se réfugier en France.

     

    L'État du Maryland, au Nord-Est des États-Unis, fut baptisé ainsi en son honneur.


    Henriette Marie est le sixième enfant et la troisième fille du roi de France Henri IV et de la reine Marie de Médicis

     


    Portrait (âgée d'environ 6 ans)


     

    • Née le 26 novembre 1609 à l' Hôtel du Louvre à Paris
    • Décédée le 21 août 1669 à Colombes (Hauts-de-Seine) à l'âge de 59 ans
    • Inhumée à la basilique royale de  Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

    Sur ordre du Roi, elle est inhumée à Saint-Denis, et son cœur envoyé au couvent de la Visitation de Chaillot. Bossuet lui consacre une de ses plus célèbres oraisons funèbres.

    Parents


    Portraits par Franz Fourbus le jeune en 1615

    Portrait par Daniel Dumonstier en 1624

    Mariage et descendance

    Henriette Marie est séparée de sa mère entre 1617 et 1620 (période où la reine-mère est exilée loin de Paris)

     

    Son frère le roi Louis XIII donne sa main au prince Charles Stuart, futur roi  Charles I Stuart Charles Ier d'Angleterre et d'Écosse le 13 juin 1625 (soit à seize ans)3  à Saint-Augustine's Church, Canterbury

     

    Grâce à son parrain, la fiancée peut épouser l'héritier du trône d'Angleterre, malgré le fait que Charles soit protestant et non catholique.

     

    Ainsi, elle part pour se marier avec un cortège de douze prêtres de l'Oratoire.

     

    C'est George Villiers de Buckingham, favori de son époux qui vient en France négocier son mariage, c'est à cette occasion qu'il courtise la reine Anne d'Autriche, ce qui provoque l'ire de son époux le roi Louis XIII (frère d'Henriette)

     


    Portrait par Daniel Dumonstier en 1629
     

    Le roi Charles et la reine Henriette Marie ont neuf enfants :


    Portrait en 1632 par John Hoskins

    Portraits par Anthony Van Dyck en 1633

     


    Portraits par Van Dyck en 1632 ou 1635

    • Remariée peut-être en 1660 à Paris (mariage secret) avec Henry Jermyn, Comte de St Albans (Earl of St Albans) 1604-1684
    Enfance

     

    La princesse n'a quasiment pas connu son père, assassiné au mois de mai suivant sa naissance et est élevée avec son frère Gaston, duc d'Orléans, d'un an son aîné, par leur mère.

     

    Cela ne l'empêche pas pour autant d'hériter du caractère entreprenant, courageux de son père.

     

    Elle possède également des traits de caractère de sa mère: pieuse, généreuse, un goût prononcé pour l'art, intellectuelle1

     

    Elle est baptisée le 15 juin 1614 en la chapelle de la Reine au palais du Louvre en même temps que son frère Gaston, duc d'Orléans: son parrain est le Cardinal de la Rochefoucauld et sa marraine est Madame Élisabeth, sa sœur aînée2

     

    Reine d'Angleterre

    Jusqu'en 1628, George Villiers de Buckingham fait barrage entre la reine et le roi, mais après l'assassinat de Buckingham, Henriette Marie peut se rapprocher de Charles Ier

     

    La naissance de leurs enfants, à partir de 1629, rapproche les deux époux, et Henriette Marie acquiert beaucoup d'influence sur son mari.

     

    Française, elle le pousse dans le sens d'une politique autoritaire et centralisatrice, ainsi que vers une plus grande tolérance envers les catholiques.

     

    En effet, Henriette, fort pieuse et opiniâtre comme sa mère, pratique ostensiblement le catholicisme, ce qui irrite les puritains anglais, et était venue de France avec un certain nombre de prêtres, dont son aumônier, Jean Paumart (présence de prêtres suivant les clauses de son contrat de mariage négocié entre les cours de France et d'Angleterre)

     

    En outre, la Reine exerce une influence sur les spectacles à la Cour.

     

    Elle devient de plus en plus impopulaire car les puritains la soupçonnent de vouloir éradiquer le protestantisme au profit du catholicisme.

     

    La famille royale est même obligée de se réfugier un temps à Oxford, car Cromwell menaçait d'arrêter la souveraine et avait déjà fait arrêter de ses fidèles.

     

    Simultanément, les Ecossais se rassemblent pour marcher droit sur la capitale pour prendre la défense de la reine.

     

    Lors de la guerre civile, elle profite de son voyage en 1642 dans les Provinces-Unies où elle accompagne sa fille Marie qui épouse Guillaume II d'Orange-Nassau pour réunir des fonds et une petite armée gagnée à la cause royale.

     

    Elle revient à Newcastle en février 1643, après avoir survécue à une tempête au cours de laquelle la Reine prononce une citation exprimant son courage tel que le faisait son père: "Les reines ne se noient pas"

     

    Arrivée à bon port, elle est accueillie par cinq vaisseaux rebelles à coups de canons. Afin de se protéger, elle est contrainte de passer la nuit dans un fossé sale qui la couvre de sable.

