de la part de Jean-Sébastien Robine
Chers amis,
Nous sommes heureux d'annoncer que Monseigneur le Prince Henri d'Orléans, Comte de Paris recevra la Légion d'Honneur des mains du Président de la République, Nicolas Sarkozy le lundi 18 mai au Palais de l'Elysée à Paris.
Cordialement
Ce superbe collier du maharaja de Patiala fait également partie de l’exposition rétrospective des bijoux du joaillier Cartier qui se tient actuellement à Tokyo. (Merci à Patricio)
Merci à Régine Salens « Allez en Bulgarie et vous emporterez de ce pays un souvenir agréable ». C’est par ce vœu teinté d’ironie que le Chancelier allemand Bismarck encourage le prince allemand Alexandre Battenberg à accepter le trône bulgare. Le 17 avril la Grande assemblée constituante élit à l’unanimité Battenberg premier souverain de l’Etat bulgare rétabli après cinq siècles de domination ottomane.
Le récit de Vladimir Stanev, docteur ès sciences historiques, professeur de nouvelle histoire de la Bulgarie à l’Université de Sofia Saint Clément d’Ohrid
« En vertu du Traité de Berlin des Grandes puissances, conclu en 1878, il fallait élire un prince bulgare et ce prince ne devait être issue d’aucune des dynasties des Grande puissances. Il fallait trouver un figure de compromis. Les chefs d’Etat des pays balkaniques comme la Grèce et la Roumanie appartenaient à une des plusieurs dynasties allemandes dont la marge de manœuvre était assez limitée depuis l’unification de l’Allemagne. Battenberg possédait certaines qualités qui faisaient de lui un bon candidat au trône bulgare. Sa tente était mariée avec l’empereur russe, fait qui lui assurait le soutien de la Russie. D’autre part, il avait participé comme volontaire à la Guerre russo-turque. Son père était général austro-hongrois. Alexandre était né à Vérone, en Italie. Bref, il était lié à presque toutes les Grandes puissances. Le fait qu’aucune Grande puissance ne s’oppose à sa désignation comme candidat au trône bulgare montre que c’était vraiment la variante la plus consensuelle.
A cette époque Alexandre est très jeune, il n’a que 22 ans.
Est-ce qu’il a réussi à s’adapter vite et sans heurts à sa nouvelle vocation de chef d’Etat et ses premiers pas sont-ils à la hauteur de cette haute responsabilité?
« C’est son plus grand problème. Sa candidature faisait l’unanimité auprès des Grandes puissances, mais personne ne s’interrogeait sur ses qualités de souverain et de chef d’Etat. Il est évident que Battenberg était trop jeune pour avoir une solide expérience. Quand il arrive en Bulgarie, il ne parle ni le bulgare, ni le russe. C’est pourquoi il se lie à des représentants de la couche instruite et cultivée de la société bulgare, à des conservateurs qui s’exprimaient dans une ou plusieurs langues occidentales. De leur côté, les conservateurs profitaient des liens avec le jeune prince pour exercer une influence sur sa politique. »
Quelle est la place d’Alexandre Battenberg dans les luttes politiques en Bulgarie entre russophiles et russophobes ?
« En tant que prince allemand, Battenberg préfère les modèles occidentaux, mais les affirmations des auteurs de beaucoup d’ouvrages historiques que ses démarches et actes étaient dirigés contre la Russie sont dénuées de fondement. Quand le prince est confronté à un problème sérieux, il demande l’avis de la Russie et suit les conseils qu’on lui donne là-bas. Car il sait bien que ce sont justement les Russes qui l’ont mis sur le trône bulgare. Force est de reconnaître, néanmoins, que dans la plupart des cas il agit comme patriote bulgare et c’est ça lui fait honneur. »
Le prince Battenberg se comporte comme un vrai patriote bulgare à la tête de l’armée bulgare pendant la Guerre serbo-bulgare de 1885. La Bulgarie est obligée de faire face à l’invasion de ses voisins de l’Ouest et défendre la Réunification. Plus tard, ses tentatives de mener une politique indépendante lui vaut le trône. Le prince Battenberg meurt le 5 novembre 1893 à l’âge de 36 ans. Le lendemain l’Assemblée nationale décide d’enterrer sa dépouille mortelle à Sofia, c’était d’ailleurs le vœu qu’il avait formé lui-même avant de mourir. « Si je meurs, je souhaite que mon corps soit transféré dans la Bulgarie bien-aimée, dans cette Bulgarie au bien-être de laquelle j’ai sacrifié les plus belles années de ma vie. »
Aleksei Stambolov
Version française: Assen Zidarov
Merci à:
Revue de presse royale
Cliquez
Le Président et le peuple de la Guinée Equatoriale réservent à S.M. Mohammed VI un accueil enthousiaste Premiers entretiens, hier, à Malabo entre le Souverain et le Président Obiang Nguema Mbasogo et volonté affichée des deux chefs d'Etat de bâtir un partenariat
Sa Majesté le Roi, accompagné de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de S.A. le Prince Moulay Ismaïl, est arrivé jeudi en début de soirée à Malabo, pour une visite officielle en République de Guinée Equatoriale à l'invitation de Son Excellence le Président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
A sa descente d'avion à l'aéroport international de Malabo, le Souverain a été accueilli par le Président Obiang Nguema Mbasogo. Par la suite, S.M. le Roi, accompagné du Président équato-guinéen, a passé en revue un détachement militaire qui rendait les honneurs, avant d'être salué par le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, le ministre chargé du Cabinet civil à la présidence, le directeur général du Cabinet militaire à la présidence, les ambassadeurs des deux pays à Rabat et Malabo, le gouverneur de Bioko Norté, le maire de Malabo et le chef de la région militaire.
A l'occasion de cette visite, les autorités équato-guinéennes ont décrété vendredi jour férié à Malabo et à Bata, les deux plus grandes villes du pays. Après une brève pause au salon d'honneur, le cortège officiel s'est ébranlé vers le Palais du peuple, lieu de résidence de S.M. le Roi durant son séjour en Guinée Equatoriale. Tout au le long de l'itinéraire emprunté par le cortège, de l'aéroport jusqu'à la Résidence royale en passant par la célèbre avenue de l'Indépendance, la population locale a réservé à Sa Majesté le Roi un accueil enthousiaste et chaleureux à la mesure des liens de fraternité et d'amitié unissant les deux chefs d'Etat et les deux peuples amis.
Pour leur part, les membres de la communauté marocaine établie en Guinée Equatoriale, dont la majorité travaille pour le compte de sociétés nationales actives dans le domaine des infrastructures, ont fait le déplacement des différentes régions du pays pour saluer le Souverain et lui souhaiter la bienvenue. Le Président Obiang Nguema Mbasogo et S.M. le Roi Mohammed VI saluaient de leurs mains les citoyens qui arboraient les portraits des deux chefs d'Etat dans différentes artères richement pavoisées aux couleurs nationales des deux pays et de banderoles saluant l'amitié maroco-équato-guinéenne.
Des troupes folkloriques chantaient et dansaient pour souhaiter la bienvenue à S.M. le Roi dans une ambiance de fête, à la mesure de la qualité et de l'excellence des relations entre les deux pays.
«Pérennité aux relations bilatérales», «Gloire et réussite à S.M. le Roi Mohammed VI, au Président Nguema Mbasogo et à leurs peuples», «Malabo souhaite la bienvenue et un agréable séjour au Roi du Maroc» sont quelques-unes des inscriptions sur les banderoles pavoisant les principales artères et places de la ville.
La capitale Malabo s'est parée de ses plus beaux atours pour accueillir le Souverain donnant ainsi sa dimension historique à cette visite. Les grandes places et artères de cette ville ont été richement décorées de guirlandes et de luminaires aux couleurs chatoyantes.
Au cours de cette visite, Sa Majesté le Roi aura des entretiens officiels avec le Président de la Guinée Equatoriale et présidera, en compagnie de Son Excellence, la signature de plusieurs accords de coopération entre les deux pays. En outre, Son Excellence le Président de la République de Guinée Equatoriale offrira un dîner officiel en l'honneur de Sa Majesté le Roi.
La délégation officielle accompagnant le Souverain est composée notamment de Taieb Fassi Fihri, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et du Transport, Mustapha Bakkoury, directeur général du groupe CDG, Saïd El Hadi, président du directoire de l'agence spéciale Tanger-Med et Jilali Hilal, ambassadeur du Maroc à Malabo.
Merci à:
Revue de presse royale
Cliquez