     

    Grâce à l'armée qu'elle a réunie, elle réussit à rejoindre le roi à Oxford.

     

    Cependant, le roi décida de diviser en deux les troupes dans le but de réprimer les rébellions, ce qui était une erreur car il diminuait ainsi les forces de l'armée.

     

    Mais une nouvelle grossesse l'éloigna des conflits la reine en juillet 1643, qui se retira à Exeter pour donner le jour, dans une misérable chaumière, à une fille: Henriette Anne.

    Exil en France

    Malgré la fatigue de l'accouchement, elle est déterminée à rejoindre Paris car le Parlement de Londres offrait cinquante mille écus à quiconque rapporterait la tête de la souveraine.

     

    Elle finit par s'embarquer à Plymouth et réussit à s'enfuir, même avec les voiles de son navire déchirées par les boulets de canons.

     

    Devant la fureur de ses assaillants et ne voulant pas tomber en leurs mains vivante, elle ordonna au capitaine :

    "Quand vous ne pourrez plus me défendre, tuez-moi."

     

    Elle ne revit plus jamais le roi son mari, qui sera emprisonné puis condamné à mort comme "tyran" et "traître", bien qu'il eût fait beaucoup de concessions aux partisans de Cromwell.

     

    Ainsi, cet épilogue tragique de la vie du souverain lui valut le surnom de "le meilleur et le plus malheureux des rois"

     

    Il fut décapité le 9 février 1649.

     

    Henriette Marie, apprenant la nouvelle en France, fut effondrée et décida de créer un couvent de la Visitation, à Chaillot, dans lequel elle se retira tout en parachevant l'éducation de ses enfants dans la foi catholique.

     

    Quelques années plus tard, elle mariait la fille qu'elle mit au monde dans la détresse, Henriette Anne, au frère du futur Louis XIV: Philippe de France, duc d'Orléans, en dépit de la mauvaise entente qu'elle aura avec son gendre.

     

    Elle eut la joie de revoir ses fils Charles et Jacques, qui parvinrent à s'enfuir d'Angleterre, mais elle perdit sa fille Elisabeth, prisonnière des puritains (septembre 1650)

     

    La reine veuve resta en France avec sa fille Henriette Anne, tandis que le cardinal Mazarin, principal ministre du jeune Louis XIV, neveu d'Henriette, obligeait Charles et Jacques à quitter le royaume (car Mazarin voulait l'alliance de la république anglaise contre l'Espagne)

     

    Henriette Marie vécut près de Paris, à Colombes, dans une certaine gêne matérielle, restant des journées entières au lit faute de pouvoir acheter du bois pour chauffer son palais.

     

    En 1660, elle accompagne son fils Charles II à Londres lors de sa restauration et assiste à son mariage avec la richissime princesse catholique Catherine de Portugal.

     

    De par ses quelques voyages en Angleterre où elle montre une grande bonté, l'ancienne souveraine anglaise parvient à reconquérir le cœur de ses ennemis de l'époque des troubles.

     

    À cause de tous ses malheurs passés sa santé s'est dégradée, ne supportant plus le climat humide d'Angleterre.

     

    Elle décide de rentrer en France pour se préparer à la mort dans son monastère de Chaillot.

     

    Malade et insomniaque elle est soignée par les médecins que Louis XIV lui envoie.

     

    Le 10 septembre 1669, ils lui présentent une potion dans laquelle, la rassurent-ils, il n'y a pas d'opium (substance qu'elle craignait, de peur d'être empoisonnée), et qu'elle boit.

     

    Mais quelques heures après, elle meurt.

     

    Sur ordre du Roi, elle est inhumée à Saint-Denis, et son cœur envoyé au couvent de la Visitation de Chaillot.

     

    Bossuet lui consacre une de ses plus célèbres oraisons funèbres.

     

    Son château de Colombes est aujourd'hui détruit, mais une rue et une école de la ville sont dédiées à la "Reine Henriette"

     

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    (en fait uniquement de Neustrie)
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    Roi des Francs
    (en fait uniquement de Neustrie)
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    de 715 à 719
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    C
    lotaire IV


    T
    hierry IV









    Childéric III
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    de Bourgogne et d'Austrasie
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    ************

     

     


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    H
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    Philippe III de France
    dit le Hardi
    http://www.visite-de-rouen.com/images/philippe_3.jpg
    Philippe IV le Bel
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    Louis X le Hutin
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    Jean Ier le Posthume

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    Philippe V
    le Long
    http://www.livois.com/phpgedview/media/Philippe_V_le_Long.jpg
    Charles IV le Bel
    http://www.livois.com/phpgedview/media/Charles_IV_le_Bel.jpg
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    Philippe VI le Fortuné
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    Jean II le Bon
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    Charles V le Sage
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    Charles VII le Victorieux
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    Louis XI de Valois
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    Charles VIII de Valois
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    Louis XII d'Orléans
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    François Ier d'Angoulème
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    Henri II d'Angoulème
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    François II d'Angoulème
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    Charles IX d'Angoulème
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    Henri III d'Angoulème
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